dimanche 7 août 2011

Choisir sa bibliothèque à Saint-Armand

Il y a quelques semaines, la municipalité de Saint-Armand s'est abonnée au Centre Régional de Services aux Bibliothèques Publiques de la Montérégie Inc. pour devenir membre affilié de la bibliothèque Léon-Maurice-Côté de Bedford. Les Armandois peuvent donc fréquenter gratuitement cette bibliothèque au même titre que les Bedfordois.

Mais, le saviez-vous? La Station communautaire abrite aussi une bibliothèque. Modeste, mais surprenante... Résultat d'une collecte de livres effectuée par le CLIC depuis quelques mois. Vous pouvez en toute liberté emprunter ces livres, les échanger, les consulter sur place. Pour le plaisir, tout simplement.

Et pour ceux et celles que ces bibliothèques locale et intermunicipale n'arrivent pas à combler le goût de lire -- et qui ont un accès privilégié à Internet haute vitesse --, il y a la Bibliothèque et les archives nationales où sont offertes une multitude de ressources en ligne.

jeudi 30 juin 2011

Des écosystèmes exceptionnels à protéger

Des bouées riveraines au lac Champlain pour concilier la navigation et la conservation d'écosystèmes remarquables

MONTRÉAL, le 29 juin 2011 /CNW Telbec/ - Le 16 juin dernier, Conservation de la nature Canada (CNC) et ses partenaires ont installé, avec l'appui financier de la Fondation Hydro-Québec pour l'environnement, des bouées et des panneaux informatifs dans d'importantes zones de navigation de la rivière aux Brochets et de la baie Missisquoi. Ces équipements contribueront à sensibiliser les usagers et la population riveraine à la fragilité des milieux naturels. Ils permettront également la conciliation des activités nautiques et la protection d'écosystèmes remarquables.

Situées dans les municipalités de Saint-Pierre-de-Véronne-à-Pike-River et de Saint-Armand, les zones concernées sont des habitats naturels exceptionnels qui abritent une grande diversité d'espèces fauniques et floristiques. Les bouées, qui seront en place pendant la période estivale, seront retirées à la fin de l'automne. Facilement repérables, elles affichent un pictogramme « Limiter la production de vagues ». Les panneaux informatifs font quant à eux mention de la présence d'un écosystème sensible aux perturbations engendrées par la navigation.

« En respectant la nouvelle signalisation de limite de vitesse, les plaisanciers contribuent aux efforts de conservation et par la même occasion, améliorent leurs chances d'observer l'exceptionnelle diversité d'espèces qui cohabitent dans ces territoires », mentionne Nathalie Zinger, vice-présidente régionale de CNC. « Les milieux naturels visés par le projet accueillent notamment quatre espèces de tortues, dont la tortue-molle à épines, une espèce menacée au Québec. Les blessures et les mortalités liées aux collisions avec des embarcations motorisées constituent une grande menace pour cette espèce », soutient Nathalie Zinger. Les bouées visent à inciter les usagers à réduire leur vitesse de navigation et ainsi permettre aux tortues de s'écarter du danger, généralement en nageant vers le fond.

Pour Marie-Anne Sauvé, directrice générale de la Fondation Hydro-Québec pour l'environnement, « ce projet de CNC permet d'attirer l'attention de la collectivité locale sur des écosystèmes très riches qu'elle fréquente au quotidien et qu'elle pourra contribuer à préserver par des gestes simples. »

[...]

Lire le texte intégral du communiqué

dimanche 26 juin 2011

Un nouvel endroit à découvrir

Communiqué
SAINT-ARMAND AURA SES « HALLES DU QUAI » À PHILIPSBURG
UNE SORTE DE MARCHÉ COLLECTIF AGRO-ALIMENTAIRE ET ARTISTIQUE

Saint-Armand (Qc), le 22 juin 2011 –
La Société de développement de Saint-Armand, organisme a but non lucratif qui regroupe des commerçants et gens d’affaires de la région a le plaisir d’annoncer qu'elle mettra sur pied un premier projet de développement collectif à Saint-Armand (Philipsburg) en partenariat avec la Municipalité de Saint-Armand, dès le mois de juillet prochain.

