mercredi 31 mai 2006

Philipsburg : 160 ans, officiellement

Pour souligner le 160e anniversaire de Philipsburg, nous reproduisons un article paru il y a dix ans dans The RECORD, Tuesday, August 27 1996, sous la signature de Thelma Rhicard.

Philipsburg celebrates its 150th anniversary

On June 30, the Village of Philipsburg celebrated their 150th Anniversary with a Canada Day service at the United Church. 1846-1996. It was well attended by folks from several towns. Rev. Brett Anningson officiated and the chairperson of the anniversary committee. Velma Symington gave the following address on "The History of Philipsburg." Other administrators are: Jacqueline Morin, Normand Paquin and Paul Morin. Members are: Jacqueline Boulet, Nicole Dufour, Marjorie Hewitt, Dietrich Kruger and Jeanine Kruger.

Explanation of the Philipsburg Logo by the winner of the Logo contest: Mr. Deitrich Kruger from Philipsburg.

The BLUE background represents Lake Champlain.
The CROSS refers to our ancestors who brought christianity to the region; and to our three churches and religious communities.
The two COLUMNS represent the marble quarry and its tradesmen.
The WHEEL tells about Eaton's ancient carriage factory.
The SAILBOAT and the FISH are for sports and recreation.
The SUN refers to the beautiful sunset on the lake.
The MAPLE LEAF represents the maple sugar industry and our magnificent Indian Summers.
The BIRDS as the wild goose, the Quebec snow-owl and the cardinal for our famous bird sanctuary.

The earliest agricultural lands were developed by the Best and the Hyatt families, in the emplacement of today's Lakeside farm. The Sixby farm is now the Wade farm. And the Millar farm, the Litgens farm.

From Missisquoi Bay, our village came to be known in 1809 as Philipsburg, before becoming officially incorporated in 1846 as the "Village of Philipsburg".

The first house to be built in Philipsburg in 1784, was the log cabin, still located near the Park on the lakeshore. The second house, erected in 1794, is also of historical importance, since it was inhabited by our two and only representatives in the House of Commons, Ralph Taylor in 1829 and Fred Kay in 1945.

But as far back as 1754, European settlers had chosen Philipsburg as a strategic post to develop trade and commerce, following the lead of Samuel de Champlain, who in 1609, had explored the lake thereafter named in his honor.

However, it is worthwhile to remember that the original and earliest settlers wer neither the French nor the English but the Abenaki people, who from time immemorial, have inhabited the land around Missisquoi Bay, where they still live.

In 1784, the American colonists uprising against the Crown was opposed by the "United Empire Loyalists" who wished to remain loyal to the Crown. Most Loyalists had to flee. Some of them, under the leadership of John Ruiter, from New York, found refuge north of the border and settled at Missisquoi Bay; this in spite of the opposition of the Canadian authorities, who for a while, stripped them of their land rights and of their pensions.

As modern road transportation expanded, replacing waterway, Philipsburg began to decline as the region's economic center. However, it remained a key post on the new highway linking Montreal, St-Jean, St. Albans, Burlington, Boston and New York.

But the major economic force in Philipsburg was its marble quarry. The quarry was known world over for its quality products. The marbled used in the construction of the Parliament buildings in Ottawa, as well as in many public buildings in Montreal and other cities around the world, came from Philipsburg.

In 1960, economic circumstances forced the quarry to close down, inflicting a fatal blow to Philipsburg's economy. But as if to remind us of our past, the foundation of several houses in the village still show marble blocks which came from the quarry.

Submitted by Thelma Rhicard.

À l'approche d'une décision politique concernant le parachèvement de l'autoroute 35...


