samedi 15 novembre 2003

De Marie-Hélène Guillemin Batchelor

Un très Joyeux Temps des Fêtes à tous.

J'aimerais partager avec vous un moment de bonheur :
le spectacle d'un coucher de soleil (encore un !!!)
sortant d'un front de nuages noirs
où cette dernière grosse pluie du début novembre
a déferlé et grossi notre lac d'une belle hauteur
pour cette saison de l'année.



Cet arbre magnifique sur la rue Champlain
a normalement les pieds hors de l'eau,
sauf au printemps,
mais pendant cette pluie les vagues ont gelé
créant un joli monstre plein de dents acérées...

Marie-Hélène
munie d'un horrible appareil jetable...

Je retourne de ce pas hiberner
pour ne pas perdre mon beau surnom
de la belle (!) au bois d'Armand.

lundi 15 septembre 2003

Saint-Armand en arrière-plan

Tiré des archives 
de Saint-Armand-sur-le-Web

Des oeuvres de fiction qui ont été inspirées par Saint-Armand.

LE PONT
Guy Edoin, Canada, 2004, fiction, Court métrage, 35 mm, couleur, 13 minutes, V.O. française, avec Catherine Bonneau, Patrick Hivon et Sarah Gravel

Par un jour de printemps, un frère et une soeur tentent d'aller noyer leur soeur « mongole » sous un pont couvert. Le destin voudra qu'une jeune fermière y fasse traverser sa vache au même moment. Un fait est : personne ne peut traverser ce pont sans voir son existence changer à jamais.

A couple with a wheelchair-bound young girl stop by a shallow river, where they struggle to commit a monstrous act. Set against a beautiful pastoral setting that harbours its own brutality, Le Pont is a disturbing tale of immoral lust and its consequences. - Liz Czach (TIF)

Production: Metafilms inc.
Ventes/Sales: Cinéma Libre




LES FLEURS SAUVAGES

Jean-Pierre Lefebvre, Canada, 1982, 152 minutes (3)
Photo : ARRQ
Simone a 70 ans. Comme à chaque été, elle quitte la pension où elle habite pour aller passer une semaine à la campagne, chez sa fille Michèle et sa famille.

La première projection canadienne du film eut lieu ici, au sous-sol de l'église Notre-Dame-de-Lourdes. Sara Mills et Michel Louis Viala de l'atelier Pluriel singulier font partie de la distribution.
Prix de la Critique internationale, Festival de Cannes, 1983
Le film est distribué par Cinéma libre où on peut aussi trouver Les Maudits Sauvages, Les Dernières Fiançailles, Le Jour S... et Alfred Laliberté.
Cinéma libre : 460, Ste-Catherine Ouest, bureau 500, Montréal H3B 1A7.
Téléphone (514) 861-9030. Télécopieur : (514) 861-3634.
Courriel : clibre@cam.org
Site web : www.cinemalibre.com

vendredi 1 août 2003

Église Notre-Dame-de-Lourdes


Église Notre-Dame-de-Lourdes Paroisse Notre-Dame-de-Lourdes
590, chemin de l'Église
Saint-Armand
J0J 1T0
Unité pastorale des Frontières
Danik Savaria, prêtre-modérateur
26, rue de l'Église, Bedford
248-3347
frontieres@bellnet.ca
Nef de l'église Notre-Dame-de-Lourdes
LIENS/LINKS

  • Site de l'Unité pastorale des frontières

  • Notes sur l'église Notre-Dame-de-Lourdes (Inventaire des lieux de culte)

  • La chorale, un article du journal Le Saint-Armand

  • Diocèse de Saint-Hyacinthe

  • dimanche 15 juin 2003

    La baie Missisquoi entre deux eaux

    Cliquez pour un agrandissement
    Une des beautés et des richesses naturelles de Saint-Armand et de Philipsburg, c'est la baie Missisquoi. Extension du Lac Champlain qui s'étend de tout son long chez nos voisins du sud, entre l'État du Vermont et celui de New York, la baie Missisquoi est à cheval sur la frontière; la partie canadienne ne compte que pour 7% de la surface totale du lac.
    Malheureusement, c'est une richesse empoisonnée par les eaux usées, le phosphore et autres polluants agro-industriels qu'y charrie son bassin versant de chaque côté de la frontière. Les conséquences sont dramatiques pour les riverains et les villégiateurs, qui doivent maintenant se contenter de rêver à la baignade et imaginer des histoires de pêche miraculeuse.
    Bassin versant Québec-Vermont de la baie Missisquoi
    Nous pouvons espérer cependant un renversement progressif de la situation. Parce que ces dernières années, des gens ont décidé de s'impliquer, de prendre les choses en main et d'agir, tant au niveau local qu'aux niveaux national et international.
    À Saint-Armand, des organismes comme La Corporation bassin versant Baie Missisquoi et Conservation Baie Missisquoi s'affairent à mettre en place des mesures concrètes pour, notamment, dépolluer la rivière aux Brochets (l'un des trois cours d'eau du bassin versant, avec la rivière La Roche et la rivière Missisquoi; ces deux dernières se déversent du côté américain de la baie).
    Aux niveaux national et international, ce sont les gouvernements et la Commission internationale mixte qui agissent. Parmi leurs réalisations importantes, il y a eu, il y a moins d'un an, une entente entre les gouvernements du Québec et du Vermont pour réduire le phosphore dans la Baie Missisquoi.
    Cliquez pour un agrandissement
    Le fait qu'il s'agit d'eaux internationales ne simplifie rien. Ainsi, à la frontière, du côté américain, il y a un pont-jetée entre Swanton et Alburg, que les Américains veulent reconstruire cette année (2003). Depuis sa première construction, «la jetée de remblai a eu pour effet d'empêcher le nettoyage naturel de la baie Missisquoi qui, depuis ce temps, est victime d'une sédimentation accrue à un point tel que l'on voit se poindre le jour où celle-ci se transformera en une vaste étendue marécageuse.» (Serge Leclerc, journal L'Avenir & des Rivières)

