dimanche 15 juillet 2007

Le premier quai de Philipsburg

"Carloads of hay formed a large part of the trains to the pier, and long trains of pulp wood from Sorel and St. Hyacinthe passed along the Philipsburg Junction Railway and Quarry Co. (PR&Q) to be transhipped to steamers and steam-hauled barges on the water route south."

Le quai de Philipsburg, vers 1900
En agrandissant la photo, vous y verrez, en maillot d'époque,
un plongeur entre ciel et eau...

« Une grande partie de la cargaison des trains qui venaient à ce quai se composait de wagons transportant du foin; il y avait aussi de longs trains chargés de bois de pulpe venant de Sorel et de St Hyacinthe; ils passaient sur les voies du P.R. & Q., et leur cargaison était ensuite transférée aux bateaux à vapeur et aux barges tirées par des bateaux à vapeur qui naviguaient le long de la route maritime vers le sud. »

Photo : Album du 150e anniversaire de Philipsburg (1996)
Texte : Stephen Waldbridge, The Philipsburg Junction Railway, traduit par René E.S. Péron
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Joseph Bouchette dans son livre Description Topographique de la Province du Bas-Canada notait : "La navigation depuis Philipsburg, sur la côte orientale de la Baie Missisquoi, vers Saint-Jean, sur la rivière Richelieu, par laquelle presque toutes les productions de ces townships sont portées au marché, se fait sur une distance considérable dans les limites des États-Unis parce que les bâtiments de toutes espèces sont obligés à s'avancer à plusieurs kilomètres dans le lac, avant de pouvoir doubler la pointe d'Alburg pour entrer dans la rivière Richelieu. Durant ce trajet, ils sont arrêtés par les bateaux des douanes des États-Unis, et souvent retenus sous des prétextes très frivoles, et par de mauvaises querelles, pendant longtemps, souvent au détriment des propriétaires."

Afin de contourner cet inconvénient, ce géographe avait préconisé et conseillé fortement la construction d'un canal reliant la Rivière-du-Sud à la Baie Missisquoi. Ce projet fut présenté à la Législature du Bas-Canada en 1831, déclaré souhaitable et faisable mais non exécuté. Les difficultés financières reliées à la réalisation du canal de Chambly repoussèrent à tout jamais sa mise en place.

Source : Philippe Fournier, Les Seigneuries du Lac Champlain, p. 130