lundi 25 décembre 2006

Noël sur la Falaise

C'est Noël sur la Falaise !
Boules et guirlandes ont remplacé sorcières et citrouilles...



Joyeux temps de l'année
où scintillent dans la nuit
des étoiles dorées et lumières colorées...

Mais... redevenons un peu enfant !
Arrêtons de grandir et arrêtons le temps
Pour que l'on puisse croire un instant
comme Alice le fit...
qu'un lièvre chapeauté nous a salué
qu'un chevreuil étonné nous a souri
et que le père Noël existe...

Parce que moi, je vous le jure,
Je les ai vus tous les trois.

Marie-Hélène Batchelor

samedi 2 décembre 2006

« La Licorne bleue » (1)

Patrimoine bâti
Un texte de Jean-Pierre Fourrez

En me plongeant dans les recherches, je ne savais pas que j'ouvrais une boite de Pandore! Ma naïveté d'historien amateur est mise à rude épreuve car les informations solides et vérifiables sont rares. Alors, je me retrouve devant un casse-tête de dix mille morceaux pour tenter de vous raconter l'histoire de cette vieille maison, « La Licorne bleue », située au 869, chemin de Saint-Armand, acquise par Josiane et moi en 1999.

Remontons le temps : la chaîne des titres du lot 106 est très claire jusqu'en 1893. À cette époque, la maison et les terres sont la propriété de la famille Burley, dont les membres se sont succédés de 1881 à 1970. Auparavant, il est probable que c'est la lignée Krans qui était maîtresse des lieux, mais c'est à vérifier. Et à qui Peter Krans aurait-il acheté la maison? À un certain Calvin May, si on se fie à un acte de vente daté du 16 septembre 1800. Si tel est le cas, la maison a été construite avant 1800? Pour le moment, plus de questions que de réponses.

À l'index des immeubles de la paroisse de Saint-Armand-Ouest, on trouve une foison d'actes de vente plus récents de la maison elle-même ou de parties de terre vendues, cédées, léguées au gré des successions ou des besoins financiers des propriétaires (la loi sur le zonage agricole n'arrive qu'après 1976). On note dans ces transactions, en 1907, la vente par Jane Krans, épouse de Robert Burley, d'un terrain de trois acres (payé comptant) à la fabrique Notre-Dame-de-Lourdes. Était-ce pour y établir le cimetière actuel, pas très loin de la maison? On découvre aussi l'achat de la maison par un certain Daniel Lebournot, qui y installera un restaurant, de 1978 à 1985, et donnera le nom à la maison, que nous avons conservé.

Au fil des ans, d'après la petite histoire, elle fut une ferme, brièvement un relais de poste pour la diligence Montréal-Boston avec taverne, une école, un bureau de poste et autres vocations, mais tout cela reste à vérifier. Il y a aussi des légendes savoureuses, dont la suivante : À la fin des années 1800, il y eut une attaque de la diligence au relais qui se trouvait à l'époque à Mitchell's Corner (en face du garage Chevalier). Les bandits s'emparèrent d'une somme d'argent indéterminée et s'enfuirent vers Saint-Armand. Poursuivis par la milice, ils furent arrêtés près du chemin Pelletier nord, sauf l'un deux qui se serait caché à la ferme Burley et aurait jeté son magot dans le puits. Ce puits existe encore mais point de trésor; j'y ai juste découvert une moufette crevée. Autre anecdote : dans son testament, Luther Burley (1850) demande de prendre soin du cimetière familial adossé à un mur de pierre et entouré d'une clôture. On dit qu'il n'y a pas si longtemps, un petit cimetière aurait été rasé et les pierres tombales enfouies le long du chemin de Saint-Armand, non loin du cimetière actuel. Serait-le lieu de sépulture des Burley, dont on a perdu la trace?

Quant à la maison elle-même, c'est un bâtiment très simple dont le premier carré daterait de 1789. La structure générale est faite de poutres fixées en tenons et mortaises chevillées (comme les granges). Au début des années 1800, un deuxième bâtiment avec galerie y fut annexé ainsi qu'une cuisine d'été attenante à un garage à charrettes. La toiture était couverte de bardeaux de cèdre (il en reste sous la lucarne, bien cachés sous la tôle actuelle). Les murs étaient recouverts de clins de cèdre remplacés depuis par du pin sauf sous la galerie qui est restée en l'état original. Sur le plan architectural, elle n'a pas le cachet des maisons loyalistes mais reste digne dans sa simplicité car n'oublions pas qu'il s'agit d'une maison de ferme et non d'une demeure bourgeoise.

Les bâtiments de la fin du 18e siècle sont rarissimes et témoignent de l'installation des fondateurs de Saint-Armand. C'est donc un travail de mémoire collective qu'il nous faut entreprendre. Pour savoir où l'on s'en va, il est indispensable de savoir d'où on vient.

Si ma pêche aux documents est fructueuse, je vous parlerai dans ma prochaine chronique des gens qui ont vécu à La Licorne bleue avant qu'elle porte son nom ainsi que de son constructeur qui, pour le moment, reste anonyme.

Si vous possédez des in formations, témoignages ou documents sur cette maison, n'hésitez pas à m'appeler au 450-248-2102.

Dans quelques temps, je publierai une liste provisoire des maisons qui devraient faire partie de ce patrimoine bâti de Saint-Amand/Philipsburg/Pigeon Hill. Je demanderai aux propriétaires de nous dire tout ce qu'ils savent de leur maison et je les inviterai à pousser les recherches, si le coeur leur en dit. J'espère au fur et à mesure augmenter la liste de manière à passer ensuite à d'autres éléments tels que : églises, gares, etc.

mercredi 8 novembre 2006

« À Saint-Armand, tous les citoyens sans exception ont droit aux mêmes services »

Lors de l'assemblée publique du 6 novembre 2006 du Conseil municipal, le conseiller Rodrigue Benoit a tenu a rappeler avec beaucoup d'émotion dans la voix que depuis toujours, à Saint-Armand, tous les citoyens ont droit aux mêmes services peu importe ce qu'il en coûte. Dans le cas des chemins, par exemple, le résidant isolé au bout d'un rang verra son bout de chemin aussi bien entretenu que s'il demeurait près du village.