    Notre site Ici la baie Missisquoi >>>

    Une randonnée en canot sur le lac Champlain
    Et, pour le plaisir...
    Chronique d'une randonnée en canot sur le Lac Champlain :
    Manthey's Champlain Cruise (Texte en anglais illustré de cartes et de superbes photos)


    Illustrations --
    Photo du début : Robert J. Galbraith -- Photo de la fin : David Manthey, septembre 2001 -- Carte postale du pont Swanton-Alburg tirée de Penny Postcards from Vermont sur le site USGenWeb Archives (il y a là beaucoup d'autres cartes postales pour les nostalgiques...) -- Carte du bassin versant de la baie Missisquoi tirée de The Lake Champlain Basin Atlas.

    jeudi 15 mai 2003

    Ici le pacte rural

        [03.08.05]
        Pas de projets pour 2003 -- Les besoins et les idées de projets ne manquent pas : les résultats de la consultation locale en font foi (voir ci-après). Pourtant, Saint-Armand ne présentera pas de projets dans le cadre du Pacte rural en 2003. Les critères de sélection du CLD Brome-Missisquoi spécifient que « les projets soumis doivent obligatoirement obtenir une partie de leur financement des municipalités concernées ». Or, la municipalité de Saint-Armand n'a pas de fonds disponibles à cette fin cette année, a-t-on appris lors de l'assemblée publique du 4 août 2003. JT


      « Le pacte rural constitue la pièce maîtresse de la Politique nationale de la ruralité. Il s'agit essentiellement d'une entente entre le gouvernement et chacune des MRC à caractère rural en vue de soutenir et renforcer le développement des milieux ruraux. Les MRC signataires sont responsables de gérer l'enveloppe du pacte applicable à leur territoire. Les modalités du pacte sont flexibles et adaptées aux spécificités de chacun des territoires. » (Portail gouvernemental de la Montérégie)

      Dans Brome-Missisquoi, seuls les organismes suivants peuvent maintenant présenter des projets : municipalité, organisme municipal ou MRC; organisme sans but lucratif incorporé ou coopérative; organisme public des réseaux de l'éducation, de la santé ou des services sociaux. Les axes de développement et les priorités exprimés lors des consultations (voir ci-après) seront déterminants lors de la sélection. De plus, les projets soumis doivent obligatoirement obtenir une partie de leur financement des municipalités concernées. (Selon le document intitulé Critères de sélection, publié par le CLD de Brome-Missisquoi)

      La date limite pour déposer les demandes de projets est le 30 septembre 2003. Les autres critères d'admissibilité sont énumérés dans un article du journal local L'Avenir & DesRivières, édition du 5 juillet 2003.

      Voici les résultats de la consultation locale, tels que publiés par le CLD Brome-Missisquoi :


      Axes
      de développement
      Priorités
      par axe
           Idées de projets
           émises lors de la consultation
      Axe 1 :
      Améliorer la vie collective des citoyens
      Priorité 1 :
      Créer des outils et des lieux de rencontres et d'activités

      Priorité 2 :
      Garder les services communautaires et sociaux qui sont en danger de disparaître
       


      • Ouvrir un café-rencontre
      • Établir un lieu pour activités
      • Créer un journal pour diffusion intra municipale
      • Créer un site Internet
      • Maintenir la garderie ouverte
      Axe 2 :
      Développer l'offre touristique
      Priorité 1 :
      Développer l'infrastructure (signalisation, bureau touristique)Priorité 2 :
      Développer le patrimoine et la culture

      • Avoir un bureau touristique qui informerait les touristes de ce qui se fait à Saint-Armand, des endroits à visiter, des cours à suivre, etc.
      • Développer la signalisation pour le vélo\ transport\ la marche pédestre
      • Publier de la documentation sur l'architecture et le patrimoine de Saint-Armand
      • Créer un circuit historique
      Axe 3 :
      Améliorer l'environnement
      Priorité 1 :
      Améliorer le lacPriorité 2 :
      Améliorer la circulation dans la municipalité

      • Créer des corvées de nettoyage des berges de la baie
      • Nettoyer, dépolluer l'eau de la baie
      • Aménager un site pour la baignade
      • Reconfigurer les panneaux de signalisation pour mentionner la circulation lourde
      • Favoriser l'accès des routes aux piétonniers (assurer qu'elles soient sans danger)
      • Détourner la circulation lourde qui passe actuellement dans le village sur 3 km
      Axe 4 :
      Stimuler et promouvoir l'achat local des produits de Saint-Armand et des environs
      Priorité 1 :
      Marché public inter-municipal pour promouvoir l'agroalimentaire

      Priorité 2 :
      Améliorer la structure de l'agriculture vers une agriculture durable mais aussi diversifiée

       

      Source : Résultats de la consultation du secteur Ouest de la MRC Brome-Missisquoi, p. 5
      Document du CLD Brome-Missisquoi, daté du 5 avril 2003 : merci à Mme Tania Szymanski, conseillère en développement rural au CLD, de nous avoir aimablement fourni la documentation.
      Renseignements sur le Pacte rural en Montérégie   >>>
      Renseignements sur le pacte rural dans la MRC Brome-Missisquoi   >>>

    mardi 1 avril 2003

    Nigger Rock, mythe ou réalité?

    On croit que ce bâtiment en ruine aurait servi de chapelle pour les Noirs. [R 07.06.25]
    Chemin Luke, sur une terre privée près de la frontière, il y aurait des vestiges d'un ancien cimetière d'esclaves noirs, le seul du genre au Québec, connu sous le nom de Nigger Rock. Le site a fait l'objet d'une étude, Enquête sur un cimetière d'esclaves noirs en Estrie, par Roland Viau, un chercheur universitaire.
    Malgré qu'il ait été officiellement reconnu comme historique par la municipalité et qu'on lui ait dédié une plaque commémorative, le lieu n'est pas encore formellement identifié ni protégé. Le Centre historique de Saint-Armand voudrait que l'endroit soit désigné site archéologique.