L'Aventure I et Marc Thivierge,
au quai de Philipsburg
(photos : Marie-Hélène Guillemin
et Alain Dion)
En effet, il s'agira des « HALLES DU QUAI » une sorte de marché collectif qui sera situé au 171, avenue Montgomery à Philipsburg. Cette initiative permettra aux producteurs agro-alimentaires et artistiques (artistes et artisans) d'offrir leurs produits et d’exposer leurs réalisations durant la saison estivale, pour le bénéfice des consommateurs. Un endroit à découvrir riche en couleurs et en saveurs, tant pour les citoyens et visiteurs que pour les plaisanciers (...)

Lire la suite du communiqué (PDF)
Pour renseignements, contactez Marc Thivierge par téléphone au 450-248-0932 ou par courriel à info@Saint-Armand.org

Dossier de presse :
  • « Croisière sur le lac Champlain : un projet qui arrive à point nommé », par Maxime Massé dans La Voix de l'Est, édition du 27 juin 2011 - Photo du quai : Alain Dion

Les croisières du lac Champlain (Site Web)

lundi 6 juin 2011

Témoignages

L'assemblée publique du Conseil municipal du 6 juin a donné lieu à la présentation du nouveau camion-citerne de nos pompiers, mais surtout à de nombreux témoignages de reconnaissance de la part de résidants de Philipsburg à la suite de la crue des eaux de la baie Missisquoi.

Celui-ci -- publié avec l'autorisation des signataires -- les résume assez bien.

vendredi 20 mai 2011

Si on s'y mettait... 2.0

L'objectif : mettre collectivement nos forces individuelles au service de la revitalisation de Saint-Armand.

Nous sommes 5 jusqu'à maintenant qui croyons qu'il serait bon de se rassembler périodiquement pour parler proactivement de Saint-Armand.

Où? Quand? mais surtout Pourquoi? et Comment?...

Joignez-vous à nous pour en discuter en ligne en participant au FORUM ARMANDOIS.

vendredi 22 avril 2011

La baie sort de ses gonds


La colère du vent a soulevé le lac
gonflé par les pluies et la fonte des glaces
L’eau est en furie et se rue sur la route
projetant violemment objets hétéroclites
régurgitant ce que l’humain a jeté dans ses entrailles
plastique, bouteilles, cordes et restants de pêche blanche
emmêlés à des branches écorchées par le vent
aux bois et troncs flottés se marient étrangement.

Le quai n’en revient pas
le niveau du lac est si haut
qu’il est presque englouti
giflé de vagues incessantes
sortira-t-il intact de cette intempérie ?

Texte : Marie-Hélène Batchelor

Photos : Michel Saint-Denis et Marie-Hélène Batchelor
21 et 22 avril 2011



Niveau d'eau du lac Champlain à Saint-Armand
(Centre d'expertise hydrique du Québec)


Voir aussi :
Lac Champlain déchaîné (Vidéo sur MétéoMédia)

Et lire :
Quebec floods a sign of climate change? Experts divided on environmental impact of record-breaking floods (The Gazette)



La situation au Camping Philipsburg...

jeudi 21 avril 2011

Tours de passe-passe

Publié le 21 avril 2011 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Saint-Armand : une quatrième tour de télécommunication

Michel Laliberté
La Voix de l'Est

(Saint-Armand) Une nouvelle tour de télécommunication sera érigée dans la municipalité de Saint-Armand. Elle s'ajoutera aux trois déjà en place qui émettent des ondes pour desservir les cellulaires dans ce secteur.

La compagnie Vidéotron a obtenu mardi soir le feu vert de la MRC de Brome-Missisquoi pour construire une tour de 90 mètres. Dans leur résolution destinée à la Commission de protection du territoire agricole, les maires ont indiqué ne pas s'opposer au projet.

Si la CPTAQ donne également son aval, la tour sera construite dans une zone industrielle où se trouvent des carrières. Elle côtoiera les tours de Bell, Telus et Rogers, toutes en fonction dans un rayon de trois kilomètres, près de la route 133.

Le conseil municipal de Saint-Armand ne s'est pas opposé au projet. La future tour sera dans un secteur de faible valeur environnementale, signale le maire Réal Pelletier. «On n'a pas de beaux paysages dans ce coin-là. Et ça va être loin du village; on ne la verra même pas», a-t-il dit hier en entrevue.