Il s'est dit très surpris de lire dans la dernière édition du journal Le Saint-Armand que l'asphaltage de certains rangs devrait être remis en question -- notamment le chemin Benoit et le chemin des Érables -- compte tenu du coût par maison desservie.
« Le pavage de ces deux chemins, écrivent Daniel Boulet et Pierre Lefrançois, représente une somme de près d'un million de dollars sur vingt ans. Et c'est sans compter tous les autres chemins municipaux. C'est pourquoi nous croyons urgent de définir une politique cohérente de notre réseau routier. »
Source : Le Saint-Armand, vol. 4, no 2, p. 2
« Garantir les mêmes services à tous et chacun des citoyens, c'est une question de principe et non une question d'argent, a tenu à réaffirmer Rodrigue Benoit; ça fait partie de la culture de Saint-Armand. »

Mise à jour - 6 mai 2007
Le conseiller Rodrigue Benoit est décédé le 26 avril dernier. Saint-Armand perd avec lui un homme d'engagement et de convictions profondément attaché à sa communauté locale. Nous offrons nos sympathies à ses parents et amis.

lundi 4 septembre 2006

Mystérieux Moore's Corner

HISTOIRE

Ne cherchez pas Moore's Corner à Saint-Armand, vous ne trouverez pas l'endroit. Pourtant, Moore's Corner a bel et bien existé.

La première fois que je l'ai vu mentionné, c'est en revisitant l'histoire des Patriotes : j'ai alors appris qu'il y avait eu un affrontement en 1837 entre des miliciens loyalistes et quelques patriotes dans un lieu appelé Moore's Corner, à Saint-Armand.

Plus tard, en faisant des recherches sur la gare de St. Armand Station, j'ai retrouvé la mention Moore's Corner sur une carte ferroviaire datée de 1879. Entre St. Armand Station et Stanbridge Station, le Central Vermont Railway s'arrêtait alors à Moore's Corner...

Tout récemment, une rencontre impromptue avec l'historien-géographe Claude Martel m'a amené à m'intéresser aux bureaux de poste qui ont eu pignon sur rue sur le territoire de Saint-Armand. Une des cartes historiques de son fond de recherche nous apprend l'existence d'un bureau de poste à Moore's Corner de 1865 à 1897!

AGRANDISSEMENT
Source : Claude Martel, géographe-historien - Extrait du Fonds de recherche de l'Institut de recherche sur l'histoire des chemins de fer au Québec (Août 2006).

Sauriez-vous localiser Moore's Corner à Saint-Armand?


Voilà qui prouve donc hors de tout doute l'existence de Moore's Corner... Pourtant, il n'y a aucune trace de Moore's Corner à Saint-Armand! Aucune. Rien. N'est-ce pas là symptomatique d'une carence de notre mémoire collective?

Je crois qu'une réflexion s'impose dans notre communauté sur le sort dévolu à notre histoire locale et au patrimoine qui en témoigne. Que d'aussi 'gros morceaux' aient complètement disparu de notre paysage m'apparaît inexplicable et même inacceptable d'un point de vue citoyen.

Il est cependant encore temps d'agir en donnant un sens à la devise Je me souviens pour que les générations futures d'Armandoises et d'Armandois sachent d'où elles viennent. Et je crois qu'il revient au Conseil municipal, seule instance démocratique locale encore debout, de faire ce qu'il faut en ajoutant à ceux de la Sécurité publique, de la Voirie municipale, de l'Hygiène du milieu, etc. le secteur Histoire et patrimoine de Saint-Armand et en nommant un membre du Conseil responsable de ce secteur avec le mandat de préparer un plan de conservation et de mise en valeur.

mercredi 30 août 2006

Les sept merveilles de Saint-Armand

Inspiré par Seven Wonders of Canada de la CBC et par Les sept « nouvelles » merveilles du monde, voici le concours Les sept merveilles de Saint-Armand. Un concours sans prix ni prétention, que j'initie pour lancer un défi à notre sens de l'appréciation locale.

Parmi les ouvrages humains et les sites naturels de notre région, lesquels pourraient être considérés comme étant Les sept merveilles de Saint-Armand?

En nomination (sans ordre) :


Le barrage des castors de l'étang Streit
(Photo : Rudi Tchadej)



L'église United Methodist Church
(Photo : Pierre Cadieux)



Le poste frontalier de Saint-Armand
(Photo : Dominique McNeely)



Le sanctuaire d'oiseaux Montgomery
(Photo : P.Q.S.P.B.)



L'ancienne gare de St. Armand Station
(Photo : Daniel Poirier)



Le pont Guthrie
(Photo : Patrice Marcotte)



La maison de La Licorne bleue
(Photo : Jean Trudeau)



Le Domaine de la baie Missisquoi
(Photo : FIC)



La rivière de la Roche
(Photo : Virginie Comtois)



L'église Notre-Dame-de-Lourdes
(Photo : Pierre Cadieux)



Pigeon Hill
(Photo : Pierre Cadieux)



Les couchers de soleil sur la baie Missisquoi
(Photo : Henriette Bombardier)



Le chemin Saint-Armand
(Photo : Jean Trudeau)



(Votre merveille)


Et vous? Quel ouvrage ou quel lieu d'ici mettez-vous en nomination pour devenir l'une des sept merveilles de Saint-Armand? Vous pouvez les soumettre publiquement au concours dans un commentaire ci-après ou privément par courriel : vos mises en nomination seront ajoutées à la liste précédente.

Fermeture de la caisse populaire à Saint-Armand : « C'est regrettable, mais c'est la vie! »

Extraits d'un feuillet publié cette semaine par la Caisse populaire Desjardins de Bedford : Un demi-siècle d'histoire.