    En octobre 2003, Roland Viau fait paraître un livre dans lequel il démontre l'importance du site : Ceux de Nigger Rock. Il n'en faut pas moins pour que les propriétaires des lieux fassent enfin connaître ouvertement leur point de vue. Dans un article en ligne intitulé L'histoire de Nigger Rock reste à écrire, Charles Benoit découpe l'argumentation de Roland Viau, en fait ressortir les failles et exige plus de rigueur historique de la part de son auteur avant de battre la campagne.
    Un condensé du texte de Charles Benoit est repris dans la section Libre opinion du journal Le Devoir, édition du vendredi, 14 novembre 2003, auquel Roland Viau fait écho le lundi, 24 novembre suivant, sous le titre : Retour au Nigger Rock. Les deux antagonistes s'entendent au moins sur un point : l'histoire du Nigger Rock reste à écrire...

    Elizabeth Yeoman élargit considérablement le débat dans son article ... Memory, Counter-Memory and Historic-Trauma en nous amenant à réfléchir sur « the difficulties and possibilities of a community that encompasses black, white, francophone and anglophone and that belongs both to Québec and to Canada. The [St. Armand Slave Cemetery] campaign forces a rethinking of all of these categories and makes possible a different vision of historical and present day relationships in Canada. »

    Articles en ligne sur le Nigger Rock :

    L'esclavage au Canada français :

    L'esclavage au Canada anglais :

    Photo : Matthew Farfan, Township Heritage WebMagazine

    La Seigneurie de Saint-Armand (1748-1763)



    L’addition des territoires entiers des seigneuries de Boisfranc (E) au nord, de Lusignan (D) au centre, et de Beauvais (C) au sud, et d’une parcelle de Dagneau-Douville (37), donna naissance le 23 septembre 1748 à la nouvelle seigneurie de Saint-Arman (EDC). Ces trois territoires avaient été remis au Domaine royal en mai 1741.

    Elle fut octroyée par le comte Rolland M. Barrin et François Bigot, gouverneur et intendant du Québec.

    Cette seigneurie reconstituée fut cédée le 23 septembre 1748 à M. Nicolas-René Levasseur. Ce sieur, né à Dunkerque en France le 16 février 1707, décéda à Aubagne également en France, le 2 août 1784. Il exerça en Nouvelle-France le métier de constructeur de bateau pour le compte du Roi.

    À son arrivée au Canada, on lui confia la direction du chantier naval de Québec et on l’appointa inspecteur des bois et forêts, occupation complémentaire à son métier de constructeur de navire. C’est dans l’exercice de cette fonction qu’il prospecta les forêts de la région du Lac Champlain, en quête des bois nécessaires à la construction de navires faisant généralement de 500 à 700 tonneaux.

    Vers 1749, il construisit un moulin à scie au pied de la première chute de la rivière Missisquoi à Swanton. Il y débitait les poutres extraites des forêts environnantes et les expédiait par flottaison à ses chantiers de Québec.

    Cette seigneurie fut l’un des trois domaines seigneuriaux, avec ceux de Lacolle (Q) et de Foucault (I), qui eurent à subir d’importantes amputations lors de l’Indépendance des Etats-Unis.

    La superficie de la seigneurie de Saint-Armand (EDC) fut alors réduite à environ un quart de ses dimensions d’origine, abandonnant à l’État du Vermont quatre lieues et demie au sud du 45e parallèle sur les six qu’elle détenait précédemment.

    Bien qu’elles proviennent de l’addition des seigneuries de Boisfranc (E, de Lusignan (D), de Beauvais (C) et d’une partie de Dagneau-Douville (37), les données topographiques de la seigneurie de Saint-Armand (EDC) débordent les limites qui leur avaient été consignées antérieurement.

    On ajouta à la nouvelle seigneurie une lieue sur le côté sud pour former un territoire de six lieues de façade par six lieues de profondeur. Ses limites se terminaient là où étaient les bornes de l’éphémère seigneurie de Boisfranc (E), soit à une lieue et demie en haut de l’embouchure de la Rivière-aux-Brochets.

    Au sud, on retrouvait la ligne nordique de la seigneurie voisine de Dagneau-Douville (37). À l’est, on repérait des terres non concédées, les futurs Townships de Sutton. Les rives de la Baie Missisquoi et du Lac Champlain bordaient le côté ouest. Elle côtoyait également les frontières des seigneuries de Sabrevois (G) et Noyan (H).

    En réponse à sa demande initiale de concession présentée par le sieur Levasseur, une décision favorable signée par le comte de la Galissonière et François Bigot, respectivement commandant général et intendant de la Nouvelle-France, confirma la supplique en ces termes :

    « Suite à la pétition présentée à nous par le sieur Nicolas-René Levasseur, constructeur de bateaux dans cette colonie, priant qu’il sera satisfait d’être agréé propriétaire d’une superficie de terre de six lieues de façade le long de la rivière Missiskouy, au Lac Champlain, par trois lieues de profondeur sur chaque côté de celle-ci, lesquelles six lieues de façade à être prises à une distance de trois lieues en remontant.

    « Lui sont également accordés les droits de haute, moyenne et basse justice, et les droits de pêche, de chasse et de commerce avec les Indiens sur toute la seigneurie. Il devra toutefois réserver à Sa Majesté le bois de chêne pour la construction des bateaux et devra signaler au Roi les mines et minéraux trouvés sur sa propriété, l’obligation de lui remettre tous les terrains jugés nécessaires à la construction de forts, batteries, places d’armes, magasins et ouvrages publics ainsi que le bois de chauffage pour la garnison des forts, sans être tenu à aucun dédommagement. »

    On constate également qu’elle arborait une nouvelle façade de six lieues avec regard sur le lac : « Desdites lieues de façade à prendre à huit arpents au-dessous de la première chute qui se trouve à trois lieues dans la profondeur de ladite rivière en remontant cette même rivière Missiskoui. »

    La défaite militaire de Québec mit forcément un terme à la construction de bateaux en Nouvelle-France. Lorsque la colonie fut conquise en 1760, le nom de Levasseur, maître constructeur, apparut sur la liste des passagers retournant en France.

