Aucun message portant le libellé Internet. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Internet. Afficher tous les messages

jeudi 9 août 2012

C'était il y a plus de 100 ans, tout près d'ici

Une belle surprise dans mes courriels, ce matin...
Ce court message avec une photo de la gare de Stanbridge-Station prise au début du siècle dernier :
Bonjour 
You may wish to add the attached post card view of the station, postmarked 1908, which I recently acquired for my collection. Best regards.
Ross Gray, Lindsay (Ontario)
En 1908, un train reliait Philipsburg et Stanbridge-Station. C'était le Philipsburg Junction Railway. J'ai créé une page dans Saint-Armand-sur-le-Web pour documenter le train de Philipsburg; il y a là quelques photos d'époque, dont deux prises en 1993 par Daniel Poirier du RTL nous montrant les vestiges de la gare de Stanbridge-Station. Une gare très particulière, nous apprenait-il, puisqu'elle avait deux façades! Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai pu qu'imaginer cette gare très particulière...

Mais aujourd'hui, grâce à Internet et à la générosité de Ross Gray, nous pouvons voir la gare de Stanbridge-Station telle qu'elle était en 1908. Plus encore, cette carte postale de sa collection témoigne qu'il y avait beaucoup d'acteurs sur place lorsqu'un train entrait en gare.

Merci beaucoup, Ross!



Pour mieux connaître le train de Philipsburg : Philipsburg Junction Railway




dimanche 7 août 2011

Choisir sa bibliothèque à Saint-Armand

Il y a quelques semaines, la municipalité de Saint-Armand s'est abonnée au Centre Régional de Services aux Bibliothèques Publiques de la Montérégie Inc. pour devenir membre affilié de la bibliothèque Léon-Maurice-Côté de Bedford. Les Armandois peuvent donc fréquenter gratuitement cette bibliothèque au même titre que les Bedfordois.

Mais, le saviez-vous? La Station communautaire abrite aussi une bibliothèque. Modeste, mais surprenante... Résultat d'une collecte de livres effectuée par le CLIC depuis quelques mois. Vous pouvez en toute liberté emprunter ces livres, les échanger, les consulter sur place. Pour le plaisir, tout simplement.

Et pour ceux et celles que ces bibliothèques locale et intermunicipale n'arrivent pas à combler le goût de lire -- et qui ont un accès privilégié à Internet haute vitesse --, il y a la Bibliothèque et les archives nationales où sont offertes une multitude de ressources en ligne.

jeudi 21 avril 2011

Tours de passe-passe

Publié le 21 avril 2011 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Saint-Armand : une quatrième tour de télécommunication

Michel Laliberté
La Voix de l'Est

(Saint-Armand) Une nouvelle tour de télécommunication sera érigée dans la municipalité de Saint-Armand. Elle s'ajoutera aux trois déjà en place qui émettent des ondes pour desservir les cellulaires dans ce secteur.

La compagnie Vidéotron a obtenu mardi soir le feu vert de la MRC de Brome-Missisquoi pour construire une tour de 90 mètres. Dans leur résolution destinée à la Commission de protection du territoire agricole, les maires ont indiqué ne pas s'opposer au projet.

Si la CPTAQ donne également son aval, la tour sera construite dans une zone industrielle où se trouvent des carrières. Elle côtoiera les tours de Bell, Telus et Rogers, toutes en fonction dans un rayon de trois kilomètres, près de la route 133.

Le conseil municipal de Saint-Armand ne s'est pas opposé au projet. La future tour sera dans un secteur de faible valeur environnementale, signale le maire Réal Pelletier. «On n'a pas de beaux paysages dans ce coin-là. Et ça va être loin du village; on ne la verra même pas», a-t-il dit hier en entrevue.

M. Pelletier n'a pu dire si l'entreprise a tenté de s'entendre avec une des compagnies propriétaires des tours existantes dans le secteur pour la partager, évitant ainsi de devoir en ajouter une. Il doute que ces entreprises acceptent de collaborer en ce sens. «Une de plus ou une de moins, ça ne change pas grand-chose pour nous. Ce sont des taxes de plus, environ les mêmes taxes chaque année qu'une maison», a-t-il expliqué.