« Le 4 janvier dernier, le Conseil d'administration de la Caisse populaire Desjardins de Bedford prenait la difficile décision de transférer les activités du Centre de services de Saint-Armand vers son siège social de Bedford. Ainsi, le 29 juin prochain, lorsque madame Fréchette tournera, pour une dernière fois, la clef dans la serrure du local de l'ancienne gare, elle tournera également la dernière page d'un chapitre particulièrement riche de l'histoire du mouvement coopératif Desjardins dans notre région. »
M. André Landry, prés. du C.A.
Caisse populaire Desjardins de Bedford

« Devant le fait que le Centre de services de Saint-Armand enregistre, depuis plusieurs années déjà, un déficit annuel de près de 40 000 $, c'est encore une fois aux élus de notre Conseil d'administration qu'il appartient de préserver les meilleurs intérêts de l'ensemble des membres en ramenant vers notre siège social les opérations de Saint-Armand. À titre de directeur général de la Caisse populaire de Bedford, je tiens à dire que je suis convaincu que cette solution est la meilleure et que nous mettrons tout en oeuvre pour prouver à nos membres de Saint-Armand qu'ils doivent se féliciter de la perspicacité des membres de leur Conseil d'administration. »
M. Claude Frenière, dir. gén.
Caisse populaire Desjardins de Bedford

« Aujourd'hui, les habitudes de consommations de nos concitoyens ont évolué à un point tel qu'aucun des efforts que nous serions prêts à consentir ne saurait inverser la décicion prise par le Conseil d'administration de la Caisse [populaire Desjardins de Bedford]. C'est regrettable, mais c'est la vie! »
M. Réal Pelletier, maire
Municipalité de Saint-Armand

« Durant mes 18 années à titre de membre du Conseil d'administration, j'ai toujours défendu les intérêts des membres de Saint-Armand, en faisant valoir que notre Centre de services ne coûtait pas cher à maintenir et qu'on devait bien ça à nos membres fondateurs qui continuaient d'y faire des affaires. (...) Malheureusement il y a des jours où il faut être réaliste. »
M. Alfred Benoit, ex-membre du C.A.
Caisse populaire Desjardins de Bedford
Caisse populaire de Saint-Armand-Ouest

« En 1985, j'ai été témoin de la fusion avec la Caisse de Bedford et quelques mois plus tard, comme j'avais le sentiment de me tourner les pouces, c'est moi qui ai proposé à monsieur Bourgeois de réduire à trois le nombre de journées d'ouverture du Centre de services de Saint-Armand. La vraie surprise, ce n'est pas la fermeture du Centre de Saint-Armand; pour moi, la vraie surprise c'est qu'il soit resté ouvert si longtemps! »
Mme Lucette Tougas
Première caissière de la Caisse populaire de Saint-Armand-Ouest

« Après le 1er juillet, je continuerai ma carrière au siège social de Bedford, en compagnie d'un groupe de collègues compétents et dynamiques. Par contre, je sais à l'avance que je vais m'ennuyer des membres de Saint-Armand; alors je les encourage à venir me rendre visite! »
Mme Francine Fréchette
Caissière responsable du Centre de services de Saint-Armand

Deux magnifiques concerts à l'Église de Saint-Armand

(Communiqué)
Le Conservatoire de musique de Montréal inaugure une nouvelle série de concerts à l'Église Notre Dame¬de Lourdes de la municipalité de Saint Armand. Cette nouvelle série fait maintenant partie de la programmation annuelle du conservatoire et mettra en vedette des étudiants de cette institution. Cette activité organisée par la Fabrique de Notre Dame-de Lourdes est en lien avec la mise en place d'un Carrefour culturel à Saint Armand.

L'un des principaux objectifs de la création d'un centre culturel est de mettre à la disposition du public des lieux où seraient programmées des activités dans le domaine des arts tels que des concerts.

Les programmes des deux concerts qui auront lieu les 17 et 18 mars prochains seront complètement différents. Des œuvres de Mozart, Liszt, Ravel, Haydn et bien d’autres compositeurs seront interprétés.

Pianiste, flûtiste, mezzo-soprano, un Quatuor pour hautbois et cordes seront de la partie ainsi qu’un Trio pour piano, hautbois et basson composé de Marjorie Tremblay, Gaël Lane Lépine et Catherine Carignan (que l'on retrouve sur la photo).

Les artistes ont été choisis suite à des auditions auxquelles ont participé les membres du comité organisateur et une bourse d’études sera remise par la fabrique aux étudiants du Conservatoire de musique de Montréal.

La présentation de ces concerts est possible grâce à de précieux collaborateurs tels que la municipalité de Saint Armand, la MRC Brome Missisquoi, Le Groupe Archambault, La Presse et Cowansville Toyota/Mazda.

Le prix d'entrée pour chaque concert est de 10 $ par personne (5 $ pour les étudiants) et tous les profits seront versés à la Fabrique Notre Dame-de Lourdes.

Pour toutes informations et réservations, veuillez communiquer au numéro 450 248-0958

Soyez des nôtres!

Les artistes et le programme du concert du 17 mars, 19 h 30 (document PDF)
Les artistes et le programme du concert du 18 mars, 14 h 00 (document PDF)

Annonce de la fermeture définitive le 30 juin prochain de la Caisse populaire à Saint-Armand

    Reproduction d'une lettre de la Caisse populaire de Bedford à ses membres résidant à Saint-Armand.

Bedford, le 19 mars 2007

À titre de directeur général de la Caisse populaire Desjardins de Bedford, je dois vous informer que, lors de leur réunion du 4 janvier dernier, les membres du Conseil d'administration de la Caisse ont pris la décision de transférer les activités du Centre de services de Saint-Armand vers le siège social de Bedford.

