mercredi 9 décembre 2020

Effacement

 Voici tout d'abord, deux photos pour bien camper mon propos :

Sur la façade de ce qui fut jusqu'en 1999 l'Hôtel de ville de Philipsburg

Près de l'Hôtel de ville (l'ancienne gare) de Saint-Armand

Ces photos ont été prises en mars. Vérification faite sur place en fin de semaine dernière, j'aurais pu les prendre hier avec le même résultat. On trouve — ou plutôt, on trouvait —, dans chacune de ces vitrines une mosaïque de photos et de notes rappelant quelques noms, faits et lieux qui ont contribué au fil du temps à faire des municipalités de Saint-Armand et Philipsburg ce qu'elles sont devenues. 

L'état de ces deux vitrines témoigne vertement et tristement de l'importance que nous accordons à la contribution de ceux et celles qui nous ont précédés dans cette région. 

Face à ce constat de visu peu reluisant, je me suis dit en ce dernier mois du regretté 175e... Nous ne pouvons laisser se poursuivre plus longtemps la détérioration de ces vestiges d'une partie de notre mémoire collective locale. De deux choses, l'une : faisons disparaître, éliminons définitivement ces deux monuments s'ils n'ont plus de sens à nos yeux parce que dépassés (!) ou remplaçons-les, renouvelons-les... Nos prédécesseurs méritent mieux! 

Bien sûr, je préconise la deuxième option : le renouvellement. J'en ferais même un triptyque fabriqué avec une technologie plus durable dont le contenu serait mis à jour périodiquement pour mieux refléter le Saint-Armand 'en marche', une municipalité unique regroupant trois 'villages' caractérisés par leur fragmentation et leur riche diversité. Trois villages qui ont, le passé n'en est-il pas garant, encore un bel avenir. 

Est-ce que le Conseil municipal peut en faire un projet culturel complémentaire aux infrastructures incluses dans ses prévisions budgétaires? Je le souhaiterais ardemment pour stimuler notre fierté armandoise. D'autant plus que je vois mal comment une telle vitrine au contenu effacé inexorablement par le temps pourrait faire bonne figure telle qu'elle est (et où elle est actuellement) lors de l'inauguration officielle de la gare entièrement restaurée qu'on nous a promise pour... l'an prochain. 

Bien sûr, la première option coûterait beaucoup moins cher, diront les 'pandémistes'... Et puis, de toute façon, nous sommes tous sujets à l'effacement un jour ou l'autre... Et si, dans cette grande marche à relais qu'est la vie, nous cherchions plutôt à passer le flambeau, allumé, à la prochaine génération?

mercredi 8 juillet 2020

Dans le parc du Centre communautaire

Une vingtaine d'outardes en train de picorer, 
comme si de rien n'était... Du rarement vu!

Pause historique

Dimanche matin, c'était la deuxième édition de 'Matin mémoire', un concept imaginé par Guy Paquin, notre 'historien amateur', comme il aime lui-même se présenter. À l'occasion du 150e anniversaire de la bataille d'Eccles Hill (à St. Armand-Est, maintenant Frelighsburg), nous avons eu droit à un rappel historique de qui étaient les Fenians, des Irlandais. Formule fort intéressante que ce dialogue entre le présentateur et ses invités. Ils étaient trois invités : un collectionneur d'armes de l'époque avec quelques spécimens authentiques; l'auteur d'un livre sur les batailles entre Anglais et Fenians. en 1866 et 1870; et une représentante du Musée Missisquoi de Stanbridge-East dont la prochaine exposition thématique devrait justement porter sur les Fenians.

lundi 1 juin 2020

ZOOM sur le retour de notre mairesse

Mme Caroline Rosetti, notre mairesse, était de retour de son congé de maternité. Elle a présidé avec brio l'assemblée mensuelle de juin avec son bébé dans les bras, comme seule une mère du XXIe siècle peut le faire, parole d'un père du vingtième siècle!

Je lui offre mes félicitations, que je joins à celles de ses parents et ami-e-s, et à celles de nos concitoyen-ne-s.

Les mères d'aujourd'hui ont toute mon admiration!