DE Saint-Armand sur le Web
Lettre ouverte du groupe Mieux que la 35

Projet de parachèvement de l'autoroute 35 entre la frontière américaine et Saint-Jean-sur-Richelieu : Les interventions devant le BAPE remettent en question le projet du gouvernement

Depuis le 14 mars dernier, le Ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs a en main les recommandations du BAPE sur le projet de parachèvement de l'autoroute 35 entre la frontière américaine et Saint-Jean-sur-Richelieu. Il est permis de croire que dans son analyse, le BAPE a remis en question la pertinence de ce projet. Voyons pourquoi :

Le ministère des Transports du Québec (MTQ) prétend que la construction de l'autoroute 35 permettra d'améliorer les points suivants : la sécurité routière, la fluidité du transport sur l'axe Montréal-Boston, la qualité de vie des riverains de la route 133 et le tourisme. À la mi-décembre, le BAPE a entendu les positions des différents groupes et citoyens.

À ce jour, les intervenants en faveur du projet sont : la Chambre de commerce et la ville de St-Jean-sur-Richelieu, la municipalité de Saint-Alexandre, la Corporation bassin versant de la baie Missisquoi (CBVBM), le syndicat de l'UPA de Venise et quelques agriculteurs dont les terres bordent la 133. Ils ont repris à leur compte les justifications du promoteur. Cependant, la Chambre de Commerce a admis qu'aucune étude n'appuie ses prétentions. La ville de Saint-Jean sur-Richelieu a annoncé qu'un projet d'agrandissement de son parc industriel borderait la nouvelle autoroute, englobant quelques fermes près des limites de la ville. Pour la CBVBM, « une autoroute c'est loin d'être un cadeau ». Aussi, il faudrait qu'elle soit accompagnée de nombreuses compensations pour être acceptée par le milieu. Elle a entre autre proposé un tracé alternatif encore plus près de la rivière aux Brochets, adossée à une réserve écologique. Ce tracé est à l'intérieur de la zone inondable 0-20 ans et cela, en contradiction avec la Politique de protection des rives, du littoral et des zones inondables du Québec. Enfin, des agriculteurs en faveur du projet ont aussi affirmé que le tracé proposé par le MTQ était inacceptable. Nous constatons, d'entrée de jeu, qu'il y a de l'ambivalence, des compromis et des visions qui s'entrechoquent. Malgré que ces intervenants soient en faveur du projet, ils soulèvent que la construction de la 35 entraînerait des pertes coûteuses de terres agricoles et proposent des alternatives ayant des conséquences environnementales à tout le moins inconnues, pour ne pas dire inquiétantes.

Plusieurs intervenants n'ont pas pris position sur le projet dans son ensemble mais ont plutôt insisté sur certains éléments perçus comme ayant des impacts positifs ou négatifs. Nous avons relevé comme principal élément perçu comme étant positif que le projet d'échangeur pourrait améliorer le lien avec une partie de Philipsburg, le secteur séparé du reste de la municipalité de St-Armand par la route 133. Les autres intervenants ont ciblé des impacts plutôt négatifs ou inquiétants.

Des conséquences environnementales

Les écologistes et regroupements environnementaux rappellent l'état déjà critique de la déforestation de la région et l'importance de protéger les boisés restants. Ils soulèvent l'effet rebond de la perte des terres agricoles qui à son tour fera une pression accrue sur les boisés. Partout le long du tracé, en plus de l'autoroute elle-même, les échangeurs et bretelles d'accès ainsi que le parc routier et la construction d'un pont sur la rivière posent de toute évidence de sérieux problèmes.
Delta de la rivière aux Brochets

DELTA DE LA RIVIÈRE AUX BROCHETS

Souhaitons que l'harmonie de notre région
sera préservée de l'agression de l'autoroute 35. (Claude Benoit)


Photo prise le 13 octobre 1998 par Martin Léveillé,
ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec (MRNF);
reproduite avec la permission de l'auteur

Il y aurait perturbation et destruction d'habitats fauniques exceptionnels et reconnus prioritaires selon la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune. On y retrouve : tortue molle à épines (espèce menacée), jonc rare, héron vert, butor d'Amérique, frayère aux brochets, site de nidification et de repos pour la sauvagine (canard pilet, noir et colvert) et plusieurs hectares de forêts exceptionnelles dans certain cas. Ce territoire inclut aussi un Refuge d'oiseaux migrateurs qui a été proposé comme Réserve mondiale de biosphère du lac Champlain en 1990. Enfin, certains font remarquer que la construction d'une nouvelle autoroute ne peut que faire augmenter le problème criant de pollution causée par les gaz à effet de serre. Le Mouvement écologique du Haut-Richelieu a fait remarquer que la région de Saint-Jean-sur-Richelieu avait davantage besoin d'un train de banlieue vers Montréal, que d'une autoroute vers les États-Unis.