Au cours des dernières années, les habitudes de notre clientèle se sont radicalement transformées et, aujourd'hui, près de 70 % des transactions s'effectuent par le biais de nos outils de transactions automatisées. Comme, depuis plus de 20 ans, les services de crédit et de gestion des avoirs sont offerts au siège social de Bedford, le maintien du Centre de services de Saint-Armand, qui assume uniquement les transactions au comptoir, entraîne un déficit annuel important qu'une saine logique de gestion ne nous permet plus de supporter. En conséquence, à l'expiration de son bail, le 30 juin prochain, le Centre de services de Saint-Armand cessera ses opération.

Madame Fréchette et moi-même sommes conscients que l'annonce de cette fermeture pourra provoquer un sentiment d'insécurité chez certains de nos membres habitués depuis plusieurs années -- dans certains cas depuis 50 ans ! -- à faire leurs transactions au Centre de service de Saint-Armand.

C'est la raison pour laquelle la direction de la Caisse a pris la décision d'organiser une rencontre spéciale d'information qui se tiendra au Centre communautaire de Saint-Armand, le mardi 27 mars, à 19 h 30.

À cette occasion, nous reviendrons en détail sur les motifs qui justifient le transfert des activités du Centre de services de Saint-Armand vers le siège social de Bedford et nous répondrons à toutes les questions qui pourraient être soulevées par les membres. Dans un deuxième temps, madame Fréchette et moi-même annoncerons la mise en place de diverses mesures de soutien destinées à aider nos membres à vivre harmonieusement cette transition dans leurs habitudes bancaires.

En attendant le plaisir de vous rencontrer lors de cet événement, madame Fréchette et moi-même vous prions d'accepter l'expression de nos salutations les plus cordiales.

Claude Frenière, Directeur général
Francine Fréchette, Responsable du centre de services de St-Armand

Nos bureaux de poste

carte des bureaux de poste de Saint-Armand
Source : Claude Martel, géographe-historien. Extrait du Fonds de recherche de l'Institut de recherche sur l'histoire des chemins de fer au Québec (Août 2006). Nous avons surligné en jaune l'emplacement de chaque bureau de poste qu'il y avait ici au début du siècle dernier.


Les bureaux et les maîtres de poste

Bureau de Philipsburg East (1812-1922) et de Philipsburg (1922 à aujourd'hui) :
Mrs Eveline L. Brault
D.T.R. Nyc
Julius E. Fortin
O.L. Bidaud
Louis Philippe Roy
Mrs Eveline Laurence Perry


St. Armand Station
Peter Smith 1865-01-01 1901-10-09 *
Aubin Mailloux 1901-12-01 1902 *
H. Laroche 1902-06-01 1903-02-27 *
Harvey Smith 1903-03-01 1909 *
J.H. Brault 1909-04-06 1912-04-03 *
A. Depatie 1912-04-18 1924-03-24 *
J.H. Brault 1924-05-16 Intérimaire
J.H. Brault 1924-06-07 1933-12-01 *
Lionel Courchesne 1895-04-02 1933-12-29 1965-04-15 *
Mme Marguerite Beaulac * 1965-04-23 1972-05-31 *
Mme Simone Dupont 1972-06-01 1979-03-03 Retraite
Mme Monique Lareau 1979-03-03 1979-05-02 Intérimaire
Mme Marguerite Beaulac * 1979-05-03

St. Armand Centre
Mrs Leah Potter 1855-06-01 Closed
C.H. Potter (reopened) 1862-08-12 1865-03-09 Resignation
Abram Titemore 1865-07-01 1904-01-25 Death
Prescot Leland Vincent 1904-05-01 1908-10-01 Resignation
Joseph Messier 1908-12-01 1914-09-30 Closed, R.M.D.

Pigeon Hill
T.R. Brill 1851-10-06 1854-05-24 Resignation
Noah Sager 1854-07-01 1856-03-01 Resignation
S.W. Stone 1856-07-01 1862-12-09 Resignation
Noah Lager 1863-01-01 1876-10-18 Resignation
Abraham L. Wood 1877-01-01 1880-04-28 Resignation
Nelson Mariette 1881-10-01 1886-10-11 Resignation
Phil H. Titemore 1886-10-01 1896-04-21 Resignation
Wm M. Hubbard 1896-08-01 1903-07-07 Resignation
C. Sager 1903-08-01 1903-03-16 Death
Mrs Annie L. Sager 1904-05-01 1915-03-15 Closed, R.M.D.

Source : Archivianet, Bibliothèque et archives Canada

Un 'coming out' pour la rivière de la Roche


Notre rivière exhibe maintenant fièrement son nom à l'approche de ses ponts : Rivière de la Roche. Finie l'existence discrète, fini l'oubli de génération en génération : c'est bien connu, ce n'est pas tout d'avoir un nom pour exister, il faut aussi qu'il soit affiché.

Fini le temps où on ne savait plus s'il fallait l'appeler Rock River comme pour rappeler ses origines étatsuniennes (carte), rivière Roche, rivière la Roche ou rivière des Roches : c'est la rivière DE LA ROCHE.


Et elle porte bien son nom, la rivière de la Roche...



EN RAPPEL
La rivière de la Roche
par Charles Benoit

La rivière de la Roche est une vlimeuse. Au pont du chemin Saint-Armand juste en bas de chez Trudeau elle fait le torrent impétueux; moins d'un kilomètre plus bas elle devient méandres pleins de paresse.

De chez Beaulac vers la frontière avant le lac en passant par chez Bellefroid, Wade, Dalpé, puis chez nous et chez Pelletier elle doit bien multiplier dix fois la longueur du trajet. Elle profite de tout ce temps pour raconter n'importe quoi. Elle fait l'importante comme si elle était un grand fleuve et la baie Missisquoi la mer.

Une journée de crue, si le vent vient du sud et gonfle les eaux de la baie, il se produit un reflux sur la rivière; de la marée à Saint-Armand tente-t-elle de nous faire croire. Il faut voir alors comme elle coupe ses méandres et fonce en droite ligne créant des lacs là où il y avait une rivière et un fleuve là où il y avait des champs.