    En 1763, Levasseur liquida finalement son aventure en terres d’Amérique et céda les titres de sa seigneurie de Saint-Armand (EDC).

    Source : Philippe Fournier, Les Seigneuries du Lac Champlain, p. 84-86. Reproduit avec la permission de l'auteur.

    La coseigneurie de Saint-Armand (1763-1789)

    En 1763, Nicolas-René Levasseur liquida finalement son aventure en terres d'Amérique et céda les titres de sa seigneurie de Saint-Armand (EDC).

    Son éloignement du domaine l'incita à s'en départir contre une modique somme d'environ 2 000 $. On y lit : « Acte de vente, ce 17 novembre 1763, par Alexandre Saint-Hilaire de la Rochette, au nom et comme procureur de Nicolas-René Levasseur et dame Marie-Angélique Just, son épouse, à Henry Guynand, négociant de Londres, acceptant pour lui, Jean Passelier et John Henry Eberts, banquiers à Paris, le fief et seigneurie de Saint-Armand. »

    Une revente survint le 23 mai 1766 impliquant M. Guynand et MM. William McKenzie, Benjamin Price et George Fulton.

    Vingt ans plus tard, la fiducie de feu William McKenzie céda à James Moore le quart des intérêts que le défunt détenait dans la seigneurie. La transaction est ainsi consignée : « Acte de vente, en ce jour du 4 avril 1786, par MM. Thomas Allen, Robert Mackay et John Grieg, marchands de Londres, agent des biens et effets de MM. John Marland, Edward Stewart et Robert Boyd, associés survivants de M. Robert Allen, à M. James Moore, d'un quart du fief et seigneurie de Saint-Armand, qui appartenait à M. William McKenzie. »

    La même journée, un second contrat céda un second quart à M. James Moore : « Acte de vente par MM. Thomas Hill, marchand de Londres, et Robert Hankey, banquier de Londres, syndics des biens et effets de M. Benjamin Price, à M. James Moore, d'un quart du fief et seigneurie de Saint-Armand. »

    Peu après, survint une vente par le syndic de la propriét de Benjamin Price, ce qui doubla les intérêts détenus par M. James Moore dans la coseigneurie.

    Une autre vente fut conclue le 4 juillet 1786 entre le même Moore et Thomas Dunn, concernant les trois-quarts indivis que possédait le premier dans la seigneurie de Saint-Armand.

    Une nouvelle transaction paraphée le 11 février 1787 par les héritiers de George Fulton, fit basculer le quart indivis restant de la seigneurie de Saint-Armand dans le patrimoine terrien de M. Thomas Dunn. On y lit le paragraphe suivant : « Acte de vente par Peter Geddes, sergent du 4ème bataillon de l'Artillerie royale de Sa Majesté et Hélène Fulton, légataire de George Fulton, d'un quart indivis du fief et seigneurie de Saint-Armand. »

    Les derniers titres de propriété manquants à l'Honorable Thomas Dunn furent acquis dans ces termes le 12 mai 1789, ce qui fit de lui le nouveau seigneur et seul propriétaire de la seigneurie de Saint-Armand.

    Source : Philippe Fournier, Les Seigneuries du Lac Champlain, p. 86 et 87. Reproduit avec la permission de l'auteur.

    Historical Notes on Morses Line

    Selon un document dactylographié non signé émanant du bureau de Morses Line de Revenu national du Canada, douanes et accise, daté du 10 décembre 1954, année de l'ouverture de ce poste douanier. Source : archives personnelles de Mme Georgette Benoit, que nous remercions pour cette contribution.


    Morses Line doit son nom à un colon, Morse, qui a construit un magasin de cordes sur la frontière vers 1810. Le même édifice abritait un bureau de poste des États-Unis. Le bureau de douane inauguré en 1937 remplaçait celui de Pigeon Hill, où l'agent des douanes devait fournir un bureau à ses frais, à même son traitement annuel de 900 $. Morses Line fait face à une municipalité du Vermont qui porte le même nom.
    Source : Les receveurs, Histoire des douanes et de l'accise au Canada par Dave McIntosh - via Dominique McNeely, gestionnaire des communications à l'Agence des douanes et du revenu du Canada
    For anyone who has seen this small village at the beginning of this century the change is such that it would be hardly recognizable.

    Morses Line takes its name after a certain Morse, grand father of the real pioneer who has founded and developped this village and who the older ones will recall the late J. M. Hill.

    This outstanding businessman of his time took over the first line store build by his grand father around 1850 and build up such a trade that people would come from as far as thirty miles with horse and buggie to benifit of all the advantages of such a trade post. At that time the Customs services were limited to the railway centres therefore the many roads leading to the boundry both sides were considered quite safe for a little bit of smuggling.

    Morses Line is also proud of the first telephone service in this vicinity. As a matter of fact, as far back as 1906 J. M. Hill had the first telephone company operating as the Hill Telephone, which covered St Armand, Phillipsburg, Franklin and Highgate Ctr with the central located in the line store. This company, after many years of service, was amalgamated by the Bell Telephone in 1930.


    Photo prise lors de l'inauguration du Bureau de l'Office de Douanes canadiennes de Morses Line en 1955. M. Ken Robinson était alors l'officier responsable.
    Source : Album du centenaire de la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes (1878-1978)
    Morses Line as a frontier station is much more recent. In 1928, The Department of National Revenue after long negotiations between the late Fred Kay M.P. At the time and the late Mr Breadner, commissioner of Customs, opened a preventive station in Pigeon Hill, small village a few miles away with the late Wilfrid Gelineau, father of one of the officers at this office. Working twelve to fourteen hours daily and later replaced by officer C. G. Campbell, actual officer in charge of this office who was also assuming the full hours of office until 1937 when the Pigeon Hill station was transfered to Morses Line with a second officer assigned at the new station to cover a service of 16 hours.