M. Pelletier n'a pu dire si l'entreprise a tenté de s'entendre avec une des compagnies propriétaires des tours existantes dans le secteur pour la partager, évitant ainsi de devoir en ajouter une. Il doute que ces entreprises acceptent de collaborer en ce sens. «Une de plus ou une de moins, ça ne change pas grand-chose pour nous. Ce sont des taxes de plus, environ les mêmes taxes chaque année qu'une maison», a-t-il expliqué.

Que les quatre grandes compagnies de télécommunication imposent leur tour dans notre paysage « de faible valeur environnementale » (comme dans tout le Québec habité), c'est une chose, disons tolérable. Que ces quatre mêmes compagnies, malgré l'accueil que nous faisons à leurs tours, n'offrent pas Internet haute vitesse à 40 % d'entre nous, c'est autre chose. Et tout à fait intolérable. Mais ce qui est encore plus inacceptable, c'est l'attitude complice des autorités locales et régionales qui n'exigent pas en retour d'un permis d'implantation, que tous les citoyens de leur municipalité puissent en bénéficier. Si nos ancêtres avaient été aussi laxistes et complaisants, il n'y aurait encore aujourd'hui ni téléphone, ni électricité dans nos campagnes. Et tout ça, comble du ridicule, pour « les mêmes taxes chaque année qu'une maison »! « Ça ne change pas grand chose pour [vous] », monsieur le maire, mais pour nous, les laissés-pour-compte d'Internet haute vitesse en 2011, c'est révoltant.

MISE À JOUR - 13 mai 2011



MISE À JOUR - 7 juin 2011

Lors de la période de questions de l'assemblée publique du Conseil municipal, hier soir, M. le maire confirme que rien ne va plus avec le projet Internet haute vitesse de la MRC. Il nous assure cependant qu'il cherche toujours comment doter la campagne de Saint-Armand de ce service essentiel. Des pourparlers on repris localement avec Bell pour que la compagnie déjà implantée ici dans les villages de Philipsburg et de Saint-Armand puisse étendre son réseau plus à l'est. On pense pouvoir le faire via le chemin Dutch à partir de Bedford où des travaux sont en cours, en utilisant une technologie mieux adaptée et plus abordable...

dimanche 17 avril 2011

« Si on s'y mettait... »

« Ne serait-il pas souhaitable que la population de Saint-Armand puisse disposer d'un lieu où les citoyens ordinaires, comme ceux qui sont impliqués au sein de l'une ou l'autre des institutions locales, pourraient échanger leurs idées afin de jeter les bases d'une collaboration saine et durable entre les organisations existantes et celles qui sont encore à naître?
« Ça intéresse quelqu'un?
« Les institutions : des outils communautaires »
Dans Le Saint-Armand
, avril-mai 2011, p. 3

Bien sûr que ça m'intéresse!

Je propose une rencontre mensuelle ouverte à tous, disons le dernier dimanche de chaque mois, pour échanger sur le temps qu'il fait à Saint-Armand. Avec publication d'un compte rendu des échanges et, s'il y a lieu, recommandations au Conseil municipal ou à toute autre instance.

Si cette formule vous inspire quelque chose, communiquez avec moi par courriel ou dites-le en commentaire et refilez l'invitation à d'autres en cliquant sur l'icône 'M' ci-après :
Jean Trudeau, coord.
Comité local d'initiatives communautaires (CLIC)
jean.trudeau@gmail.com


Mise à jour -- Mardi, 19 avril 2011

Où? Dans chacun des lieux énumérés dans l'éditorial du journal : pourquoi pas?
Quand? J'ai fait une proposition; vous pouvez proposer autre chose.
Comment? Ce serait le premier sujet d'échanges.

3 réponses reçues jusqu'à maintenant, dont 2 par courriel :
« La rencontre mensuelle, c'est une belle idée, une sorte de "bee" aux idées collectives. Oui, mais ? »
« Nous avons tout ce qu'il faut pour lancer cette initiative. Je suis partant. On se rencontre quand? »

samedi 9 avril 2011

À la mémoire de Pierre Gauvreau...