L'impact pour le milieu agricole


La Fédération de l'UPA de Saint-Hyacinthe a été la première à questionner la pertinence du projet, se demandant d'entrée de jeu, si l'achalandage prévu justifiait la construction d'une autoroute et également si l'on ne pouvait pas rendre la 133 plus sécuritaire, évitant la perte de centaines d'hectares de terres agricoles de qualité exceptionnelle. Le syndicat des Pré Verts, qui représente un grand nombre d'expropriés dans ce projet, a débuté son intervention de la façon suivante : « bien qu'il ne soit pas en total désaccord » avec le projet, notre syndicat « croit que le tracé retenu ne rencontre pas les préoccupations du milieu agricole ». Le syndicat Des Frontières a annoncé qu'il s'opposera au projet si celui-ci ne tient pas compte des exigences des agriculteurs. Plusieurs agriculteurs ont souligné que le projet les priverait directement de plusieurs hectares d'une terre de très grande qualité, tout en compliquant l'accès à leurs champs. Ils ont souligné que les solutions proposées par le MTQ pour faciliter cet accès semblaient le plus souvent peu pratiques et coûteuses.

Les conséquences économiques


Pike-River et Saint-Sébastien se disent très inquiètes pour leur économie locale. Les commerçants entrevoient une diminution importante de leurs activités si le projet se concrétise. À plus large échelle, plusieurs groupes et citoyens jugent que cet investissement faramineux est non justifié. Ils soulèvent que le Québec est déjà largement endetté et que le réseau routier de notre région est en piètre état par manque de budget pour l'entretien. Voulons-nous transférer cette dette aux générations futures?

L'impact touristique pour la région


Considérant la valeur de plus en plus recherchée de l'éco-tourisme, du cachet des routes panoramiques et de la quiétude, notre région possède un potentiel touristique non négligeable. La 35 serait un frein au développement touristique et économique.

Et la sécurité routière dans tout cela...

Plusieurs se demandent si en améliorant la sécurité sur la 133, on peut éviter la construction de l'autoroute 35. Quelques mémoires ont fait remarquer, preuve à l'appui, que les problèmes de sécurité sur la 133 découlaient de situations ponctuelles et d'entretien déficient. Ils sont d'avis qu'il faut solutionner les causes d'accident plutôt que de construire une nouvelle autoroute qui ne peut offrir une garantie d'être plus sécuritaire. Des alternatives sont proposées.

La qualité de vie sera détériorée

Des citoyens habitants le long du tracé projeté ont fait remarquer que leur quiétude serait directement affectée par cette autoroute, alors que d'autres du quartier Saint-Gérard ont souligné que des situations déjà intolérables le long de la 35 tardaient à être solutionnées. À Saint-Armand on s'inquiète de la construction d'un échangeur près du coeur du village de Philipsburg.

Des opposants au projet

Le groupe « 35 X NON », la municipalité de Pike-River et quelques particuliers ont souligné de façon rigoureuse que tout le projet était non justifié. Ils ont recommandé que l'accent soit mis carrément sur les améliorations de la 133 et des autres routes de la région qui en ont bien besoin. Que la 133, route à trois voies, était à même de favoriser la co-utilisation entre ses différends utilisateurs. Ils ont démontré qu'il était possible d'améliorer la qualité de vie sur la 133. Ils ont noté que les améliorations pourraient se faire pour un montant infiniment plus raisonnable que les 250 millions estimés pour le parachèvement de la 35. Ils ont insisté aussi sur l'importance d'avoir une vision globale des communications en Montérégie. Ils ont demandé l'abandon du projet. Certains ont même demandé qu'on envisage la rétrocession des terres expropriées pour celui-ci.