L'assemblée à huis-clos du 1er juin 2020 via ZOOM.
(capture d'écran)

Présence armandoise dans les médias

L'art naturel de Paulette Vanier (sur le site Web D'arts et de rêves)


Le cocon 'Vendredi treize' dans le jardin D'arts et de rêves à Sutton
(capture d'écran : D'arts et de rêves)

« Tout le monde dehors! », à l'école de Saint-Armand (dans La Presse)

Le déconfinement à l'école Notre-Dame-de-Lourdes
(capture d'écran La Presse +)

Gens et produits d'ici à l'émission Curieux Bégin (sur Télé-Québec)


Avec la participation de Jean-Claude Viau, de Caroline Pelletier (Ferme Missiska)
et d'un vin du Vignoble de Pigeon-Hill.

(capture d'écran : Télé-Québec)

lundi 18 mai 2020

Je me souviens... mais de quoi?

Journée nationale des patriotes

Il y a plusieurs années, la fête de Dollard commémorait un héros national, Dollard des Ormeaux, mort en mai 1660 en défendant la Nouvelle-France. Depuis novembre 2002, la fête de Dollard a été remplacée par la Journée nationale des patriotes pour commémorer les événements de mai 1837 où plusieurs assemblées publiques eurent lieu au Québec en réponse à la décision de Londres de rejeter les revendications des patriotes.

Fête de la Reine

Cette fête se célèbre le lundi qui précède le 25 mai. À l’origine, cette fête soulignait l’anniversaire de la reine Victoria, née le 24 mai 1819. C’est pourquoi on l’appelait la fête de Victoria. Depuis 1953, on célèbre aussi officiellement à cette date la naissance de la reine Élisabeth II, bien qu’elle soit née un 21 avril.


Les événements qui ont marqué l'histoire de Saint-Armand sont rarement l'objet de commémoration. Aujourd'hui, par exemple, c'est la Journée nationale des patriotes : ne devrions-nous pas souligner l'escarmouche survenue ici en 1837 entre un groupe de patriotes et de Loyalistes?

À cette époque l'endroit était connu sous le nom de Moore's Corner; c'est maintenant le centre du village de Saint-Armand. L'affrontement a lieu dans la soirée du 6 décembre 1837. D'un côté, 80 patriotes (qui s'étaient exilés au États-Unis) dirigés par le Général Mailhot et les officiers Bouchet te, Rodier, Duvernay et Beaudreault. De l'autre, 300 miliciens loyalistes volontaires sous les ordres du colonel O. J. Kemp. Le combat a duré une vingtaine de minutes. Bilan : un patriote est tué, Hubert Patenaude; quelques-uns sont blessés ou faits prisonniers dont l'officier Bouchette, dans la maison de Hiram Moore. (Récit détaillé)

Commentaire de Raôul Duguay

mardi 7 avril 2020

Saint-Armand à l'heure de la COVID-19

Comme tous mes concitoyennes et concitoyens, j'ai reçu, de la part de nos élus municipaux, le Plan de prévention COVID-19 en même temps que la dernière édition de La voie municipale et, plus récemment, un Communiqué COVID-19 nous rappelant les mesures sanitaires qui s'imposent et qu'on nous impose en cette période de pandémie mondiale.

Notamment, le confinement. Et sa conséquence localement : l'obligation de fermer pour un temps les rares lieux publics qu'il nous reste pour nous rencontrer.

C'est ainsi qu'hier soir, la salle communautaire étant fermée, la séance régulière mensuelle de notre Conseil municipal s'est tenue à huis-clos, chacun chez soi, nos élus et quelques simples citoyens et citoyennes — nous étions une vingtaine en tout — 'réunis virtuellement' par vidéoconférence. Une première dans l'histoire de la Municipalité de Saint-Armand qui célèbre cette année ses 175 ans!

Une fois résolus mes problèmes techniques pour me brancher sur Zoom, me voilà devant l'écran de mon ordinateur 'découpé' en une vingtaine de rectangles dont l'un est occupé par notre Mairesse et la Directrice générale de la Municipalité, quatre autres par quatre de nos conseillères et conseillers, tous les autres n'affichant qu'un nom (ou un identifiant) en blanc sur fond noir... Curieuse expérience, à la fois nouvelle et sans surprise...

