dimanche 22 avril 2018

Après quinze ans...

« Pollution de la baie Missisquoi : Où en est-on? », se demande Pierre Lefrançois dans la plus récente édition du journal Le Saint-Armand. Pour nous apprendre qu’en juin prochain, seront rendues publiques « les données permettant d’évaluer l’impact des mesures mises en place et de voir si les cibles visées ont été atteintes ».

Et, citant l’infatigable et persévérant Pierre Leduc qui se dit tout de même encore optimiste :
Nous sommes tous très préoccupés et nous tâchons de trouver la façon de communiquer ces résultats de manière à ne pas décourager la population, les agriculteurs, les gens d’affaires et les élus à qui nous devons dire qu’il faut en faire encore plus. [...] quelques bonnes nouvelles redonneront à tous les intervenants le courage de reprendre le collier et de redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs qu’on s’était fixés et dépolluer finalement la baie Missisquoi.
Pour ma part, comme Pierre Lefrançois, — et ce n’est pas avec gaieté de cœur que je l’affirme —  je suis beaucoup moins optimiste : « Ne nous illusionnons pas... », écrit-il.

En fait, je ne suis pas certain que la réalité ait beaucoup changé depuis le jeûne de Robert Galbrait en août 2003... qui avait fait l’objet d’un article dans le premier numéro du journal Le Saint-Armand, il y a quinze ans, où il était interviewé par Dominique Soulié : M. Galbraith, why did you start a hunger strike?
Your thoughts after 18 days [of this hunger strike]? We know the sun comes up in the morning, we know that gravity pulls you down to the ground. And we know that politicians play games of hide and seek with reality and with responsibility. We’ve seen it for twenty years how the politicians have hid. For example, where are the industrial representatives of these hog farms and this monoculture we’re now overwhelmed by. Where are their representatives ? Where is our MNA, where is our MP, where are our counsellors, where is our mayor ? Like the industrial polluters that hid, all of them have hid. I ‘ve seen no people come to me from this industry or from our political representatives to join us or to give us encouragement or just to be visible, to battle against what I am saying. [...] 

vendredi 20 avril 2018

Missiska : la fromagerie, c’est parti!

C’est aujourd’hui l’ouverture officielle de la Fromagerie Missiska  à Bedford. Bien avant 10 h, on faisait la queue pour marquer l’événement à titre de premiers clients officiels. Premiers produits offerts : fromage en grains artisanal à pâte ferme non affiné et lait entier de vaches Jersey 5 % m.g.

Production locale de la Ferme Missiska de Caroline Pelletier et Paulin Bard de Saint-Armand, à qui nous souhaitons tout le succès qu’ils méritent pour s’être lancés dans cette belle entreprise.

Pour un suivi de leurs activités, voir le compte Facebook et Instagram de la Fromagerie Missiska.

mercredi 4 avril 2018

Un Conseil municipal expéditif

C’était, hier soir, l’assemblée mensuelle du Conseil municipal. Une demi-heure et c’était terminé... sauf la période des questions. Ouf! Il y avait une trentaine de sujets à l’ordre du jour, ce qui, si je calcule bien, donne une minute par sujet en moyenne. Et, de surcroît, la présentation par Monsieur le Maire du nouveau directeur général et secrétaire trésorier de la municipalité, M. Jean-Charles Bellemare.

Tout s’est passé comme si l’assemblée ne servait qu’à ratifier officiellement ce qui avait fait l’objet en coulisse d’informations et de discussions n’intéressant que nos élus locaux. Est-ce là le ‘changement’ qu’on nous promettait au moment des élections et pour lequel nous avons voté?

J’ai profité de la période de questions pour demander que soient rendus publics via le site Internet de la municipalité les rapports déposés et adoptés (précipitamment). Et qu’on puisse y consulter l’ordre du jour des assemblées avant qu’elles n’aient lieu. J’ai cru comprendre qu’on donnerait suite à ces demandes. Et qu’on s’apprêtait même à améliorer certains aspects du site... Opération à laquelle j’ai offert à la Conseillère responsable des communications de contribuer (bénévolement), si l’apport citoyen était sollicité.

Pierre Lefrançois a aussi soulevé la question du développement autour du quai à Philipsburg*. J’ai aimé la réponse de la conseillère Caroline Rosetti : « Mais qu’est-ce qui vous empêche de nous proposer un plan de développement? » Une piste de ‘changement’ fort intéressante...

* Un sujet récurrent... depuis 1975.