Que les quatre grandes compagnies de télécommunication imposent leur tour dans notre paysage « de faible valeur environnementale » (comme dans tout le Québec habité), c'est une chose, disons tolérable. Que ces quatre mêmes compagnies, malgré l'accueil que nous faisons à leurs tours, n'offrent pas Internet haute vitesse à 40 % d'entre nous, c'est autre chose. Et tout à fait intolérable. Mais ce qui est encore plus inacceptable, c'est l'attitude complice des autorités locales et régionales qui n'exigent pas en retour d'un permis d'implantation, que tous les citoyens de leur municipalité puissent en bénéficier. Si nos ancêtres avaient été aussi laxistes et complaisants, il n'y aurait encore aujourd'hui ni téléphone, ni électricité dans nos campagnes. Et tout ça, comble du ridicule, pour « les mêmes taxes chaque année qu'une maison »! « Ça ne change pas grand chose pour [vous] », monsieur le maire, mais pour nous, les laissés-pour-compte d'Internet haute vitesse en 2011, c'est révoltant.

MISE À JOUR - 13 mai 2011



MISE À JOUR - 7 juin 2011

Lors de la période de questions de l'assemblée publique du Conseil municipal, hier soir, M. le maire confirme que rien ne va plus avec le projet Internet haute vitesse de la MRC. Il nous assure cependant qu'il cherche toujours comment doter la campagne de Saint-Armand de ce service essentiel. Des pourparlers on repris localement avec Bell pour que la compagnie déjà implantée ici dans les villages de Philipsburg et de Saint-Armand puisse étendre son réseau plus à l'est. On pense pouvoir le faire via le chemin Dutch à partir de Bedford où des travaux sont en cours, en utilisant une technologie mieux adaptée et plus abordable...

dimanche 20 mars 2011

Développement ou dévitalisation?

Pas facile de s'y retrouver...
Dans le journal Le Saint-Armand, la Société de développement de Saint-Armand nous annonce qu'elle reprend ses activités. Objectif : regrouper des investisseurs, décideurs, entrepreneurs qui ont un intérêt commun pour réaliser des projets locaux collectifs et mettre en place une structure pour assurer la réalisation de ces projets. Priorités : revitaliser les infrastructures récréo-touristiques de Philipsburg; implanter Internet haute vitesse partout et de façon équitable; prolonger jusqu'à Saint-Armand la piste cyclable projetée dans la région.

Dans la même édition, La Rédaction sonnait l'alarme dans son éditorial intitulé « Saint-Armand, une municipalité dévitalisée? ». L'équipe du journal y affirme que notre « population vieillit et [que] les jeunes y sont trop peu nombreux pour assurer le renouvellement normal des forces vives de la communauté. Ce qui entraîne inévitablement, à plus ou moins brève échéance, une baisse progressive des services. [Or] lorsque la population cesse de se renouveler, l’extinction guette la communauté. »

La Voie municipale de mars 2011 nous apprend que le Conseil municipal « travaillera sous peu à la création d'une société de développement économique et communautaire locale. Cette nouvelle société sera en mesure d'accepter et de s'occuper des mandats de développement, tant économique que communautaire, que lui confiera le Conseil ».

Dans la même édition de la Voie municipale, nos élus se veulent rassurants : « Malgré ce qui a pu se dire ou s'écrire, la municipalité de Saint-Armand n'est pas, selon le MAMROT, une municipalité dévitalisée. D'autre part, Saint-Armand est éligible à certains programmes et subventions habituellement attribués à des municipalités dévitalisées... »
Deux choses m'ont frappé en lisant ces articles : d'une part, l'incompréhension manifeste et persistante entre l'équipe du journal local (La rédaction) et le Conseil municipal; d'autre part, l'incapacité de nos élus et de nos 'forces vives' de travailler ouvertement et de concert au développement économique de Saint-Armand.

Or, au-delà des stratégies et des oppositions, il y a une réalité : Saint-Armand ne pourra échapper à la dévitalisation sans projets de développement durable inspirants. Et pour que ces projets se réalisent, il faudrait s'unir et mettre le monde de Saint-Armand dans le coup plutôt qu'en discuter en catimini chacun de son bord.

jeudi 29 juillet 2010

Saint-Armand-la-haute ou Saint-Armand-la-basse?