Même confinés, nous avons pu assister bien sagement à la séance régulière de notre Conseil municipal, dont on devrait trouver aujourd'hui l'enregistrement audio sur le site de la Municipalité.

J'espère que le mois prochain, ça va mieux aller...

dimanche 23 février 2020

samedi 22 février 2020

Plaisirs d'hiver sur la baie Missisquoi

La Baie Missisquoi, si accueillante l'hiver...
Un samedi splendide. Ensoleillé, 4 ou 5 degrés C. un 22 février! C'est la journée Plaisirs d'hiver à Saint-Armand sur la baie Missisquoi.

Le lac est habité depuis quelques semaines déjà par les mordus de la pêche hivernale sur le lac. On voit, loin de la berge, leur 'village flottant' composé de dizaines de 'cabanes à pêche'. On n'entend que le ronronnement lointain de quelques motoneiges à travers le silence de ce grand espace bleu et blanc. Plaisirs d'hiver...

Mais aujourd'hui, il n'y a pas que les pêcheurs et quelques motoneigistes sur le lac : toute la population de la région est invitée à venir s'y amuser. Pour ma part, c'est la première fois que je m'aventure sur le lac! C'est donc une expérience toute neuve... même si j'habite à Saint-Armand depuis plus de quarante ans! Allez comprendre...

mardi 18 février 2020

À propos du 175e

Page d'accueil du site de la municipalité
Encore aujourd'hui, 18 février, le site de la municipalité annonce qu'elle recrute des membres pour différents comités, dont celui du 175e anniversaire de Saint-Armand. J'avais manifesté il y a quelques mois mon intérêt pour participer aux travaux de ce dernier. Sans nouvelles depuis, j'ai communiqué hier avec la municipalité pour vérifier s'ils avaient bel et bien reçu mon courriel à ce sujet.

J'ai reçu un accusé réception m'apprenant que j'étais le seul à avoir manifesté de l'intérêt pour ce comité, et auquel j'ai répondu par le courriel ci-après. Je crois important de le reproduire sur ce blogue, ayant déjà abordé le sujet dans un précédent billet.

jeudi 13 février 2020

Un 100e numéro? Cent fois Bravo!

Le Saint-Armand publie ce mois-ci son 100e numéro : un véritable tour de force! L'événement vaut d'être souligné et il l'est d'ailleurs généreusement dans la présente édition du journal.

Je lève mon chapeau tout particulièrement à deux artisans de la première heure encore impliqués, 17 ans plus tard, dans le journal : Jean-Pierre Fourez, le premier rédacteur en chef et Éric Madsen, le président fondateur.

Éric, le visionnaire engagé, qui annonçait déjà ses couleurs en 2003 : « Je veillerai à faire de ce nouvel outil d’information un organe rassembleur auquel les gens des trois communautés pourront s’identifier, un moteur qui fera avancer les dossiers chauds de la communauté dans le respect de chacun ».

Jean-Pierre, l'observateur imaginatif (chacune de ses judicieuses caricatures en témoigne), « homme d’opinions, qui comptait faire du journal Le Saint-Armand un outil rassembleur, un forum propice aux débats d’idées ».

Et ils ont, avec des dizaines de collaborateurs et collaboratrices, en grande partie réussi! Bien sûr, leur idéal n'est pas encore atteint... Mais on sent toujours dans ce 100e numéro la même ferveur chez la relève pour aborder les nouveaux défis qui ne manquent pas en ce XXIe siècle, tout en poursuivant le même idéal.

Longue vie au jourmal de l'Armandie!

jeudi 6 février 2020

Le quai rêvé

L'hebdo régional L'avenir & Des Rivières, dans son édition de cette semaine nous propose cette vue artistique du quai proposé à Philipsburg par le comité consultatif.

Capture d'écran : L'avenir & Des Rivières

Deux réactions sont spontanément possibles à la vue de cette illustration... idyllique, disons-le, dans le contexte actuel. Les pessimistes diront : « Trop beau pour être vrai! On peut toujours rêver! ». Les optimistes, eux : « Enfin, un projet enthousiasmant! On a hâte qu'il se réalise! »

Mais il y une troisième réaction possible. Moins spontanée, plus mûrie. Celle des 'amoureux' de Saint-Armand (vous me voyez venir...) qui se disent : « Il faut que ce projet aboutisse en tout ou en partie; la situation actuelle ne peut perdurer. Mais comment y arriver? » Ce n'était pas le mandat du comité consultatif de proposer un plan d'affaires; il faut donc que d'autres prennent la relève...

mardi 4 février 2020

Un bien beau projet, mais...