Petit test sur l'école de Saint-Armand : toutes les réponses ou presque

Source : sites Web de la CSVDC et de l'école NDDL. Merci à Madeleine Raymond-Brault, secr. de l'école, pour la mise à jour des informations. JT

  1. Le nom de notre commission scolaire?
    Commission scolaire du Val-des-Cerfs

  2. Le nom de la personne qui représente Saint-Armand au Conseil des commissaires de la commission scolaire?
    Madame Chantal Vallières Brodeur, réélue à ce poste par acclamation aux élections scolaires de 2003.

  3. Combien de municipalités représente-t-elle? Lesquelles?
    Elle représente la circonscription no 15 qui comprend les municipalités de Bedford, Bedford Canton, Stanbridge-Station, Saint-Pierre-de-Véronne-à-Pike-River, Philipsburg et Saint-Armand

  4. Dans quelle ville est le siège social de notre commission scolaire?
    À Granby, au 55 rue Court

  5. Combien y a-t-il d'élèves cette année qui fréquentent l'école Notre-Dame-de-Lourdes à Saint-Armand?
    57 élèves (sept. 2007)

  6. Quels sont les professeurs qui y enseignent?
    Caroline Dubuc : préscolaire
    Carmen Bonneau : 1er cycle
    Danielle de Ladurantaye : 2e cycle
    Annie Jeanson : 3e cycle
    Josée Dumont : allègement maternelle et 2e année
    Martin Benoit : Anglais
    Sophie Lanctôt : Enseignement moral
    Josée Cotnoir : musique
    Gilles Robert : éducation physique
    Josée Berto : Ortho
    Madeleine Raymond-Brault : secrétaire

  7. Le nom du directeur de l'école?
    Monsieur Jean-Luc Pitre

  8. Depuis combien d'années occupe-t-il ce poste?
    Monsieur Jean-Luc Pitre est directeur de l'école Notre-Dame-de-Lourdes et de l'école Saint-François-d'Assise à Frelighsburg depuis 2003; c'est donc sa cinquième année à ce poste. Il était auparavant directeur adjoint à l'école Jean-Jacques Bertrand à Farnham. 

  9. En quelle année a-t-on célébré le cinquantième anniversaire de l'école?
    En 2005 : pour souligner l'événement, Madame Georgette Benoit et Le Saint-Armand avec l'appui financier du Conseil municipal ont publié une plaquette souvenir distribuée dans l'édition de décembre 2005 du journal.

Des étudiants du Conservatoire de musique de Montréal à l'église Notre-Dame-de-Lourdes de Saint-Armand le 11 novembre prochain

(Communiqué du Carrefour culturel)

Des étudiants du Conservatoire de musique de Montréal présenteront un concert de musique classique le dimanche 11 novembre à 10h à l'église Notre-Dame-de-Lourdes. Un trio à vent et un quintette de cuivres choisis lors d'une audition interprèteront des oeuvres variées.

Pour une deuxième saison, le Conservatoire a intégré dans son programme annuel, une série spéciale de concerts intitulée Hors les murs. Ces concerts se donnent à l'extérieur de l'île de Montréal et la municipalité de Saint-Armand a eu l'honneur de recevoir ces musiciens encore cette année. L'objectif de ce programme est d'amener de nouveaux auditeurs aux concerts et de faire connaître aux gens de la région le répertoire classique. Par la même occasion, de jeunes musiciens font aussi connaissance avec notre belle région !



Le jeune public est au centre de nos préoccupations. C'est ainsi que les musiciens rencontreront les élèves de l'école Notre-Dame-de-Lourdes la semaine précédant le concert afin de leur parler musique, instruments, répertoire et autres.

Le 11 novembre, il y aura une prestation musicale d'une demi-heure avant et après la célébration dominicale. L'entrée est libre et les dons sont à la discrétion du public et versés à la fabrique de la paroisse. Ce concert fait également partie des exercices pédagogiques prévus par le programme d'étude du Conservatoire. Il s'inscrit aussi dans la programmation du Carrefour culturel de Saint-Armand.



Dans cette même série, deux autres concerts par des finissants du Conservatoire sont prévus à la fin mars 2008 à Saint-Armand.

Nicole Williams
Saint-Armand, le 30 octobre 2007
Informations : 450-248-0750

Nouvelles de l'Unité pastorale des Frontières

  • VISITE AUX CIMETIÈRES

    Nous n’oublions jamais nos être aimés... même plusieurs années après leur départ. Voilà pourquoi nous sont proposés, fidèles à cette belle tradition automnale, des temps de recueillement et de prière dans nos cimetières paroissiaux, question d’honorer leur mémoire et de signifier qu’ils-elles ont encore une place dans nos coeurs et notre prière. Bien sûr, nous penserons plus particulièrement aux personnes qui nous ont quittés-es au cours de la dernière année pastorale.

    Voici les dates et les lieux de ces visites.

    • Le dimanche 16 septembre
      après la messe de 10 h 30 au cimetière de Philipsburg

    • Le dimanche 23 septembre
      après la messe de 10 h 30 au cimetière de Saint-Armand

  • Horaire habituel des célébrations -- Voici l'horaire des célébrations dominicales de septembre à juin : le premier et le troisième dimanche à 10 h 30 en l'église Saint-Philippe; le deuxième et le quatrième dimanche à 10 h 30 en l'église Notre-Dame-de-Lourdes.

  • États financiers au 31 décembre 2006
    Nous tenons à remercier les généreux bénévoles et donateurs qui rendent possible l’entretien adéquat de nos églises et surtout la vie pastorale et missionnaire dans nos milieux, notamment par l’accompagnement des grands moments de la vie humaine et chrétienne. Comme vous pourrez le constater, malgré une gestion très serrée, en tous nos milieux, nous faisons face à des déficits ou de maigres surplus. Ceux-ci nous rappellent l’importance de poursuivre nos efforts pour assurer la vitalité de nos paroisses, fondement essentiel de leur viabilité.

mardi 29 août 2006

Dernière célébration à Saint-Pierre-de-Vérone : l'occasion d'une renaissance?