Lors de la dernière séance publique du Conseil municipal, le 5 juillet dernier, j'ai posé pour la xième fois la question : « Peut-on savoir où en sont les démarches pour l'implantation d'Internet haute vitesse sur tout le territoire de Saint-Armand? » Réponse cette fois-ci : « Il y a une bonne et mauvaise nouvelle dans ce dossier. La mauvaise : les demandes de subvention aux deux niveaux de gouvernement ont été refusées, faute de fonds disponibles; nous devons donc abandonner la proposition que nous avait faite Xitel. La bonne : nous avons une autre option, celle de profiter du plan de la MRC qui lance un appel d'offres justement ces jours-ci pour implanter Internet haute vitesse partout où ce n'est pas disponible sur son territoire... »
Vérification faite sur le site de la MRC, il faudra attendre encore au moins trois an :
Le présent appel de proposition a pour objet de rendre accessible le service internet haute vitesse (IHV) aux endroits décrits (portes non desservies) dans un délai maximum de 24 mois suivant la signature du protocole d’entente avec le Ministère des Affaires Municipales et de l’Occupation du Territoire (MAMROT).
Dépôt des propositions : 3 août 2010. Si nous sommes chanceux, le protocole d'entente (lire l'obtention de la subvention) devrait suivre dans un an; pas avant puisque, selon le maire de Saint-Armand, il n'y a plus de fonds disponibles cette année dans le programme Communautés rurales branchées. À Saint-Armand, il y a bel et bien deux classes de citoyens depuis quelques années : les 60 % de privilégiés de l'ouest qui ont accès à la haute vitesse et les 40 % de l'est qui doivent se contenter du « dialup » ou basse vitesse par téléphone, tout en payant les mêmes taxes foncières et souvent plus cher leur fournisseur Internet pour un service cent fois plus lent... Après six ans de démarches infructueuses et parfois coûteuses, le Conseil municipal de Saint-Armand baisse les bras et s'en remet à la MRC. Qu'en pensent les citoyens? J'aurais bien aimé que notre maire donne suite à son intention mainte fois répétée de consulter la population à ce sujet... Peut-être aurait-il pu alors nous expliquer comment il se fait que des fonds provinciaux seront disponibles pour la MRC mais pas pour la municipalité de Saint-Armand. 'Si la tendance se maintient', dans quelques dizaines d'années, le dernier pouvoir démocratique local qu'il nous reste -- le pouvoir municipal -- aura complètement disparu au profit des MRC. Le pouvoir sera alors entièrement entre les mains des plus grosses villes qui continueront à privilégier, devinez qui? et au détriment de qui?

mardi 12 janvier 2010

'Vites' et moins 'vites'

Les assemblées publiques du Conseil municipal ont repris leur train-train d'avant les élections, laissant la plus grande place aux 'affaire ordinaires'.

Hors le dépôt du « projet de règlement concernant la rémunération du maire et de conseillers » et l'adoption du « règlement concernant l'imposition de la taxe foncière et des tarifs de compensation pour les services », deux seuls sujets ont fait l'objet de discussions : le refus de la municipalité de Notre-Dame de payer une facture pour une intervention de notre service de sécurité incendie sur son territoire et l'achat de buts pour les patinoires.

Parmi les 'petites vites' dans ce train-train, il y a le dépôt des rapports : rapport des comptes payés et à payer, rapport du chef pompier. Ceux-là ont fait l'objet de quelques questions autour d la table. Quant aux rapports de l'inspecteur municipal et de l'inspecteur en bâtiment, n'en parlons pas : leur contenu est rarement dévoilé, encore moins discuté publiquement. Le rapport des activités de la S.Q. et celui de la MRC quant à eux sont chaque fois vite classés. Sans question. Sans discussion. La MRC et la SQ grugent pourtant une bonne partie du budget de la municipalité...