    In order to erect this new building, the Government had to expropriate four properties including the old line store which was demolished in 1952, therefore closing another chapter of local history to path the way for further development in this area and improving to a great extend for the staff and the public both in appearance and convenience to the satisfaction of all the officials who wer associated to this realization.

    La caisse populaire de Saint-Armand-Ouest en 14 questions-réponses

    On s'en souvient...

    1. En quelle année la Caisse populaire de Saint-Armand-Ouest a-t-elle été fondée?

      En 1955. L'assemblée de fondation a eu lieu le 27 mai 1955; la caisse populaire de Saint-Armand-Ouest a été officiellement constituée le 20 août 1955.
    2. Combien de membres y avait-il lors de la fondation?

      59 sociétaires ont signé le registre de fondation de la caisse et souscrit, chacun, une part de 5,00 $.
    3. Quel était le salaire du gérant la première année?

      Selon le document de la fondation, « le gérant (M. Eugène Ménard) accepte d'exercer ses fonctions durant les douze premiers mois d'opérations moyennant rémunération de 1,00 $ ».
    4. Nommez au moins trois personnes qui ont fait partie de l'exécutif du Conseil d'administration.

      M. Roger Ménard, président (1955-79)
      M. Albert Gélineau, v.-prés. (1955-69)
      M. Gérard Jean, v.-prés. (1969-71)
      M. Gérard Lussier, v.-prés. (1979-80)
      M. Marcel Rémillard, v.-prés. (1980-85)

      Ont aussi fait partie du Conseil d'administration (par ordre alphabétique) : MM. Jacques Beaulac (1969-1984), Alfred Benoit (1981-85), Gérard Jean (1955-1971), Gérard Lussier (1971-1981), Paul Morin (1962-85), Jacques Pelletier (1984-85), Marcel Rémillard (1978-85) et Marc Tougas (1955-71).

      À l'intérieur du Centre de service, une plaque commémorative leur rend hommage ainsi qu'à tous les autres membres bénévoles élus à la Commission de surveillance et à la Commission de crédit.
    5. À la suite de M. Ménard, qui a assumé la gérance de la Caisse populaire?

      De 1956 à 1960 : Mme Jacqueline Jean. De 1960 à 1962 : Mme Lise Lafleur-Bellefroid. Comme M. Ménard, elles recevaient les clients dans leur maison privée et étaient 'gardiennes de la Caisse'. Des débuts modestes, mais prometteurs.
    6. Dans quelle maison du village la Caisse a-t-elle déjà occupé le deuxième étage?

      Durant son mandat, Madame Jean et son mari ont occupé le logement au 2e étage de la maison de Léo Dupont. La petite histoire se rappelle de l'aventure hasardeuse que furent la montée et la descente du coffre-fort par le grand escalier extérieur... Parlez-en à M. Gaston Dandurand, qui en fut témoin.
    7. Quels événements ont marqué l'année 1962 dans l'évolution de la Caisse?


      M. Paul Morin
      En 1962, la Caisse populaire a emménagé dans l'ancienne gare, dont la municipalité était propriétaire depuis 1959. M. Paul Morin a été le gérant de 1962 à 1985. Il a été assisté pendant plusieurs années par M. Réal Dalpé, à raison de quelques heures par semaine.
    8. Quand la Caisse populaire de Saint-Armand-Ouest a-t-elle eu sa première caissière?

      Mme Lucette Tougas a fait ses débuts à la caisse le 2 octobre 1978, sous la supervision de M. Paul Morin, gérant, et de M. Roger Ménard, président. Elle est demeurée à ce poste jusqu'en novembre 1996. Puis, elle est devenue agent de recouvrement et de réclamation d'assurance à la Caisse populaire de Bedford. En 2003, elle fêtait ses 25 ans de service courtois à la population : Bravo!
    9. En quelle année la Caisse de Saint-Armand-Ouest a-t-elle fusionné avec la Caisse populaire de Bedford?

      Après 30 années de progression et afin de mieux servir sa clientèle, le 1er février 1985 la Caisse de Saint-Armand-Ouest fusionnait avec la caisse populaire de Bedford dont le directeur était alors M. Henri-Paul Bourgeois. Les rencontres en vue de la « création d'une nouvelle caisse et non de l'assimilation d'une caisse par une autre » avaient débuté le 29 août 1984.
    10. Par le suite, comment la population de Saint-Armand a-t-elle été desservie par la Caisse?

      M. Alfred Benoit a été le représentant de Saint-Armand de 1985 jusqu'en avril 2003. La Caisse populaire est alors devenue le Centre de services Saint-Armand. C'est Francine Fréchette qui a continué d'offrir avec courtoisie des services financiers à la population les mercredis, jeudis et vendredis.
    11. Quand les membres du Conseil d'administration de la Caisse populaire de Bedford ont-ils pris la décision de fermer définitivement le Centre de services de Saint-Armand?

      Le 4 janvier 2007, les membres du Conseil d'administration de la Caisse populaire de Bedford ont pris la décision de transférer les activités du Centre de services de Saint-Armand vers le siège social de Bedford. Dans une lettre envoyée aux membres de la Caisse, le directeur général Claude Frenière et la responsable du Centre de services de Saint-Armand en font l'annonce. (Texte de la lettre)
    12. Pourquoi les membres du Conseil d'administration de la Caisse populaire de Bedford ont-ils pris la décision de fermer définitivement le Centre de services de Saint-Armand?