Mot d’Angèle et de Danik au début de la dernière messe 
célébrée dans l'église Saint-Pierre-de-Vérone, le 27 août 2006.

spdv060827bBonjour. Merci d’être là.


Nous aurions tous préféré, ce matin, être dans cette église pour célébrer un événement heureux! Vendre une église, ça n’a rien d’amusant. On le sait bien... diverses réalités nous ont contraint à prendre cette décision odieuse et déchirante. On en a abondamment parlé depuis quelques années. On ne reviendra pas là-dessus aujourd’hui.

Dans cette rencontre, on veut se permettre d’exprimer d’abord un chagrin. Cette église ressemble à une maison paternelle. Tant de souvenirs y sont rattachés. On y a vécu la joie des naissances et la peine, la grande peine des départs. On y a célébré les fiançailles et les mariages comme de précieuses promesses d’avenir, gages d’un surgissement incroyable de vie. Ici, on a fait nos premiers pas dans la foi, avec le désir de suivre Jésus, le grand marcheur. On a appris à donner ce qu’on avait reçu, à se féliciter de nos réalisations et à tenir bon quand la barque était secouée par de violentes bourrasques. On a fait de cette maison un lieu chaleureux où chacun pouvait se rassasier à la table de la Parole, du Pain et de l’amitié. Il est évident qu’on ne demeure pas de glace le jour où l’on doit quitter une telle maison.

Saint-Pierre-de-Vérone


On pourrait repartir tantôt avec l’impression d’avoir assisté, une fois de plus, à un signe évident de décroissance. À un événement qui viendrait nous plaquer la réalité d’un échec et qui annoncerait la fin prochaine... très prochaine de l’aventure chrétienne. Il suffit pourtant de regarder l’histoire du monde pour découvrir qu’elle est une succession incessante de commencements, de développements, de fins, et de recommencements. L’Église, au fil des siècles, n’a pas été épargnée par ce cycle... semblable à celui des saisons. Les commencements sont toujours emballants; les fins pour leur part sont de petites morts dont on se passerait bien. Des petites morts qui font appel à notre foi. Et ce qui nous permet d’y faire face, c’est l’espérance qui nous vient de Jésus Christ. C’est la conviction que ces petites morts peuvent être l’occasion d’une renaissance, l’occasion d’une explosion de vie insoupçonnée et inattendue. Comme celle qui attendait Marie de Magdala et les autres disciples... un certain matin de Pâques.


Saint-Pierre-de-Vérone

Dans l’histoire d’Israël, le peuple a perdu son Temple deux fois. À chaque fois, ce fut une expérience déroutante et très douloureuse, mais aussi l’occasion d’un renouveau intérieur incroyable. Dans la forêt, l’arbre qui tombe fait beaucoup plus de bruit que les milliers de surgeons qui lèvent doucement à ses côtés. Mais cette chute peut être pour ces surgeons une occasion inespérée pour sortir de l’ombre et trouver leur place au soleil.

Saint-Pierre-de-Vérone


Ce que nous vivons en ce moment est peut-être un appel, pour les gens de cette communauté de Saint-Pierre-de-Vérone à Pike-River, à s’associer à une ou à d’autres communautés pour être plus forts, pour y trouver un dynamisme neuf et un élan nouveau. Et la présence solidaire, ce matin, d’une organiste de Saint-Ignace, d’une animatrice de Bedford, d’une chorale de Saint-Armand et de Philipsburg et de plusieurs personnes des 5 autres paroisses de notre Unité en est peut-être le plus beau signe.

Saint-Pierre-de-Vérone

Dans un psaume que nous connaissons bien, il est dit: «Si je traverse des passages difficiles, je ne crains pas, car tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure». Mgr Lapierre, aujourd’hui, vous êtes pour nous signe du Christ pasteur qui nous accompagne dans ce passage difficile, nous guide, nous rassure et nous invite à nous tourner vers l’avenir avec confiance. L’Esprit nous devance, nous irons là où il nous conduira.

Saint-Pierre-de-Vérone


C’est avec Jean Girard, un fils de cette communauté; avec S. Fernande Boucher, S. Lucette Tougas et S. Marie-Thérèse Moreau, trois filles de cette communauté, avec les Soeurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe qui ont longtemps oeuvré ici. C’est tous ensemble que nous voulons rendre grâce à Dieu aujourd’hui pour tout ce qui s’est vécu de beau, de grand et de bon dans cette église. 


Bonne célébration.

dimanche 27 août 2006

Le patrimoine bâti

PATRIMOINE
Texte de Jean-Pierre Fourrez

Voici mon projet dans le cadre des travaux qu'entreprend le Comité sur la caractérisation de Saint-Armand.
En 1999, j'ai eu un coup de coeur pour une vieille demeure (dont je parlerai plus en détail dans un autre article). Il fallait être fou pour acheter une maison en sursis et pourtant, sept ans plus tard, je n'ai aucun regret d'avoir plongé dans la restauration d'un morceau d'histoire de Saint-Armand. Malgré les outrages du temps, elle est toujours debout, elle ne demande qu'à survivre, elle a une âme et un caractère bien à elle.

Elle n'est pas la seule à Saint-Armand. C'est pour cela que j'aimerais faire un inventaire du patrimoine bâti et raconter l'histoire de ces vieilles dames qui ont abrité tant de monde et gardé les secrets de tant de joies, de peines et de travail.
J'aimerais, avec la collaboration des amoureux du patrimoine, commencer un « catalogue » des maisons anciennes (19e siècle) ou dignes d'intérêt historique ou architectural. Pour le moment, je n'ai pas de plan précis sinon de les prendre une par une, de trouver de la documentation, des photos, des actes notariés, des anecdotes sur leurs occupants, etc. Si vous habitez une de ces maisons, appellez-moi au 450-248-2102. J'aimerais tant que ces maisons ancestrales ne soient pas oubliées.
Tous les renseignements que je pourrai trouver sur ces maisons seront également publiés dans le journal Le Saint-Armand.