En apprenant sa mort, je me suis rappelé et j'ai relu dans notre journal local l'entretien de Jean-Pierre Lefebvre avec notre concitoyen Pierre Gauvreau, cet homme épris de liberté, signataire du Refus global (pdf), qui a marqué l'art visuel et la télévision québécoise ces dernières décennies. Extraits.
Pierre, comment te définirais-tu?
Dans la mesure du possible, j’évite de me définir. Ça ne m’intéresse pas de m’enfermer dans une catégorie, à savoir si je suis croyant ou si je ne le suis pas, si je suis de gauche ou de droite, parce que ça ne veut plus rien dire tout ça. Donc, je vis ma vie la plus ouverte possible. Je veux être le plus libre possible, et être libre c’est être ouvert. Je considère que je suis né à un moment privilégié de l’Histoire. Je suis de ceux qui ont connu l’arrivée de l’aviation et de toutes sortes de choses qui ont complètement bouleversé la vie des hommes, qui ont rendu caduques les connaissances classiques et les interprétations religieuses de la société.
La société québécoise, la société «canadienne-française», n’est pas toujours une société dans laquelle il est facile de vivre parce que le problème de l’identité, on le traîne avec soi à la journée longue. C’est quoi un vrai Québécois, un vrai ceci ? Êtes-vous une vraie femme, un vrai homme ? On se pose constamment ces questions. Il faut absolument tout cataloguer. Ça révèle une insécurité profonde, et cette insécurité est un des aspects marquants de notre culture. On a par ailleurs l’obsession de vouloir arrêter le Temps. C’est complètement utopique ! Le temps qui a passé depuis qu’on se parle est irrécupérable. La nature, l’univers, sont en mouvement, tout est en mouvement, en déséquilibre, en porte-à-faux. Donc, cela va à l’encontre des valeurs que notre société québécoise - surtout canadienne-française - a voulu se donner et tient encore à se donner.
(...)
Regrettes-tu quelque chose?
Être obligé de mourir. Je le prends pas.

Le texte intégral (pdf) de cette entrevue : « Brève rencontre avec Pierre Gauvreau » dans Le Saint-Armand, vol. 2 no 6, juin 2005 .

dimanche 27 mars 2011

Lourde soirée et grand bonheur musical

« Bienvenue à vous qui venez passer avec nous un moment de grand bonheur musical... (Richard Tremblay)
« Ce soir, nous avons une assez lourde soirée... Lourde, parce que c'est plein de sens... » (Robert Trempe)
C'est en ces termes qu'on nous présentait hier soir la 5e édition du Concert Hors les murs des finissants du Conservatoire de musique de Montréal présenté ici, à l'église Notre-Dame-de-Lourdes.

J'en parle, d'abord parce que j'aime la musique classique; mais aussi, parce que j'aime Saint-Armand et que... Très franchement, je me suis demandé s'il ne s'agissait pas là à la fois la cinquième et la dernière édition de cet événement qui marque si bien le début du printemps...
Pas à cause du programme, encore moins des interprètes : « Nous sommes privilégiés d'avoir accès dans notre région à cette qualité d'interprétation », écrit Richard Tremblay dans son mot de bienvenue. Et c'est tout à fait ça. Plus encore : nous sommes privilégiés d'avoir comme organisateur et présentateur un Robert Trempe qui prend la peine, avant chaque pièce musicale au programme, de nous communiquer sa passion pour la musique en nous présentant le compositeur et le contexte de l'oeuvre.

Pas à cause de l'organisation : tout à fait remarquable! Robert Trempe, Richard Tremblay et, en coulisse, les autres membres du comité organisateur (Marie Dubé, Rita Dupont, Carmen Laroque et Louis Arpin) savent faire les choses. Et surtout pas à cause de l'acoustique de la salle! Pour l'apprécier -- si vous n'y étiez pas --, mettez vos écouteurs (important!) et écoutez pendant quelques minutes l'extrait qui suit... L'enregistrement n'est pas professionnel, mais donne une bonne idée de l'atmosphère sonore.
Valse, op. 116, de Benjamin Godard (1849-1895)
Arianne Brisson, flûte traversière,
accompagnée au piano par Francis Perron.

