mercredi 27 janvier 2010

Pourquoi les municipalités devraient-elles participer au financement des activités culturelles?

MONSIEUR RONALD LÉGER, ÉDITEUR DU BLOGUE LE BEDFORDOIS SÈME LA CONSTERNATION CHEZ TOUS CEUX QUI VEULENT ENTREPRENDRE DES INITIATIVES POUR DÉVELOPPER DE NOUVEAUX PROJETS POUR LA COMMUNAUTÉ.

Intéressant de lire la lettre de François Renaud, citoyen de Saint-Armand, à monsieur Léger. En acceptant d’investir pour obtenir la tenue d'événements culturels, les conseillers municipaux font enfin preuve d’une vision optimiste et audacieuse...

lundi 25 janvier 2010

« À l'ombre de élus »

Lu dans La Voix de l'Est, édition du 23 janvier 2010
Directrices municipales : ces femmes à l'ombre des élus

[...] Seulement sur le territoire couvert par La Voix de l'Est, on compte une dizaine de petites villes dirigées par des femmes.

À l'ombre des élus municipaux, ce sont elles qui abattent le gros du travail une fois les décisions entérinées par le conseil. Un rôle central, crucial qu'on leur accorde surtout en raison de leur rigueur et de leur polyvalence toutes féminines. Mais pas toujours reconnu à sa juste valeur.

« C'est en effet un poste 'multi-tâches', admet la dg et secrétaire-trésorière de la municipalité de Roxton Falls, Julie Gagné. Il n'y a pas de formation qui existe pour ça. Moi, par exemple, j'étais technicienne en gestion de bureau. J'ai appris sur le tas. On a aussi des formations, des colloques, des congrès de l'Association des directeurs généraux du Québec. Et j'ai une belle équipe. »

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« C'est beaucoup de stress. On dirait que les gens n'ont pas toujours conscience de l'ampleur de nos responsabilités, souligne pour sa part Dominique St-Pierre, dg et trésorière à la Ville de Saint-Pie depuis 2001. Ça demande du leadership et une grande implication. C'est un job difficile physiquement et mentalement. Ça prend un caractère fort pour ne pas se laisser atteindre. Il ne faut jamais rien prendre personnellement. »

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Devant l'ampleur de la tâche de plus en plus lourde en raison des nombreuses exigences gouvernementales, elles oublient bien souvent de compter leurs heures. Surtout quand se pointe la fin de l'année, et le début de l'autre, avec les budgets, les états financiers, la planification et la mise à jour des projets...

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Et ajoutez à cela l'obligation de répondre à plusieurs patrons (les membres du conseil municipal) qui peuvent changer aux quatre ans! « Je vous dirais que ça prend environ six mois d'adaptation. C'est vrai qu'il faut repartir du départ avec les nouveaux-venus, mais ça amène aussi un vent de changement », fait remarquer Mme St-Pierre.

« On est toujours pris en sandwich entre les élus et les employés. Ça demande du temps et de la patience », note pour sa part Marie-Claude Choquette, en soulignant le degré de responsabilités qui accompagne ce poste. « Mais je vois beaucoup plus de côtés positifs que négatifs. C'est plein de variété et de défis. On apprend chaque jour. La clé dans le monde municipal, c'est d'avoir la passion. »

Isabel Authier, Texte intégral
L'article ne cite pas notre directrice générale, Mme Jacqueline Chisholm; reste à savoir si elle se reconnaît dans ce portrait...

mardi 12 janvier 2010

'Vites' et moins 'vites'

Les assemblées publiques du Conseil municipal ont repris leur train-train d'avant les élections, laissant la plus grande place aux 'affaire ordinaires'.

Hors le dépôt du « projet de règlement concernant la rémunération du maire et de conseillers » et l'adoption du « règlement concernant l'imposition de la taxe foncière et des tarifs de compensation pour les services », deux seuls sujets ont fait l'objet de discussions : le refus de la municipalité de Notre-Dame de payer une facture pour une intervention de notre service de sécurité incendie sur son territoire et l'achat de buts pour les patinoires.

Parmi les 'petites vites' dans ce train-train, il y a le dépôt des rapports : rapport des comptes payés et à payer, rapport du chef pompier. Ceux-là ont fait l'objet de quelques questions autour d la table. Quant aux rapports de l'inspecteur municipal et de l'inspecteur en bâtiment, n'en parlons pas : leur contenu est rarement dévoilé, encore moins discuté publiquement. Le rapport des activités de la S.Q. et celui de la MRC quant à eux sont chaque fois vite classés. Sans question. Sans discussion. La MRC et la SQ grugent pourtant une bonne partie du budget de la municipalité...

Et puis, il y a les projets qui impliquent la collectivité. Ils sont généralement relégués à la fin de l'ordre du jour. Hier, le Conseil renouvelait sa contribution à la 4e édition de la série Conservatoire hors les murs, ces concerts classiques qui ont lieu chaque printemps à l'église Notre-Dame-de-Lourdes. C'est le joyau des activités organisées par le Carrefour culturel de Saint-Armand.

Un nouveau projet était également présenté hier (dans la section Affaire extérieure!) : L'international de Saint-Armand : Rythmes et musiques du monde. Dans son intervention, le promoteur, Michel Saint-Denis, nous a appris qu'il voulait donner à cet événement qu'il prévoit annuel la même portée que le regretté FEFIMOSA. Les conseillers se sont dits ouverts à étudier le projet pour lequel une contribution municipale de 5 000,00 $ est demandée. J'ai déjà affirmé que la revitalisation de Saint-Armand passe par des projets rassembleurs et mobilisateurs, même s'ils 'dérangent'. Mais qu'en pensent nos élus? L'accueil qu'ils feront à ce projet nous le dira...

Quant à la période des questions, j'en retiens qu'il faudra encore être très très très patients à l'est du village de Saint-Armand pour voir l'arrivée dans notre campagne d'Internet haute vitesse! Le dossier est maintenant entre les mains de la MRC qui prépare une demande de subvention au MAMROT pour l'implantation de la haute vitesse sur tout son territoire...