Le FeFiMoSa est maintenant sur le Web



L'équipe du FeFiMoSA
Photo : Édouard Faribault
On pourra dorénavant tout savoir via Internet sur l'événement cinématographique de l'année dans le Sud Missisquoi. Le Festival des films... du Monde de Saint-Armand a maintenant son site Web officiel : fefimosa.ca.

Programmation, festivités, historique, tarifs... tout y est, sauf les noms de celles et ceux -- François Renaud, Nicole Dumoulin, François Marcotte et Anne Potvin -- qui recréent bénévolement l'événement pour une deuxième année par amour du septième art, pour faire connaître les cinéastes d'ici et pour soutenir financièrement le journal Le Saint-Armand.

La fin de semaine de la Fête du Travail, cinéphiles, tenez-vous le pour dit, c'est à Saint-Armand que ça se passe!

samedi 26 août 2006

Le Chant des Frontières : pour se faire plaisir


Pour sa troisième édition, le comité organisateur du Chant des Frontières nous annonce la venue à Saint-Armand le 7 octobre prochain de cinq chorales et un groupe musical :

  • la chorale de Saint-Armand,
  • le Choeur des Armands (le coeur désarmant!),
  • les Petits Chanteurs de Granby,
  • l'ensemble Mélogammes (Longueuil) et
  • le Choeur Do Ré Mi (Saint-Jean).

Et le comité prépare un autre événement musical d'envergure pour le printemps 2007...

jeudi 24 août 2006

Halloween, gentille halloween-ne

Halloween, gentille halloween-ne
Halloween, je te plumerais !!!!


Bonjour,

Je m'appelle Marie-Hélène.

J'ai recommencé à faire mes décors d'halloween comme je les faisais autrefois...

Aussi j'invite tout le monde à faire une promenade sur la Falaise
-- coin 7e avenue et La Falaise (via la route 133) --
et à se divertir un peu à la vue du décor :


Réunion de sorcières et autres horreurs


Il se trouve à l'extérieur et dans l'abri d'auto...
Ouvert jour et nuit!!!

Profitez de la fin de semaine pour emmener vos enfants...
Les adultes au coeur d'enfants sont aussi les bienvenus!
Prenez des photos...

Les bonbons ne seront distribués que le soir de l'Halloween ...
donc le mardi 31 Octobre.

mercredi 9 août 2006

Pour souligner le départ de Michel Allaire

Cher Michel,

Le 4 août 2004, tu es débarqué chez nous.  Tu venais de prendre une décision, on s’en doute, difficile voire même très déchirante: celle de quitter l’Afrique.  Cette Afrique où tu avais passé les 34 dernières années de ta vie.  Là-bas, tu avais partagé les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses de tant de personnes. Tu leur avais apporté le témoignage de ta foi...  Une foi enseignée, mais surtout, une foi engagée dans de multiples efforts, souvent audacieux, pour améliorer leurs conditions de vie.  Il n’était pas facile de quitter cette Afrique que tu chérissais tant et que tu chéris encore aujourd’hui.


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Et voilà, il te fallait redécouvrir le Québec.  Ce Québec que tu connaissais assez bien, ayant maintenu des liens étroits, durant toutes ces années, avec les membres de ta famille et plusieurs amis.  Mais ce Québec qui avait aussi tellement changé.  Changé dans sa mentalité, dans ses expressions - il fallait parfois jouer le rôle de traducteur - dans ses innovations technologiques, dans son rapport à l’Église, dans sa façon de situer la tradition chrétienne et de poursuivre la mission confiée par Jésus, celle de faire des disciples.  Un Québec qui avait changé, à bien des égards.


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En bon missionnaire, tu as commencé par observer.  Nous aussi, nous t’avons observé, tu sais! Et nous avons reconnu en toi un homme capable d’émerveillement.  L’émerveillement d’abord devant un gros bol de crème glacée.  À te voir saliver, hiver comme été, devant ce dessert exquis que tu redemandes et redemandes, on se questionne: «Comment t’as fait pour t’en passer durant 34 ans?» Plus sérieusement, on t’a vu t’émerveiller devant la splendeur des paysages de notre région tout autant que devant la bonté, le dévouement et la générosité des personnes qui l’habitent et qui s’engagent, dans nos communautés chrétiennes et civiles, pour les animer.  Souvent, tu as exprimé de l’admiration devant ce qu’ils sont et ce qu’ils font.


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Au presbytère, aux célébrations dominicales ou hebdomadaires, dans les divers mouvements pastoraux et dans les résidences pour personnes âgées, on a apprécié ta simplicité, ta joie de vivre, ton sens de l’humour et ton esprit taquin.  À ta façon, tu es venu nous rappeler que le mot «Évangile» veut dire «Bonne Nouvelle» et qu’il mérite de faire l’objet d’une annonce joyeuse et empreinte d’humanité, d’espérance et de confiance en l’avenir.


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Cette jovialité ne t’a pas empêché toutefois de partager la peine des personnes désespérées, malades ou endeuillée.  Plusieurs personnes ont été touchées par ta compréhension et ta compassion.  Avec douceur, tu as su écouter et proposer un sens aux événements malheureux qu’ils vivaient.  Tu as contribué à ce qu’ils retrouvent un élan nouveau  et le goût de poursuivre le beau et grand projet de la vie.