      En mai 2007, le Conseil d'administration de la Caisse populaire de Bedford publie un feuillet rappelant les événements qui ont jalonné L'histoire de Desjardins à Saint-Armand. En présentation, le directeur général, M. Claude Frenière, explique ainsi la décision du Conseil d'administration de la Caisse populaire Desjardins de Bedford : « Devant le fait que le Centre de services de Saint-Armand enregistre, depuis plusieurs années déjà, un déficit annuel de près de 40 000 $, c'est encore une fois aux élus de notre Conseil d'administration qu'il appartient de préserver les meilleurs intérêts de l'ensemble des membres en ramenant vers notre siège social les opérations de Saint-Armand. À titre de directeur général de la Caisse populaire de Bedford, je tiens à dire que je suis convaincu que cette solution est la meilleure et que nous mettrons tout en oeuvre pour prouver à nos membres de Saint-Armand qu'ils doivent se féliciter de la perspicacité des membres de leur Conseil d'administration. » (Autres extraits)


    13. Y a-t-il eu des réactions de la population à la fermeture du Centre de services de Saint-Armand?
      À ce sujet, lire le texte de la lettre ci-après, adressée à Francine Fréchette le jour même de la fermeture -- que nous reproduisons ici avec l'autorisation de la signataire.
      Francine,
      Merci pour toutes ces années de service courtois à la Caisse Populaire. Merci de ton accueil chaleureux et de ces petites attentions personnelles.
      Permets-moi de me reporter en pensée en 1955. Plusieurs d'entre nous se souviennent du sentiment de fierté et de la solidarité des membres fondateurs qui croyaient dans le mouvement Desjardins. Nous avons suivi la progression de notre caisse pendant 30 ans, jusqu'à son 'mariage' avec Bedford.
      Ce jour de fermeture 29 juin 2007 est un jour de deuil. Sommes-nous devenus des robots -- sans âme, sans émotion -- qui assistent à la fermeture de leur Caisse Populaire sans élever la voix...
      Georgette
      pour la famille Benoit
    14. Qu'est devenu le local de la Caisse populaire de Saint-Armand-Ouest?

      Le 410 chemin Luke fut pratiquement inoccupé jusqu'en 2010 sauf lors d'événements ponctuels comme La tournée des 20. Cette année-là, le Conseil municipal en fit le local d'un projet communautaire lancé à Saint-Armand grâce à une subvention du programme fédéral Nouveaux horizons pour les ainés. C'est maintenant un centre de documentation sur l'histoire et la généalogie des familles d'ici ainsi que sur les ressources locales.

      À la veille de l'ouverture de la Station communautaire, le 20 mai 2010, le conseiller municipal Clément Galipeau enlevait la plaque identifiant la « CAISSE POPULAIRE » sur la porte de l'ancienne gare qu'avaient franchie, de 1955 à 2007, des milliers d'Armandoises et d'Armandois pour y faire leurs transactions financières.

    Merci à Mme Lucette Tougas, à Mme Francine Fréchette et à Mme Georgette Benoit pour leur généreuse collaboration à la recherche, à la documentation et à la rédaction.

    samedi 15 mars 2003

    Parlez-moi de Saint-Armand...

    « Saint-Armand (pop. 1 292) -- Saint-Armand est née, en 1999, de la fusion des municipalités de St-Armand, Philipsburg et Pigeon Hill.

    Situé au nord-ouest du lac Champlain, dans la baie de Missisquoi, le hameau de Philipsburg est le plus ancien site de peuplement de la région (1784). En 1788, un dénommé George Titemore, en provenance de l'État de New York, s'établit dans le secteur. D'abord appelé Sagerfield, l'endroit prend le nom de Pigeon Hill en raison du nombre impressionnant de pigeons qui s'y trouvent. Ce territoire a été colonisé par des familles américano-hollandaises originaires du comté de Dutchess dans l'État de New York. Quoique officiellement établie en 1855, on en retrouve une attestation dès 1834, sous la forme de Saint-Armand-Ouest.

    Les Armandois bénéficient d'un environnement charmant avec ses constructions datant du 19e siècle. Sur la place publique, une ancienne gare a été rénovée et convertie en hôtel de ville. Autre point d'intérêt, le pont couvert (1845) sur le chemin Édoin. »
    ... c'est ce qu'en dit le Guide touristique officiel des Cantons-de-l'Est 2003-2004, p. 47



    « Saint-Armand -- La nouvelle municipalité de Saint-Armand a été créée le 3 février 1999. Elle est issue du regroupement de la municipalité de Saint-Armand et de la municipalité du village de Philipsburg. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Saint-Armand; nous vous invitons à consulter aussi la rubrique de l'ancienne municipalité du village de Philipsburg**.

    Bornée au sud par la frontière du Vermont, la municipalité de Saint-Armand se trouve à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Cowansville, près de Bedford. La partie ouest du territoire armandois donne sur le lac Champlain et la baie Missisquoi. Ce territoire a été colonisé par des familles américano-hollandaises originaires du comté de Dutchess dans l'État de New York, qui se sont principalement installées près de la baie Missisquoi. Si le nom de cette municipalité de la Montérégie remonte, sur le plan administratif, à 1855, date à laquelle elle était officiellement établie, on en retrouve une attestation dès 1834, sous la forme St. Armand-Ouest dans le Rapport de l'arpenteur général, année où les limites civiles de Saint-Armand-Ouest ont été fixées. Cette entité avait été précédée, en 1845, par la municipalité de Philipsburg dont l'étendue englobait la paroisse protestante de Saint-Armand-Ouest. Abolie en 1847, elle devenait partie de la municipalité du comté de Missisquoi. (...) Le point cardinal, supprimé en 1993 en raison d'un usage quasi exclusif de la forme Saint-Armand, marquait sans doute la position géographique de l'entité municipale, dans la partie ouest de la seigneurie, alors que Frelighsburg portait jadis le nom de Saint-Armand-Est, qui reflétait son implantation dans la partie est de l'entité seigneuriale.
    **Philipsburg (...) Le 3 février 1999 (...), la municipalité du village de Philipsburg et la municipalité de Saint-Armand se regroupaient pour constituer la nouvelle municipalité de Saint-Armand. L'appellation Philipsburg a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un village correspondant au noyau habité de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité du village de Philipsburg.

