jeudi 30 juillet 2009

Analyse des résultats du sondage

Nouveaux horizons à Saint-Armand (4)

Un premier pas concret est maintenant franchi vers l'élaboration d'un projet d'activités communautaires à Saint-Armand. Le comité s'est réuni hier soir pour procéder à une analyse des réponses à la première question du sondage. Objectif : retenir les activités les plus 'populaires' en nous assurant qu'elles répondent aux critères du programme.

En procédant par élimination, nous avons dû rayer de la liste : services de santé, services d'aide ménagère, services de transport, infrastructures touristiques, pistes cyclables et commerces de proximité, même si elles avaient été choisies par plusieurs. Ces activités sont déjà prises en charge par la municipalité, par la MRC ou par le CLSC; elles ne sont donc pas admissibles. Peut-être manque-t-il d'information à leur sujet cependant puisque plusieurs les ont cochées...

Certains éléments de la liste nous sont apparues ne pas être des 'activités' en soi : échanges entre francophones et anglophones, échanges interculturels, échanges intergénérationnels, échanges de connaissances... Comme différents types d'échanges ont été pointés par plusieurs répondants et que leur importance est unanimement reconnue par les membres du comité, nous croyons que les échanges deviendront en quelque sorte le label du projet et de chaque activité. Il n'y a rien comme des activités communautaires pour favoriser les échanges...

Prochaine réunion : vendredi 31 juillet 2009.
  • pour faire le choix des activités ou, plus exactement, des domaines d'activités qui ont suscité le plus d'intérêt lors du sondage;
  • pour préparer l'invitation à la soirée de discussion : près de la moitié des répondants ont manifesté leur intention d'y participer.

Document en ligne :
Bienvenue à Tiny Vandervalk qui se joint aux membres du comité.

samedi 25 juillet 2009

Première réunion du comité du projet

Nouveaux horizons à Saint-Armand (3)

Hier soir -- à 19 h au centre communautaire --, première rencontre de ceux et celles qui ont accepté de s'impliquer activement dans le choix et l'élaboration d'un projet communautaire dans le cadre du programme fédéral « Nouveaux horizons pour les aînés ».

À l'aide de documents explicatifs et du guide officiel (en français et en anglais) tirés du site Web de Ressources humaines et Développement des compétences Canada, j'ai présenté au groupe les grandes lignes du Programme fédéral et les conditions à respecter si nous voulons que le projet se qualifie pour être subventionné. J'ai ensuite rappelé les étapes que nous allons franchir localement durant les prochaines semaines pour élaborer un projet et des activités communautaires admissibles au programme.

Le gros de la soirée a été consacré à la compilation du sondage distribué la semaine dernière dans toutes les maisons de Saint-Armand dans le but d'avoir un portrait des besoins et des intérêts du monde d'ici. Nous nous sommes quittés après avoir échangé nos impressions/réactions à chaud face aux résultats. D'ici à la prochaine rencontre, mercredi soir prochain, nous devons nous familiariser avec le Programme Nouveaux horizons et analyser les résultats du sondage pour dégager ce qui en ressort.
Mes observations personnelles à ce stade-ci
Les besoins identifiés sont nombreux et l'intérêt est manifeste pour des activités communautaires à Saint-Armand; un nombre suffisant d'Armandois et Armandoises (35) ont répondu au sondage pour que s'en dégagent des pistes très intéressantes; plusieurs personnes offrent de partager bénévolement leurs connaissances et leurs compétences; et les suggestions d'activités ne manquent pas. Le défi à partir de maintenant : choisir et élaborer un projet rassembleur. Nous avons un mois pour le relever...

Le comité est composé (à ce jour) de Claude Béïque, Lynn Boomhower, Francine Chabot, Marion Deuel, Jeanine Laskan, Clément Galipeau et moi-même. Étaient aussi présentes : Josiane Cornillon, Angela Falcon Pelletier et Gaelies Renny. Elles ont participé à la compilation et aux échanges.

Il s'agit d'un projet communautaire dans le sens le plus inclusif du mot : les rencontres du comité sont publiques, les interventions de toute personne intéressée sont les bienvenues et l'évolution du projet fera l'objet d'une information constante, l'objectif étant de mettre le plus de monde possible dans le coup.