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Au fil des jours et des saisons, tu nous as permis d’être plus sensibles à la réalité de l’Afrique et à la situation de pauvreté extrême qui prévaut là-bas.  Onze personnes de notre région et deux de l’Ontario ont même eu l’occasion de t’accompagner, l’an dernier, lors d’un voyage au pays de l’homme intègre... le Burkina Faso.  Une expérience inoubliable...  qui leur a permis d’ouvrir leurs horizons et d’élargir leur coeur aux dimensions du monde.  Une expérience qui a même fait des petits... Michel, nous espérons avoir été pour toi un lieu d’accueil et d’atterrissage aidant et enrichissant.  Tu poursuis ton ministère dans trois paroisses de Granby et également à Ste-Cécile-de-Milton.  Tu sais, ce dernier lieu a la réputation de produire des saints...  Puisses-tu leur apporter ton témoignage de baptisé engagé et de prêtre heureux.  Puisses-tu leur apporter aussi... un peu de nous

.

Michel_Allaire_01   Michel_Allaire_15


Bonne chance dans ce nouveau défi. 
Nos prières t’accompagnent!

Célébration en plein air, le 30 juillet 2006
Paroisse Saint-Philippe de Philipsburg

Texte : Angèle Daneau et Danik Savaria
Photos : Starweb

 

jeudi 27 juillet 2006

Le chemin Saint-Armand

PAYSAGES

Chemin Saint-Armand

Le chemin Saint-Armand :
parfaitement intégré
au moindre méandre de notre paysage.
Dans cet article, j'ai l'intention de (re)découvrir avec vous le chemin Saint-Armand : ses courbes et ses buttes apaisantes (gens pressés, s'abstenir), ses paysages bucoliques, les traces qu'y ont laissées plus de deux cents ans d'histoire et les gens qui nous y accueillent par affaires, par amitié ou simplement pour parler de la pluie et du beau temps qui passe.


La commission reconnaît l'importance de préserver la beauté et la quiétude du chemin de Saint-Armand qui offre des vues diversifiées sur le paysage agricole et forestier des collines environnantes et qui fait partie du circuit touristique « Tranquillité légendaire » et du circuit « Paysage pittoresque » de la MRC.

Avis 34 - La commission est d'avis que le chemin étroit et sinueux de Saint-Armand contribue à la qualité de son paysage identitaire. Des fardiers circulent toutefois sur ce chemin, ce qui occasionne des conflits d'usage. Elle invite donc la municipalité de Saint-Armand à travailler de concert avec le ministère des Transports afin d'améliorer la sécurité du chemin Saint-Armand et la quiétude des lieux, dans le respect des caractéristiques paysagères qui en font un attrait touristique reconnu par la MRC de Brome-Missisquoi et partie intégrante des circuits « Paysages pittoresques » et « Tranquillité légendaire ».

mercredi 31 mai 2006

Philipsburg : 160 ans, officiellement

Pour souligner le 160e anniversaire de Philipsburg, nous reproduisons un article paru il y a dix ans dans The RECORD, Tuesday, August 27 1996, sous la signature de Thelma Rhicard.

Philipsburg celebrates its 150th anniversary

On June 30, the Village of Philipsburg celebrated their 150th Anniversary with a Canada Day service at the United Church. 1846-1996. It was well attended by folks from several towns. Rev. Brett Anningson officiated and the chairperson of the anniversary committee. Velma Symington gave the following address on "The History of Philipsburg." Other administrators are: Jacqueline Morin, Normand Paquin and Paul Morin. Members are: Jacqueline Boulet, Nicole Dufour, Marjorie Hewitt, Dietrich Kruger and Jeanine Kruger.

Explanation of the Philipsburg Logo by the winner of the Logo contest: Mr. Deitrich Kruger from Philipsburg.

The BLUE background represents Lake Champlain.
The CROSS refers to our ancestors who brought christianity to the region; and to our three churches and religious communities.
The two COLUMNS represent the marble quarry and its tradesmen.
The WHEEL tells about Eaton's ancient carriage factory.
The SAILBOAT and the FISH are for sports and recreation.
The SUN refers to the beautiful sunset on the lake.
The MAPLE LEAF represents the maple sugar industry and our magnificent Indian Summers.
The BIRDS as the wild goose, the Quebec snow-owl and the cardinal for our famous bird sanctuary.

The earliest agricultural lands were developed by the Best and the Hyatt families, in the emplacement of today's Lakeside farm. The Sixby farm is now the Wade farm. And the Millar farm, the Litgens farm.

From Missisquoi Bay, our village came to be known in 1809 as Philipsburg, before becoming officially incorporated in 1846 as the "Village of Philipsburg".

The first house to be built in Philipsburg in 1784, was the log cabin, still located near the Park on the lakeshore. The second house, erected in 1794, is also of historical importance, since it was inhabited by our two and only representatives in the House of Commons, Ralph Taylor in 1829 and Fred Kay in 1945.

But as far back as 1754, European settlers had chosen Philipsburg as a strategic post to develop trade and commerce, following the lead of Samuel de Champlain, who in 1609, had explored the lake thereafter named in his honor.

However, it is worthwhile to remember that the original and earliest settlers wer neither the French nor the English but the Abenaki people, who from time immemorial, have inhabited the land around Missisquoi Bay, where they still live.

In 1784, the American colonists uprising against the Crown was opposed by the "United Empire Loyalists" who wished to remain loyal to the Crown. Most Loyalists had to flee. Some of them, under the leadership of John Ruiter, from New York, found refuge north of the border and settled at Missisquoi Bay; this in spite of the opposition of the Canadian authorities, who for a while, stripped them of their land rights and of their pensions.

As modern road transportation expanded, replacing waterway, Philipsburg began to decline as the region's economic center. However, it remained a key post on the new highway linking Montreal, St-Jean, St. Albans, Burlington, Boston and New York.

But the major economic force in Philipsburg was its marble quarry. The quarry was known world over for its quality products. The marbled used in the construction of the Parliament buildings in Ottawa, as well as in many public buildings in Montreal and other cities around the world, came from Philipsburg.

In 1960, economic circumstances forced the quarry to close down, inflicting a fatal blow to Philipsburg's economy. But as if to remind us of our past, the foundation of several houses in the village still show marble blocks which came from the quarry.

Submitted by Thelma Rhicard.