Et puis, il y a les projets qui impliquent la collectivité. Ils sont généralement relégués à la fin de l'ordre du jour. Hier, le Conseil renouvelait sa contribution à la 4e édition de la série Conservatoire hors les murs, ces concerts classiques qui ont lieu chaque printemps à l'église Notre-Dame-de-Lourdes. C'est le joyau des activités organisées par le Carrefour culturel de Saint-Armand.

Un nouveau projet était également présenté hier (dans la section Affaire extérieure!) : L'international de Saint-Armand : Rythmes et musiques du monde. Dans son intervention, le promoteur, Michel Saint-Denis, nous a appris qu'il voulait donner à cet événement qu'il prévoit annuel la même portée que le regretté FEFIMOSA. Les conseillers se sont dits ouverts à étudier le projet pour lequel une contribution municipale de 5 000,00 $ est demandée. J'ai déjà affirmé que la revitalisation de Saint-Armand passe par des projets rassembleurs et mobilisateurs, même s'ils 'dérangent'. Mais qu'en pensent nos élus? L'accueil qu'ils feront à ce projet nous le dira...

Quant à la période des questions, j'en retiens qu'il faudra encore être très très très patients à l'est du village de Saint-Armand pour voir l'arrivée dans notre campagne d'Internet haute vitesse! Le dossier est maintenant entre les mains de la MRC qui prépare une demande de subvention au MAMROT pour l'implantation de la haute vitesse sur tout son territoire...

mercredi 30 septembre 2009

Dernière assemblée du Conseil municipal

Deux importantes décisions ont été prises hier soir, à la séance régulière du Conseil municipal. Celle d'adopter le plan d'urbanisme en y intégrant les recommandations des citoyens faites lors de la soirée de consultation. Celle d'accepter la soumission d'Xittel pour l'installation d'Internet haute vitesse dans la campagne de Saint-Armand, conditionnellement cependant à l'obtention des deux tiers du financement par les deux autres paliers de gouvernement.

C'était la dernière assemblée avant les élections du premier novembre. J'ai profité de la période des questions pour remercier les membres du Conseil; mais aussi pour souligner leur point faible, le manque de communication avec la population. Le maire, Réal Pelletier, nous a annoncé qu'il se représenterait à la mairie parce que c'est un travail qu'il aime faire. Les conseillers et conseillères sont demeurés discrets quant à leur intention. Échéance des mises en candidatures : 2 octobre.

mardi 7 juillet 2009

Une assemblée coûteuse, mais sans histoire

Nous étions une dizaine hier soir venus assister à l'assemblée publique du Conseil municipal. Un gros contraste avec celle du mois dernier où nos élus avaient été vivement interpelés par une imposante délégation de citoyens de Philipsburg. Les circonstances de la noyade du jeune Alexandre Côté leur faisaient remettre en question l'équipement ainsi que la rapidité d'intervention des secouristes et exiger des correctifs pour qu'un tel drame ne puisse plus arriver.

Étrangement, hier soir, pas un mot à ce sujet. Ou plutôt si, indirectement. On nous a appris que les premiers répondants ont secouru en fin de semaine dernière une famille dont le bateau flottait à la dérive sur la baie Missisquoi à la suite d'une panne de moteur, et risquait de couler à tout moment à cause des fortes vagues.

Est-ce qu'on a tiré des leçons de la noyade d'Alexandre? Est-ce que certaines choses ont été améliorées pour qu'un tel événement ne se reproduise plus? Ni moi ni personne n'ont osé le demander durant la période de questions...

Ni moi ni personne d'autre non plus n'ont osé demander ce qui advient du projet de restauration de l'ancienne gare qui, aux dernières nouvelles, s'annonçait trop coûteux... Le projet est-il abandonné? On peut se le demander puisque le Conseil a accepté unanimement de procéder à la location d'un des locaux de ce bâtiment patrimonial à des fins commerciales!

Pas d'argent pour la restauration de notre patrimoine bâti; mais de l'argent pour paver deux bouts de chemins secondaires sur une longueur de 687 mètres, pour lesquels nos élus ont alloué une somme approchant les 200 000 $...

Quant à Internet haute vitesse pour les ruraux, il faudra encore patienter : l'ingénieur chargé de rédiger le devis est en vacances et la municipalité n'a toujours pas eu de réponse à la demande de subvention gouvernementale.