    La première attestation connue de ce nom de lieu remonte à 1812, lequel identifiait jusqu'en 1922 sous la forme de Philipsburg East un bureau de poste, en regard de Phillipsburg West, bureau de poste ontarien. Cette dénomination sera reprise en partie pour un hameau établi sur la baie Missisquoi, à la tête du lac Champlain qui le borde à l'ouest, près de la frontière du Vermont, en Montérégie et que Joseph Bouchette consignera sous la graphie francisée de Phillipsbourg, en 1815. Naîtra donc, en 1846, une municipalité de village dont le territoire aura été détaché de Saint-Armand-Ouest, plus à l'est. Le noyau de population initial, composé de Loyalistes américains d'ascendance hollandaise venus du comté de Dutchess dans l'État de New York, s'établit à proximité de la baie Missisquoi, dans le dernier quart du XVIIIe siècle. À cette époque, l'endroit était identifié comme de La Baie. Or, ce contingent compte parmi ses rangs un homme du nom de Johannes Ruyter, connu sous celui de John Ruiter, dont le fils Philip (on rencontre également la graphie Phillip, ce qui explique les formes comportant le l redoublé) acquiert, en 1809, un ensemble de terres dont la position géographique correspond grosso modo à celle de la municipalité.

    L'emplacement stratégique de la localité a largement contribué à son développement commercial grâce aux nombreuses marchandises et produits agricoles des États-Unis, transitant par la baie Missisquoi.
    Source: Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire. »
    ... c'est ce qu'en dit la Banque de noms de lieux de la Commission de Toponymie du Québec.



    Carte : Tourisme Cantons de l'Est

    samedi 1 mars 2003

    LANCEMENT DE SAINT-ARMAND-SUR-LE-WEB

    Les initiateurs de ce site se sont établis à Saint-Armand en 1978, il y a donc 25 ans en cette année 2003. Un coup de coeur nous y a amenés; un coup de coeur qui dure toujours. Et nous trouvons que la région mérite d'être mieux connue : son histoire et son patrimoine, ses richesses naturelles et son développement, les gens qui y habitent et les activités auxquelles ils s'adonnent, les défis qui interpellent la collectivité d'ici au début du XXIe siècle.
    À l'occasion de ce vingt-cinquième anniversaire, nous avons décidé de poser un geste concret pour Saint-Armand. Or, Internet nous apparaît le médium le mieux adapté pour ce faire. Nous voulons faire connaître Saint-Armand aux gens d'ici d'abord, enracinés depuis des lustres ou récemment transplantés, aux jeunes surtout, ceux qui restent et ceux qui n'ont pu faire autrement que de partir; mais aussi faire connaître Saint-Armand aux gens d'ailleurs et de partout qui s'y intéressent -- comme vous, peut-être -- parce qu'ils y sont passé un jour ou parce qu'ils en ont entendu parler... en bien -- par Pierre Foglia, par exemple.
    Au départ, le site est une initiative personnelle. Au départ seulement, pour amorcer le projet. Car, plus Saint-Armand-sur-le-Web deviendra l'affaire de la collectivité, plus le site en sera le reflet. Ce que vous voyez est donc une première étape : elle consiste à trouver tout ce qui existe déjà sur le Web et qui concerne un aspect ou un autre de Saint-Armand, de le regrouper et de le présenter le plus agréablement possible.
    Pour la deuxième étape, nous ferons un appel à tous et à chacun, chacune. Car nous aimerions faire connaître d'autres facettes de la région, publier de l'information inédite (documents, photographies, témoignages...) et faire la promotion des entreprises locales.
    Par exemple, voici quelques sujets projetés :
    • le marbre Missisquoi et les carrières;
    • pèlerinage au Sanctuaire Notre-Dame-du-Laus;
    • hier, Saint-Armand (Saint-Armand-Station, Philipsburg, Pigeon-Hill, Morse's Line);
    • le chemin de fer et les hôtels d'autrefois;
    • l'activité économique au quai de Philipsburg au siècle dernier;
    • les églises et les écoles;
    • le schéma d'aménagement et sa mise en application;
    • ballade sur le chemin Saint-Armand;
    • les produits d'ici;
    • nos entrepreneurs;
    • ... (la liste est ouverte à vos suggestions).
    Nous en sommes là. Mois après mois, vous constaterez les résultats de nos recherches et de votre participation.
    N'hésitez pas à communiquer avec nous.
    Jean Trudeau

    samedi 15 février 2003

    Les vendredis de la Biblio-gare

    Cliquez pour un agrandissement

    Si vous passez dans le village le vendredi entre 17 heures et 20 heures, vous noterez un certain va-et-vient autour de l'ancienne gare. C'est que, depuis un an, une partie de cet édifice historique (à droite sur la photo) a été convertie en 'bibliothèque et centre culturel', et sympathiquement nommée Biblio-gare. On peut y consulter des livres, les emprunter ou même en acheter.

    « Les bibliophiles de la région peuvent participer à des cafés-rencontre où l'on peut apprécier une exposition, visionner un film, s'adonner aux échecs, aux dames ou au scrabble, ou tout simplement rencontrer des amis autour d'une tasse de café dans une atmosphère chaleureuse durant les heures régulières d'ouverture de la bibliothèque, les vendredis, entre 17 heures et 20 heures. L'entrée est libre. Un don serait apprécié. Pour information: 248-4402. »
    Normand D. Paquin, avec la Corporation d'initiatives communautaires, est l'instigateur et l'âme de la Biblio-gare; c'est aussi lui qui a fondé et qui anime la Bibliothèque Missisquoi à Philipsburg et La Maison du Livre à Stanbridge-Station. Ce gars-là croit aux vertus de la présence de la culture dans les petites localités, et ça se voit.

    Photo : reproduite via la page Web de Samantha Pelletier, école Mgr-Desranleau.