Résultats du sondage (pdf chez scribd.com)
Vous pouvez aussi les recevoir par courriel; il suffit d'en faire la demande.

mardi 21 juillet 2009

Commission parlementaire sur la situation des lacs

La Commission des transports et de l'environnement discutera cet automne de La situation des lacs au Québec en regard des cyanobactéries Document de consultation (PDF, 750 Ko). Je reproduis, ci-après, l'annexe du document de consultation (p. 15-18); j'ai mis en gras les questions plus locales.
Éléments de réflexion
  1. La Politique nationale de l’eau et la réforme de la gouvernance de l’eau qui y est proposée permettraient-elles de s’attaquer plus efficacement au problème des algues bleu-vert?
  2. Le leadership local et régional en matière d’algues bleu-vert s’exerce-t-il de manière efficace?
  3. Le partage des responsabilités entre les différents ordres de gouvernement et les usagers de l’eau (usages municipaux, agroalimentaires, industriels, énergétiques et récréatifs) est-il adéquat?
  4. La coordination de l’ensemble des responsables de l’eau est-elle suffisante?
  5. Comment concilier les droits acquis des riverains avec les pouvoirs de réglementation municipaux?
  6. Serait-il réaliste de se donner des cibles pour l’élimination des accumulations de cyanobactéries, si oui, quelles devraient être ces cibles?
  7. Comment ces cibles peuvent-elles tenir compte de la capacité naturelle de régénération des lacs qui peut être plus ou moins limitée par l’apport en eau, la profondeur et l’importance du plan d’eau?
  8. Quel pourrait être un échéancier réaliste?
  9. Devrait-il y avoir des cibles intermédiaires?
  10. Y a-t-il des champs de recherche à privilégier pour l’amélioration des connaissances sur les algues bleu-vert?
  11. Les projets-pilotes d’élimination des algues bleu-vert permettent-ils d’entrevoir des solutions?
  12. Les effets sur la santé sont-ils bien analysés et documentés?
  13. Comment régler le problème des installations septiques des résidants qui ne respectent pas les normes?
    - Faut-il renforcer la réglementation?
    - Doit-on respecter les droits acquis?
  14. Comment s’assurer que les réseaux municipaux sont tous conformes?
  15. Si, comme certains experts l’affirment, même les installations respectueuses des normes produisent des phosphates, quel moyen faudrait-il prendre pour réduire leurs rejets dans les plans d’eau?
  16. Les normes relatives aux quantités de phosphore dans la culture des terres sont-elles adaptées à la protection des plans d’eau?
  17. Les mécanismes de contrôle actuels permettent-ils de savoir si les normes sont respectées?
  18. Les programmes de réduction de la pollution diffuse sont-ils cohérents et suffisants?
  19. Quelles nouvelles mesures devraient être préconisées pour diminuer le ruissellement du phosphore vers les plans d’eau?
  20. Devrions-nous interdire ou limiter l’utilisation d’engrais domestiques à proximité des plans d’eau?
  21. Dans quelle mesure l’intégration de la gestion des rives, du littoral et des plaines inondables dans les schémas d’aménagement peut-elle améliorer la qualité de l’eau dans les plans d’eau?
  22. Est-ce que les municipalités ont inclus avec succès la gestion des rives, du littoral et des plaines inondables dans leur schéma d’aménagement?
  23. Devrait-on apporter des modifications à la Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables pour résoudre le problème des algues bleu-vert?
  24. Dans quelle mesure la gestion par bassin-versant peut-elle améliorer la qualité de l’eau et diminuer la prolifération des algues bleu-vert?
Toutes ces questions sont abordées dans le film de Pierre Brochu, Nos lacs sous la surface... Reste à voir si le gouvernement, à la suite de cette Commission parlementaire, aura le courage politique de poser les gestes qui s'imposent pour que nos lacs nous survivent.

lundi 13 juillet 2009

Un sondage comme point de départ

Nouveaux horizons à Saint-Armand (2)

Vieillir à Saint-Armand s'appelle maintenant Nouveaux horizons à Saint-Armand. J'ai décidé d'abandonner le nom initialement choisi pour le projet lors de l'assemblée publique du Conseil municipal, le 6 juillet dernier. En constatant que vieillir, pour nos élus locaux, c'était pour les soixante-cinq ans et plus -- j'ai toujours pensé qu'on commence à vieillir à partir de la naissance pourtant! --; or le projet s'adresse non seulement aux aînés mais à toute la population de Saint-Armand. Mais, bon! le choix des mots est crucial dans ce genre de projet qui se veut rassembleur et intergénérationnel.

Un deuxième pas sera franchi cette semaine : l'envoi d'un sondage à tout le monde de Saint-Armand. Un : pour faire connaître le projet et le programme. Deux : pour mesurer le degré d'adhésion des Armandois au projet. Trois : pour connaître les besoins et les intérêts de chacun, chacune afin de choisir des activités qui collent au milieu. Quatre : pour inviter mes concitoyens et concitoyennes à participer activement à l'élaboration d'un projet d'activités communautaires.

