vendredi 26 août 2022

Tour de 'table'

Lendemain d'un cinq à sept sympathique. Les bénévoles du Café Sans frontières étaient invités à une rencontre amicale. Ils sont venus nombreux souligner le bientôt premier anniversaire du Café communautaire. Idéale soirée fraîche de fin-août, la terrasse s'est animée graduellement. On s'est présenté, on a échangé, on s'est raconté. Entre bénévoles, entre ami.e.s : deux mots qui n'en font qu'un dans ce Café. 

Je n'ai pas pris de photo de l'événement; de toute façon, aucune photo n'aurait pu vraiment rendre l'atmosphère ambiante, me dis-je aujourd'hui... Aucun discours officiel n'avait été prévu non plus. Seul un tour de table avant de se quitter, un tour de terrasse plutôt, pour permettre à chacun.e d'exprimer, de partager sa vision du Café. J'ai vite abandonné de prendre des notes, préférant écouter les témoignages bien sentis et les suggestions pour améliorer la vitalité du Café et en assurer la continuité. J'en ai déduit trois choses.

On aime ce Café. S'y restaurer, échanger, faire connaissance, se raconter...
On aimerait tellement que nos concitoyen.ne.s soient plus nombreux.ses à le fréquenter.
On souhaite que le Café rayonne de plus en plus.

dimanche 21 août 2022

Touchant moment... de Paix

J'ai vécu hier un moment très touchant. À la Grange à livres, un lieu-culte de Saint-Armand, que je visitais pourtant pour la première fois. J'étais venu voir l'exposition d'oeuvres sur le thème des livres au vignoble Clos de l'Orme blanc, petite exposition que m'avaient chaudement recommandée Jean-Pierre et Marie-Hélène, des artistes de chez nous trop peu (re)connu.e.s. Lui, pour que je ne manque pas son étonnante BD géante Le livre et le chien; elle, pour que je voie ses livres devenus d'incroyables oeuvres d'art, fruits de sa patience infinie. 

Si Raôul Duguay a écrit des chansons longues pour [nous] donner le temps d’entendre, cette petite et courte exposition était parfaite pour nous donner le temps d'apprécier chacune des oeuvres exposées. L'une d'elles sur laquelle je m'étais à peine arrêté a fini par attirer mon attention quand j'ai soudainement vu un père et son fils émus aux larmes en la voyant. Le fils en était l'auteur; le père, l'inspirateur. Et j'ai compris pourquoi ils étaient émus en lisant jusqu'au bout le message gravé comme au temps où le livre était de pierre : « Aidez à cesser la guerre dans le monde. Leopold Guay-Keith, 10 ans »