La Saint-Valentin tombe cette année en même temps que le Mercredi des Cendres, début du Carême. Oui, je sais... le Mercredi des Cendres, c'est un relent d'une autre époque! (Mais ça s'adonne être la mienne...)
Et j'ai pensé (rêvé?) à ce qui suit.
Théâtre du (soleil) couchant
CONTEXTE
- Un projet porteur pour le 180e anniversaire de Saint-Armand
- L'église à la recherche d'une nouvelle vocation
- Le besoin d'un nouveau projet rassembleur à Philipsburg
- L'absence d'un vrai théâtre dans le pôle de Bedford
- Une fierté rassembleuse pour Philipsburg/LaFalaise—Saint-Armand—Pigeon Hill
CONSIDÉRANTS
- L'ouverture de la Fabrique à envisager un usage pluridisciplinaire pour l'église qui est à peine utilisée quelques heures par mois pour une poignée de fidèles
- L'inauguration prochaine (!) du prolongement de l'autoroute 35; proximité de l'échangeur nord
- Le changement de génération dans la population, un contexte favorisant le développement
- Le besoin à Saint-Armand d'un lieu mieux adapté aux arts vivants et aux présentations audiovisuelles que la salle communautaire actuelle
- La présence importante de citoyen.ne.s du domaine culturel (arts, lettres, sciences...) dans notre région pourtant quasi dépourvue d'infrastructures culturelles
- Une population âgée de 65 ans et plus formant plus de 30 % des habitants de Saint-Armand (± 400 personnes) qui a besoin d'activités de proximité notamment pour des raisons de mobilité; plus nombreuse encore en saison estivale
- Le site exceptionnel de l'emplacement de cette église, un lieu attirant (lac, pêche à la ligne, coucher de soleil, quiétude...)
- Le rayonnement culturel qu'un tel lieu dédié pourrait infuser dans notre région immédiate
- Le potentiel de développement du terrain et de l'immeuble (lieu historique, réaménagement intérieur et extérieur possible sans frais exorbitants, agrandissement envisageable au besoin, espace pour stationnement et activités horticoles ou de plein air, etc.)
- Le coût à prime abord peu élevé des travaux de réaménagement grâce à un développement progressif évitant d'avoir à dépendre de subventions ou de hausses des taxes foncières
- Le contexte favorable du 180e anniversaire de la Municipalité pour une levée de fonds (ex. : 50% citoyens — 50% gouvernements) et de commandites auprès d'entreprises d'ici et du pôle.
- La possibilité d'en confier la gestion à un organisme indépendant sans but lucratif pour plus de flexibilité; en partenariat cependant avec la Fabrique et la Municipalité pour en conserver la vocation communautaire
- Des ententes possibles avec la Légion, le Café Sans Frontières et autres organismes des du pôle de Bedford pour services connexes
LE PROJET PROPOSÉ
- Au rythme de l'intérêt manifesté par la population locale, transformer graduellement la nef de l'église Saint-Philippe en un véritable petit théâtre aménagé de façon à respecter sa vocation initiale, pour y présenter — en privilégiant les productions québécoises — du cinéma, du théâtre pour adultes et pour enfants (marionnettes), des récitals, des conférences, des présentations (documentaires, récits de voyage, démonstrations scientifiques...), tables-rondes, assemblées publiques, etc.
- En confier l'adaptation architecturale (et environnementale) à l'école d'architecture de l'UdeM (concours pour les finissants?)
- En confier en temps et lieu l'adaptation architecturale et environnementale du lieu (Joseph-Ovide Turgeon, architecte concepteur) à une école d'architecture comme celle de l'UdeM (concours pour les finissants?) et sa réalisation à de jeunes entrepreneurs locaux
- Planifier en son temps un système de transport public flexible pour en rendre l'accès possible à tous les citoyens et à toutes les citoyennes de la région immédiate (Pôle de Bedford)
- Former dès que possible (recruter) un comité pour élaborer un projet détaillé, une stratégie d'implantation et un calendrier des étapes de réalisation, le tout en vue d'une présentation préalable dans l'église concernée afin de rallier les forces vives du milieu au projet.
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L'église Saint-Philippe (Photo : vue de la nef et du choeur) |
L'église Saint-Philippe (Photo : vue de la nef et du jubé) |
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Théâtre du couchant* en 202? Vue vers l'avant (*Simulation rudimentaire; nom provisoire) |
Théâtre du couchant* en 202? Vue vers l'arrière (*Simulation rudimentaire; nom provisoire) |
Je me souviens qu'il y a quelques années j'ai travaillé sur le projet "et la Lumière fût" au sein de la basilique de Montréal. Le mandat était clair les périodes d'animation et de culture ne devaient pas nuire ou se superposer aux activités liturgiques il en est résulté un savant système de toiles capables de s'éclipser en temps voulu. Un exemple pour dire qu'il est possible de mixer Culture et Religion. Une occasion aussi de rappeler que ce terme de religion vient de "rassembler" unir! Ce qui est aussi le but de la culture. Il n'y a aucun lieu polyvalent dans l'esprit de bien des gens de Saint-Armand. Sûrement parce que la vision manque. ST Philippe est pourtant un espace plein de potentiel autant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Faisons en sorte qu'il survive et vive pour le bien de la communauté. Et que les coincés abandonnent une destination ancienne: la prière se fait en tout lieu et il me semble qu'il n'y a qu'un Dieu, s'il y en a un, peu importe le nom qu'on lui donne ou le cadre. N'oubliez pas non plus que dans moins de 50 ans d'ici. Saint-Armand appartiendra à une communauté jeune qui protestera contre tous les vieux cons sans vision qui n'ont rien pensés pour eux.
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