Si vous n'êtes pas à la maison cette semaine, en vacances ou en voyage ou en autre chose, vous pouvez télécharger la version électronique des deux documents (sur scribd.com) et m'envoyer vos réponses par courriel :

samedi 11 juillet 2009

Pour que notre lac nous survive

Hier soir, l'organisme Renaissance Lac Brome faisait la projection publique du film Nos lacs sous la surface - Pour que nos lacs nous survivent en présence de son auteur, Pierre Brochu.

Deux heures de belles images, de témoignages qui vienne des tripes et de clips d'archives rappelant les discours inconséquents de nos politiciens ces quarante dernières années, tous partis confondus. Deux heures pendant lesquelles on ressent veux veux pas un profond malaise face au gâchis que sont devenus nos lacs le temps d'une seule génération : la nôtre.

Parmi la centaine de lacs 'en vedette' dans son film, le cinéaste fait une place importante au lac Champlain et à trois de nos concitoyens engagés. Martin Landreville y donne son point de vue de père inquiet et de conseiller municipal préoccupé. Nathalie Fortin, celui de la bénévole active coûte que coûte malgré l'indifférence ambiante. Louis Hautecloque, celui de l'agriculteur sincère coincé entre les politiques contradictoires du MAPAQ et du MDDEP. Aussi Jacques Landry, maire de Venise-en-Québec, qui, comme Martin et une dizaine d'autres maires interviewés dans le film, déplorent l'absence de moyens (financiers et légaux) au niveau municipal pour protéger les lacs et cours d'eau qui sont maintenant sous leur juridiction depuis janvier 2008. Tout au long du film, les politiciens qui se sont succédés au Québec depuis trente ans sont pointés du doigt pour leurs politiques de laisser faire dans le domaine de l'eau malgré de belles promesses, des annonces faites en grande pompe, de belles déclarations de principe et une politique de l'eau avant-gardiste (or, elle protège surtout les 'droits acquis' de polluer, apprenons-nous...).

Est-ce que ce film qui révèle autant d'incuries sous la surface viendra à bout de notre inconscience collective béate et nous amènera à exiger que nos gouvernements -- tous niveaux et tous partis inclus -- cessent de se traîner les pieds, ne se contentent pas de belles déclarations, mais agissent avec vigueur en prenant des mesures radicales pour que nos lacs nous survivent?

On peut se procurer le film sur DVD sur le Site Web du film.

mardi 7 juillet 2009

Une assemblée coûteuse, mais sans histoire

Nous étions une dizaine hier soir venus assister à l'assemblée publique du Conseil municipal. Un gros contraste avec celle du mois dernier où nos élus avaient été vivement interpelés par une imposante délégation de citoyens de Philipsburg. Les circonstances de la noyade du jeune Alexandre Côté leur faisaient remettre en question l'équipement ainsi que la rapidité d'intervention des secouristes et exiger des correctifs pour qu'un tel drame ne puisse plus arriver.

Étrangement, hier soir, pas un mot à ce sujet. Ou plutôt si, indirectement. On nous a appris que les premiers répondants ont secouru en fin de semaine dernière une famille dont le bateau flottait à la dérive sur la baie Missisquoi à la suite d'une panne de moteur, et risquait de couler à tout moment à cause des fortes vagues.

Est-ce qu'on a tiré des leçons de la noyade d'Alexandre? Est-ce que certaines choses ont été améliorées pour qu'un tel événement ne se reproduise plus? Ni moi ni personne n'ont osé le demander durant la période de questions...

Ni moi ni personne d'autre non plus n'ont osé demander ce qui advient du projet de restauration de l'ancienne gare qui, aux dernières nouvelles, s'annonçait trop coûteux... Le projet est-il abandonné? On peut se le demander puisque le Conseil a accepté unanimement de procéder à la location d'un des locaux de ce bâtiment patrimonial à des fins commerciales!

Pas d'argent pour la restauration de notre patrimoine bâti; mais de l'argent pour paver deux bouts de chemins secondaires sur une longueur de 687 mètres, pour lesquels nos élus ont alloué une somme approchant les 200 000 $...

Quant à Internet haute vitesse pour les ruraux, il faudra encore patienter : l'ingénieur chargé de rédiger le devis est en vacances et la municipalité n'a toujours pas eu de réponse à la demande de subvention gouvernementale.