Les justifications du MTQ ne tiennent pas la route

Nous estimons que le MTQ a défendu son projet de façon peu convaincante. Ainsi, il a reconnu que Boston était déjà bien desservi par le réseau des autoroutes 10, 55, 91 et 93. De même il a démontré que la 133 répondait adéquatement aux besoins régionaux, présents et futurs, avec un niveau de sécurité globalement comparable aux autres routes du Québec. De plus, il a fait remarquer que des améliorations apportées récemment à la 133 ont déjà eu pour conséquence une augmentation significative du degré de sécurité. Il a aussi présenté une liste des travaux projetés susceptibles d'améliorer encore plus la 133. Cela a amené les commissaires du BAPE à demander au MTQ comment il se faisait qu'il mettait ce projet de l'avant alors que même son plan de transport n'y faisait pas mention! Le MTQ a laissé entendre qu?il répondait à une commande plus politique que rationnelle. En effet, à plusieurs occasions, il a souligné que le projet résultait d'une commande de politiciens et de gens d'affaire.

Le regroupement « Mieux que la 35 »

Nous sommes des citoyens des différentes municipalités touchées par le projet, de Saint-Armand à Saint-Jean-sur-Richelieu. Nous provenons de milieux variés : agricole, municipale, environnemental et citoyens utilisateurs quotidiens de la route 133. Depuis plusieurs semaines, notre regroupement s'affaire à la mise en oeuvre d'un plan d'actions et de sensibilisation. Il semble évident que le MTQ fait fausse route, et ce, de deux manières : les problèmes sont mal identifiés et les solutions sont inappropriées. Le parachèvement de l'autoroute 35 aurait des conséquences extrêmement négatives sur la structure régionale, l'agriculture, l'économie, l'environnement et le tourisme alors que la situation peut être améliorée de façon importante avec des moyens simples et moins coûteux, porteurs de réel développement durable. Nous croyons qu'une remise en question totale du projet du MTQ doit se faire et que c'est une opportunité unique d'unir nos efforts dans le respect et l'écoute des intérêts et besoins de chacun. La solution doit nous ressembler et nous rassembler. Nous sollicitons votre appui en vous invitant à signer une pétition que vous trouverez bientôt à divers endroits publics près de chez vous.

Pour nous rejoindre :

dimanche 14 mai 2006

Pèlerins du monde, marchons!

Le 8 août 2006, un groupe de jeunes de la région était de passage à Philipsburg à l'occasion d'un pèlerinage bien particulier. En soirée, ils ont participé à une célébration présidée par l'évêque de Saint-Hyacinthe lui-même, Monseigneur François Lapierre, venu les encourager à mi-parcours de leur marche pour le monde.

L'activité était organisée par le Comité Mission-Jeunesse du diocèse de Saint-Hyacinthe, sous le thème : Pèlerins du monde, marchons!


Partis de Brigham le 4 août, leur itinéraire les a menés à Sainte-Anne-de-Sabrevois une semaine plus tard, le 11 août avec, à mi-chemin, un arrêt au Sanctuaire Notre-Dame-du-Laus de Philipsburg.


Au programme, découverte à pied de la région du sud Missisquoi, prière, catéchèse quotidienne en lien avec l'Encyclique Joie et espérance de Vatican II.


Mgr Lapierre s'est adressé aux pèlerins en les enjoignant d'être les artisans de paix des Béatitudes en pardonnant à leurs ennemis plutôt que de leur remettre la monnaie de leur pièce et contribuer ainsi à l'escalade de la violence...


Une semaine d'amitié, de solidarité et d'engagement. De prière aussi, chaque journée se terminant par une célébration eucharistique avec musique et chants.


Organisateur : John Sanchez.