Pas à cause de l'auditoire présent : attentif et visiblement enchanté, le silence pendant et les applaudissements après en témoignent...
Ni du confort : la fluidité de la musique nous fait vite oublier la dureté des bancs... Ni du prix d'entrée : quand même, 15 $ seulement...
Il y a des signes qui ne trompent pas. Nous étions à peine une centaine; la plus faible assistance depuis la création de l'événement... Et si peu de jeunes dans la salle pour écouter de jeunes musiciens aussi talentueux...

Mais surtout, étrangement, pas de « Bienvenue, l'an prochain! » Omission volontaire de la part du présentateur? Simple oubli attribuable à un moment d'ivresse musicale? Hésitation à s'engager ainsi à organiser une sixième édition face à autant de places vides?

Question cruciale et vitale devant une telle désaffection du public local : reviendra, reviendra pas? Lourde décision!
Photo : Michel Saint-Denis

Témoignage reçu par courriel, le 30 mars 2011

Saint-Armand en harmonie
Par Marie-Hélène Guillemin-Batchelor

Les 26 et 27 Mars dernier, en l’Église Notre-Dame-de-Lourdes, Saint-Armand a eu une fois de plus l’extrême privilège d’assister au concert des finissants du Conservatoire de Musique de Montréal. Baryton, flutiste, violoniste, pianistes et joueuse de cor nous ont impressionné tant par leur talent que par l’interprétation virtuose de diverses œuvres dont certaines assez ardues.

John Giffen, Baryton

Alice Lan Lepine, Cor; Danielle Boucher, piano; Francis Perron, piano;
Ariane Brisson, flûte; Aude St Pierre, piano; Geneviève Beaudoin, violon.

Nous sommes vraiment choyés d’avoir une relève musicale aussi douée. Et nous sommes chanceux que ces jeunes excellents interprètes viennent se produire depuis cinq ans dans la belle Église de notre petit village.

Merci à tous ceux qui se donnent la peine de créer et d’organiser de tels moments de bonheur.

« La musique mets l’âme en harmonie avec tout ce qui existe »
Oscar Wilde

dimanche 20 mars 2011

Développement ou dévitalisation?

Pas facile de s'y retrouver...
Dans le journal Le Saint-Armand, la Société de développement de Saint-Armand nous annonce qu'elle reprend ses activités. Objectif : regrouper des investisseurs, décideurs, entrepreneurs qui ont un intérêt commun pour réaliser des projets locaux collectifs et mettre en place une structure pour assurer la réalisation de ces projets. Priorités : revitaliser les infrastructures récréo-touristiques de Philipsburg; implanter Internet haute vitesse partout et de façon équitable; prolonger jusqu'à Saint-Armand la piste cyclable projetée dans la région.

Dans la même édition, La Rédaction sonnait l'alarme dans son éditorial intitulé « Saint-Armand, une municipalité dévitalisée? ». L'équipe du journal y affirme que notre « population vieillit et [que] les jeunes y sont trop peu nombreux pour assurer le renouvellement normal des forces vives de la communauté. Ce qui entraîne inévitablement, à plus ou moins brève échéance, une baisse progressive des services. [Or] lorsque la population cesse de se renouveler, l’extinction guette la communauté. »

La Voie municipale de mars 2011 nous apprend que le Conseil municipal « travaillera sous peu à la création d'une société de développement économique et communautaire locale. Cette nouvelle société sera en mesure d'accepter et de s'occuper des mandats de développement, tant économique que communautaire, que lui confiera le Conseil ».

Dans la même édition de la Voie municipale, nos élus se veulent rassurants : « Malgré ce qui a pu se dire ou s'écrire, la municipalité de Saint-Armand n'est pas, selon le MAMROT, une municipalité dévitalisée. D'autre part, Saint-Armand est éligible à certains programmes et subventions habituellement attribués à des municipalités dévitalisées... »
Deux choses m'ont frappé en lisant ces articles : d'une part, l'incompréhension manifeste et persistante entre l'équipe du journal local (La rédaction) et le Conseil municipal; d'autre part, l'incapacité de nos élus et de nos 'forces vives' de travailler ouvertement et de concert au développement économique de Saint-Armand.

