samedi 15 mars 2003

Parlez-moi de Saint-Armand...

« Saint-Armand (pop. 1 292) -- Saint-Armand est née, en 1999, de la fusion des municipalités de St-Armand, Philipsburg et Pigeon Hill.

Situé au nord-ouest du lac Champlain, dans la baie de Missisquoi, le hameau de Philipsburg est le plus ancien site de peuplement de la région (1784). En 1788, un dénommé George Titemore, en provenance de l'État de New York, s'établit dans le secteur. D'abord appelé Sagerfield, l'endroit prend le nom de Pigeon Hill en raison du nombre impressionnant de pigeons qui s'y trouvent. Ce territoire a été colonisé par des familles américano-hollandaises originaires du comté de Dutchess dans l'État de New York. Quoique officiellement établie en 1855, on en retrouve une attestation dès 1834, sous la forme de Saint-Armand-Ouest.

Les Armandois bénéficient d'un environnement charmant avec ses constructions datant du 19e siècle. Sur la place publique, une ancienne gare a été rénovée et convertie en hôtel de ville. Autre point d'intérêt, le pont couvert (1845) sur le chemin Édoin. »
... c'est ce qu'en dit le Guide touristique officiel des Cantons-de-l'Est 2003-2004, p. 47



« Saint-Armand -- La nouvelle municipalité de Saint-Armand a été créée le 3 février 1999. Elle est issue du regroupement de la municipalité de Saint-Armand et de la municipalité du village de Philipsburg. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Saint-Armand; nous vous invitons à consulter aussi la rubrique de l'ancienne municipalité du village de Philipsburg**.

Bornée au sud par la frontière du Vermont, la municipalité de Saint-Armand se trouve à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Cowansville, près de Bedford. La partie ouest du territoire armandois donne sur le lac Champlain et la baie Missisquoi. Ce territoire a été colonisé par des familles américano-hollandaises originaires du comté de Dutchess dans l'État de New York, qui se sont principalement installées près de la baie Missisquoi. Si le nom de cette municipalité de la Montérégie remonte, sur le plan administratif, à 1855, date à laquelle elle était officiellement établie, on en retrouve une attestation dès 1834, sous la forme St. Armand-Ouest dans le Rapport de l'arpenteur général, année où les limites civiles de Saint-Armand-Ouest ont été fixées. Cette entité avait été précédée, en 1845, par la municipalité de Philipsburg dont l'étendue englobait la paroisse protestante de Saint-Armand-Ouest. Abolie en 1847, elle devenait partie de la municipalité du comté de Missisquoi. (...) Le point cardinal, supprimé en 1993 en raison d'un usage quasi exclusif de la forme Saint-Armand, marquait sans doute la position géographique de l'entité municipale, dans la partie ouest de la seigneurie, alors que Frelighsburg portait jadis le nom de Saint-Armand-Est, qui reflétait son implantation dans la partie est de l'entité seigneuriale.
**Philipsburg (...) Le 3 février 1999 (...), la municipalité du village de Philipsburg et la municipalité de Saint-Armand se regroupaient pour constituer la nouvelle municipalité de Saint-Armand. L'appellation Philipsburg a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un village correspondant au noyau habité de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité du village de Philipsburg.

La première attestation connue de ce nom de lieu remonte à 1812, lequel identifiait jusqu'en 1922 sous la forme de Philipsburg East un bureau de poste, en regard de Phillipsburg West, bureau de poste ontarien. Cette dénomination sera reprise en partie pour un hameau établi sur la baie Missisquoi, à la tête du lac Champlain qui le borde à l'ouest, près de la frontière du Vermont, en Montérégie et que Joseph Bouchette consignera sous la graphie francisée de Phillipsbourg, en 1815. Naîtra donc, en 1846, une municipalité de village dont le territoire aura été détaché de Saint-Armand-Ouest, plus à l'est. Le noyau de population initial, composé de Loyalistes américains d'ascendance hollandaise venus du comté de Dutchess dans l'État de New York, s'établit à proximité de la baie Missisquoi, dans le dernier quart du XVIIIe siècle. À cette époque, l'endroit était identifié comme de La Baie. Or, ce contingent compte parmi ses rangs un homme du nom de Johannes Ruyter, connu sous celui de John Ruiter, dont le fils Philip (on rencontre également la graphie Phillip, ce qui explique les formes comportant le l redoublé) acquiert, en 1809, un ensemble de terres dont la position géographique correspond grosso modo à celle de la municipalité.

L'emplacement stratégique de la localité a largement contribué à son développement commercial grâce aux nombreuses marchandises et produits agricoles des États-Unis, transitant par la baie Missisquoi.
Source: Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire. »
... c'est ce qu'en dit la Banque de noms de lieux de la Commission de Toponymie du Québec.



Carte : Tourisme Cantons de l'Est

samedi 1 mars 2003

LANCEMENT DE SAINT-ARMAND-SUR-LE-WEB

Les initiateurs de ce site se sont établis à Saint-Armand en 1978, il y a donc 25 ans en cette année 2003. Un coup de coeur nous y a amenés; un coup de coeur qui dure toujours. Et nous trouvons que la région mérite d'être mieux connue : son histoire et son patrimoine, ses richesses naturelles et son développement, les gens qui y habitent et les activités auxquelles ils s'adonnent, les défis qui interpellent la collectivité d'ici au début du XXIe siècle.
À l'occasion de ce vingt-cinquième anniversaire, nous avons décidé de poser un geste concret pour Saint-Armand. Or, Internet nous apparaît le médium le mieux adapté pour ce faire. Nous voulons faire connaître Saint-Armand aux gens d'ici d'abord, enracinés depuis des lustres ou récemment transplantés, aux jeunes surtout, ceux qui restent et ceux qui n'ont pu faire autrement que de partir; mais aussi faire connaître Saint-Armand aux gens d'ailleurs et de partout qui s'y intéressent -- comme vous, peut-être -- parce qu'ils y sont passé un jour ou parce qu'ils en ont entendu parler... en bien -- par Pierre Foglia, par exemple.
Au départ, le site est une initiative personnelle. Au départ seulement, pour amorcer le projet. Car, plus Saint-Armand-sur-le-Web deviendra l'affaire de la collectivité, plus le site en sera le reflet. Ce que vous voyez est donc une première étape : elle consiste à trouver tout ce qui existe déjà sur le Web et qui concerne un aspect ou un autre de Saint-Armand, de le regrouper et de le présenter le plus agréablement possible.
Pour la deuxième étape, nous ferons un appel à tous et à chacun, chacune. Car nous aimerions faire connaître d'autres facettes de la région, publier de l'information inédite (documents, photographies, témoignages...) et faire la promotion des entreprises locales.
Par exemple, voici quelques sujets projetés :
  • le marbre Missisquoi et les carrières;
  • pèlerinage au Sanctuaire Notre-Dame-du-Laus;
  • hier, Saint-Armand (Saint-Armand-Station, Philipsburg, Pigeon-Hill, Morse's Line);
  • le chemin de fer et les hôtels d'autrefois;
  • l'activité économique au quai de Philipsburg au siècle dernier;
  • les églises et les écoles;
  • le schéma d'aménagement et sa mise en application;
  • ballade sur le chemin Saint-Armand;
  • les produits d'ici;
  • nos entrepreneurs;
  • ... (la liste est ouverte à vos suggestions).
Nous en sommes là. Mois après mois, vous constaterez les résultats de nos recherches et de votre participation.
N'hésitez pas à communiquer avec nous.
Jean Trudeau