      Mise à jour
      La Biblio-gare a été fermée en 2005 ainsi que la bibliothèque de Philipsburg. Normand Paquin s'occupe maintenant de la Maison du Livre, route 202 à Stanbridge-Station.

    samedi 1 février 2003

    Les autres Saint-Armand

    Tiré des archives 
    de Saint-Armand-sur-le-Web

    St. Armand, USA
    St. Armand, NY -- Dans l'État de New York, à l'ouest du Lac Champlain, il y a un village nommé St. Armand depuis 1844. Selon le Essex County Historical Society Adirondack History Center Museum, on doit son appellation à l'un des premiers occupants de l'endroit, Charles S. Toof, qui avait sa résidence principale ici à Saint-Armand au Canada. Il y a d'ailleurs d'étonnantes ressemblances entre nos deux localités.
    History of St. Armand, NY
    St. Armands Key, FL -- Sur la côte ouest de la Floride, dans la banlieue de Sarasota, la petite île St. Armands Key est reconnue pour son centre commercial circulaire qui abrite une centaine de boutiques et de restaurants haut de gamme, le St. Armands Circle. L'appellation St. Armand découle ici d'une erreur orthographique dans le texte d'un contrat de vente où le nom de famille du premier propriétaire des lieux, Charles St. Amand, est devenu Charles St. Armand. Événement associé : St. Armands Arts Festival. Aucune ressemblance entre St. Armands Key FL et Saint-Armand (Québec) comme en témoigne cette photo.

    Saint-Armand, FRANCE
    Saint-Armand, paroisse de la commune de Bure (France) -- L'église paroissiale de la commune de Bure, dans le Jura, est dédiée à Saint Armand. La tour de l'église remonte à 1454; on y trouve de riches trésors parmi les vases liturgiques et une statue de Saint Armand (NDW : J'aimerais bien trouver une photo de cette statue).

    Qui était saint Armand?

    Tiré des archives 
    de Saint-Armand-sur-le-Web


    Selon le Dictionnaire des saints : « Armand (ou Hartmann), d'origine hollandaise, franciscain, évêque de Brixen, aujourd'hui Bressanone, en Italie du Nord, mort en 1165. Nom issu du germain "hart" (fort) et "man" (homme). Béatifié. Fête le 23 décembre. »

    Selon Croire.com : « Armand, un grand réformateur au XIIe siècle, était originaire de la Bavière et entra dans l'ordre des chanoines réguliers de Saint-Augustin. Il réforma de nombreuses communautés de son ordre, puis devint évêque de Brixen, dans le Tyrol italien. »

    Image trouvée sur eBay


    Les dictons de la saint Armand
    Á la saint Armand, sont mûrs les glands.
    Á la saint Armand, surveille bien tes champs.
    Bise et grand vent à la saint Armand, font mal au froment.
    Planté à la saint Armand, jamais poireau ne sera grand.

    D'où vient l'appellation Saint-Armand?

    Tiré des archives 
    de Saint-Armand-sur-le-Web
    Selon la Commission de toponymie, « on ignore le motif d'attribution de l'appellation Saint-Armand pour désigner la seigneurie dans laquelle la municipalité se situait. »
    « Tout ce que l'on sait, c'est que cette dernière a été concédée en 1748 à René-Nicolas Levasseur (1705?-1784) par le marquis de La Galissonnière. Celui-ci occupait le poste de responsable de la construction navale royale et d'inspecteur des Bois et des Forêts au Canada. Or, suivant une source, le seigneur Levasseur serait né dans un lieu français du nom de Saint-Armand, fait qui n'a pu être confirmé. Toutefois, Levasseur avait un frère prénommé Louis-Armand, commissaire ordonnateur de Rochefort, lieu de naissance probable de René-Nicolas, lequel aurait pu inspirer le nom de la seigneurie, après sanctification. » 
    « D'autre part, il paraît plausible que dans cette partie de la haute vallée du Richelieu on se soit inspiré de l'un des prénoms du célèbre homme politique français, Armand-Jean Du Plessis, cardinal de Richelieu (1585-1642), d'autant plus qu'à cette époque, vers 1748, le nom de la rivière Richelieu était bien établi dans l'usage. »

    « Armand » ou « Saint-Armand » : la marque

    Tiré des archives 
    de Saint-Armand-sur-le-Web

    L'appellation Armand ou Saint-Armand est associée aux marques de commerce les plus prestigieuses.

    Armand de Brignac
    Armand de Brignac, c'est rien de moins que le plus récent champagne sur le marché : disponible à partir de décembre 2006! Une exclusivité newyorkaise importée de France (Cattier de Reims). 300,00 $US...

    Au Canada : La Papeterie Saint-Armand
    Ne la cherchez pas à Saint-Armand, la Papeterie Saint-Armand a pignon sur rue dans le Vieux-Montréal. On y fabrique du papier artisanal avec des matériaux recyclés. David Carruthers y consacre sa vie. Les multiples collections de papiers Saint-Armand ont une réputation internationale : Hand Marbles, Natural Papers, Embossed Papers... On s'en sert notamment en peinture, en arts plastiques et en reliure artisanale.

    En France : Collection Saint-Armand
    Chez Chris & Co, un fabricant d'objets promotionnels, la collection Saint-Armand regroupe des articles de bureau haut de gamme. Que diriez-vous d'un calendrier plumier ou d'un pot à crayons de la Collection Saint-Armand?

    Aux États-Unis : St. Armand's Financial and Tax Services
    Au Massachusett (USA), les habitants de Dracut peuvent faire appel aux services de St. Armand's Financial and Tax Services pour leurs placements ou leurs déclarations fiscales.

    Connaissez-vous ces Armand?

    Tiré des archives 
    de Saint-Armand-sur-le-Web

    Voici des Québécois qui se sont distingués dans différents domaines avec le nom d'Armand :

    Des personnalités internationales ont aussi le nom d'Armand :