C'était, hier soir, l'assemblée publique 'régulière' du Conseil municipal. Rien de spécial nous concernant, nous citoyens, à signaler. La routine, quoi : « Je propose. J'appuie. » Point suivant... Rien, sauf peut-être une subvention totalisant 9 000 $ accordée aux Festifolies qui auront donc lieu encore cette année, ouf! Rien, mais pourtant une affluence inhabituelle et un grand écran déployé derrière nos élus locaux.

J'ai compris pourquoi après la 'levée de la séance' : via Facebook, le comité consultatif de revitalisation du quai avait invité la population à venir assister à la séance d'information sur le Projet de revitalisation du secteur du quai de Philipsburg, Saint-Armand. Je suis donc resté, fébrile comme la soixantaine de mes concitoyens et concitoyennes venus assister à cette présentation... rendue enfin possible grâce au rapport de la firme Raymond Chabot Grant Thornton à qui le comité avait demandé un avis sur la viabilité du projet.

En présence des membres (bénévoles) du comité consultatif et en leurs noms, Caroline Rosetti, elle-même membre de ce comité, a présenté le projet en long et en large, précisant bien qu'elle faisait cette présentation à titre de membre du comité et non à titre de mairesse de Saint-Armand. Questions et commentaires ont suivi pendant une bonne heure. J'ai écouté tout ça religieusement...

J'écris la suite de ce billet avec des larmes au coeur.

mardi 28 janvier 2020

Deux séances vraiment 'extraordinaires'

Hier soir se tenaient deux séances du Conseil municipal dites extraordinaires. La première, pour adopter les prévisions budgétaires de 2021 et le plan triennal d'immobilisation 2021-2023. Ce qui fut fait en moins de 15 minutes. La deuxième, pour adopter quelques formalités administratives et présenter le « Règlement 025-21 concernant l'imposition de la taxe foncière et des tarifs de compensation pour l'exercice financier 2021 » (les répercussions du Budget 2021 sur le compte de taxes). Ce qui fut réglé en moins de 20 minutes.

Bref, en une demi-heure à peine, furent adoptés le budget de l'an prochain (plus de 4 millions de $) et le plan d'immobilisation — je n'ai pas eu le réflexe de noter le montant impliqué dans ce plan — pour les trois prochaines années... Et ce, sans aucune question, aucun commentaire du 'public' lors des périodes de questions suivant l'adoption!

J'ai quitté la vidéoconférence estomaqué!

Comprenons-nous bien. Je ne doute pas du tout de l'honnêteté de nos élus locaux et du professionnalisme du personnel administratif de la municipalité. 

Je me pose cependant chaque fois que j'assiste à une assemblée du Conseil municipal par 'vidéoconférence', de sérieuses questions sur ce que j'appellerais la zoomocratie. 

La démocratie par écran interposé, tous logiciels confondus, ce n'est tout simplement pas de la démocratie. (Définition : régime politique au sein duquel l'ensemble des citoyens, considérés égaux, exercent la souveraineté. USITO)

Pourquoi? Parce que nous sommes ici en présence d'une incommunication entre les citoyen.ne.s et les élu.e.s malgré l'avancée incontestable des technologies de l'information.

Bien sûr, il ne faut pas tout mettre sur le dos des technologies. Hier soir, par exemple, le Budget 2021 fut adopté à l'unanimité. Il était donc inutile d'intervenir après son adoption : le sort en était jeté.

L'incommunication, dans ce cas, était d'abord dû à l'absence de consultation et de débats préalables











mardi 14 janvier 2020

Méli-mélo municipal

C'était, hier soir, l'assemblée publique mensuelle ordinaire du Conseil municipal. Une trentaine de citoyennes et citoyens y assistaient. Sur le projet d'ordre du jour, huit fois la mention : « Rien à cet item ». Rien, même en ce qui concerne la gestion financière.