Or, au-delà des stratégies et des oppositions, il y a une réalité : Saint-Armand ne pourra échapper à la dévitalisation sans projets de développement durable inspirants. Et pour que ces projets se réalisent, il faudrait s'unir et mettre le monde de Saint-Armand dans le coup plutôt qu'en discuter en catimini chacun de son bord.

dimanche 13 février 2011

« La tournée des Carrefours »

Nouveau souffle pour le Carrefour culturel de Saint-Armand?
« Résumé par M. Édouard Humphrey du CLD Brome-Missisquoi, le projet veut cimenter l’interaction entre les Carrefours culturels actifs de la MRC en renforçant la complémentarité et la diversité de l’offre culturelle professionnelle présentée à la population et aux touristes sur le territoire de Brome-Missisquoi. C’est à travers une programmation de cinq tournées de spectacles et d’expositions que le projet souhaite consolider le réseau des Carrefours et développer un cadre de référence en matière de concertation. La tournée se déploiera dans huit municipalités : Bedford, Cowansville, Dunham, Farnham, Lac-Brome, Saint-Armand, Stanbridge East et Sutton. »
Source : Le FDR de la CRÉ Montérégie Est soutient la réalisation de projets pour la MRC de Brome-Missisquoi
Site Web des Carrefours culturels de Brome-Missisquoi


Mise à jour - 5 avril 2011
En réponse à une question posée lors de l'assemblée publique du Conseil municipal hier soir concernant la participation de Saint-Armand à ce projet, la conseillère Ginette Lamoureux-Messier a répond que le Carrefour culturel de Saint-Armand n'est pas inclus dans cette tournée à cause des frais encourus.

lundi 24 janvier 2011

Le plan d'action révisé pour la revitalisation du lac Champlain

Carte : LCBP Website
Le plan s'intitule Opportunities for Action: an Evolving Plan for the Future of the Lake Champlain Basin (Perspectives d’action : un plan progressif pour l’avenir du bassin du lac Champlain). La première version du plan date de 1996. C'est seulement en 2003 que le Québec endossait officiellement deuxième version du document. L'an dernier, les objectifs initiaux étant loin d'être atteints -- le niveau de phosphore dans le lac Champlain n'a pratiquement pas diminué selon l'EPA --, le plan était actualisé et entériné de nouveau par les trois États limitrophes du lac : le Vermont, l'État de New York et la province de Québec.

Il y a peu de changements dans les objectifs du plan et les moyens proposés pour les atteindre, mais on met de l'avant une nouvelle approche, celle de la 'gestion adaptative' (adaptive management). De plus, le plan fait maintenant l'objet d'un site Web et d'une base de données qui seront périodiquement mis à jour par le Lake Champlain Basin Program (LCBP). Il sera ainsi plus facile de suivre l'évolution de l'état de santé du lac, du moins du côté américain.
« Ceci permettra au public, gestionnaires, chercheurs et partenaires gouvernementaux d’avoir accès et de suivre plus facilement les actions retenues et leur avancement pour atteindre les objectifs fixés. Pour chaque action, les responsables sont identifiés pour faciliter la mise en œuvre du plan et sa mise à jour. L’approche par gestion adaptive identifie une série d’indicateurs écologiques qui permet d’informer les gestionnaires de la réponse de l’écosystème au plan d’action. Les gestionnaires sont alors en mesure d’évaluer en continuité notamment les programmes de réduction du phosphore et de faire des modifications nécessaires pour améliorer leurs efficacités. » (Introduction)

Souhaitons que le gouvernement du Québec fasse en sorte que l'information concernant l'évolution de la situation dans la baie Missisquoi soit disponible en français sur ce site. Pour l'instant, seul un bref sommaire du plan nous est présenté en français : c'est bien peu...

Mise à jour (11-01-25)
On apprend indirectement dans ce plan que l'Organisme de bassin versant Baie Missisquoi aura son site Web d'ici 2012. C'est une excellente nouvelle non seulement pour les professeurs et leurs élèves mais aussi pour toute la population environnante!
CHAPTER 3: INFORMING AND INVOLVING THE PUBLIC
ACTION: Enhance educator and student learning about watershed issues.
TASK: Produce an education section to educators and students free of charge on the OBVBM website by 2012.
Task ID #: 3.1.13
Lead Agencies: Québec

Mise à jour (11-04-18)