Il fut seulement question d'affaires courantes, au point 8, Administration générale; j'en ai retenu un méli-mélo difficile à 'démêler' pour le simple citoyen contribuable que je suis...

  • Quatre fois, il fut mention de la directrice générale et secrétaire-trésorière :
    • 8.1 Exercice du droit de véto de la mairesse à l'égard de la résolution 19-12-345 — reprise de la décision
    • 8.2 Départ de la directrice générale et secrétaire-trésorière
      • Mme Loiselle devait quitter son poste en décembre dernier, mais elle continue à remplir son rôle lors de l'assemblée en cours...
      • Son départ est reporté au moment où la nouvelle directrice générale entrera en fonction et même après pour assurer la transition...
    • 8.4 Entériner l'affichage de l'offre d'emploi pour le poste à la direction générale
      • On apprendra au point 8.11 que le poste est déjà comblé!
    • 8.11 Embauche de la nouvelle directrice générale
      • Il s'agit de Mme Louise Héroux; elle entrera en fonction le 27 janvier prochain.
  • Une autre démission 
    • 8.3 Celle de M. Yvan Cyr; mais on nous apprend « qu'il ne s'agit pas vraiment d'une démission mais plutôt d'un départ à la retraite »...  (Nuance importante dans le contexte actuel.)
  • Dépôt des déclarations des intérêts pécuniaires
    • 8.5 (ces déclarations sont-elles d'intérêt public? Je n'ai pas osé le demander.)
  • Affaires reportées
    • 8.6 Date de présentation et d'adoption des prévisions budgétaires... reportée au 27 janvier 2020 (C'était annoncé pour le 20 janvier prochain.)
    • 8.7 Date des élections partielles prévues le 23 février 2020; demande au ministère de reporter ces élections au 10 mai 2020.
  • Autorisation de paiements
    • 8.8 Les assurances de la municipalité pour l'année 2020
    • 8.9 Le déneigement de nos chemins par un sous-traitant, Les entreprises DENEXCO
  • Devis pour l'achat éventuel d'un nouveau camion : un ajout au projet d'ordre du jour en Travaux publics et voirie - Hygiène du milieu
J'ajoute une observation personnelle : notre mairesse était visiblement sur la défensive, hier soir. Sa déclaration au tout début de la séance comme quoi elle ne tolérerait aucun débordement dans la salle trahissait d'entrée de jeu son état d'âme, son anxiété... Une telle déclaration péremptoire (inhabituelle de sa part) était, depuis que j'assiste aux assemblées publiques du Conseil municipal, une première qui laissait présager le pire. Mais rien de tel n'est arrivé. Se sentait-elle menacée? Se sentait-elle intimidée par la présence d'une journaliste de La Voix de l'Est?  

L'eau continue à couler
dans la rivière de la Roche,
malgré les obstacles...
Qu'est-ce que je conclus de cette soirée?

lundi 13 janvier 2020

Imprévisible nouvelle décennie...

Souhaitons tout simplement à la municipalité de Saint-Armand, en plus des traditionnels voeux de Bonne année!, une meilleure troisième décennie que la précédente de ce XXIe siècle.

Les mots de Caroline Rosetti, notre jeune et dynamique mairesse, à la une de la première édition en 2020 de La Voie municipale permettent à tout le moins d'espérer (je signale en gras pour quelle raison) : « Nous sommes en restructuration complète. Voyons ce défi comme une occasion de travailler ensemble. C'est le temps de s'arrimer, d'avancer, de progresser. »

Mais comment?

Certainement pas en ressassant ad nauseam les échecs et erreurs du passé — quoiqu'il y ait quelques leçons à en tirer. Non. Au sortir de ma grippe du temps des Fêtes, je me suis plutôt demandé par où nous pourrions commencer... Sur quelles bases?

Et j'ai pensé : si on consultait à ce sujet Raôul Duguay, 'notre' poète et philosophe? « Nul n'est prophète en son pays! », me direz-vous. Par contre, il ne faut pas l'oublier, il fut un conférencier recherché au tournant du siècle et jusqu'à récemment. Ce sera donc ma première suggestion à nos élus : lire ses écrits, en particulier sur la gestion des ressources humaines et le défi de la gestion de soi...