mardi 15 mars 2005

Le monde en parle...

  • 1812-1814 : Drôle de guerre à Missisquoi Bay

    Dans le CyberMagazine Patrimoine des Cantons, un récent article nous révèle que la Guerre de 1812 était une bien drôle de guerre dans le Bas-Canada, particulièrement à la baie Missisquoi. On y apprend, grâce à la correspondance de Charles Caleb Cotton et de C. J. Stewart, ministres anglicans à Philipsburg à cette époque, que la milice locale était peu motivée pour livrer bataille à nos voisins des États du Vermont et de New York. La milice était plutôt « a motley crew of farmers, citizens, tavern-keepers, and traders, etc. not a regular soldier among them ». En fait, cette 'guerre' a plutôt contribué à renforcer à cette époque les échanges économiques des deux côtés de la frontière...

    Les auteurs Heather Darch (Missisquoi Museum) et Michel Racicot (Cowansville Historical Society) racontent entre autres cet incident qui en dit long sur l'esprit guerrier du temps :

    The final "drama" for the Missisquoi Bay area occurred when members of the Eastern Townships militia marched in Sir George Prevost's invasion from Lower Canada to New York State in 1814. Among the militia were the "Silver Greys", a company consisting of men over 60 years of age. They marched all night to Burlington where they boarded a sloop for Plattsburg. They saw little combat and returned to their farms and families. It was a typical scenario for the Missisquoi "soldiers".

    A DISTANT DRUM: THE WAR OF 1812 IN MISSISQUOI COUNTY est un article à lire si l'histoire locale vous intéresse; c'était au temps de John et Philip Ruiter à qui, notamment, Philipsburg doit son nom.

    En passant, le CyberMagazine Patrimoine des Cantons de Matthew Farfan est un site Web incontournable pour découvrir l'histoire et le patrimoine des Cantons de l'Est.



  • Les hauts et les bas de la viticulture dans Brome-Missisquoi

    Denis Lord rencontre quelques viticulteurs de Dunham et fait avec eux un portrait réaliste de la situation qui prévaut dans les vignobles de la région : Au coeur du vignoble québécois, une bonne réglementation s'impose pour garantir qualité et conservation, dans ledevoir.com, édition du mercredi 16 mars 2005.
    «Nous n'avons pas réussi à créer de bonnes variétés rustiques au Québec, souligne M. de Coussergues. On a tenté d'hybrider la vigne indigène, le riparia, avec d'autres cépages, mais le riparia transmet son mauvais goût. Et ça coûte cher de faire des tests. En 23 ans de culture au Québec, j'ai essayé 66 variétés.»


  • Une histoire de pêche... au GPS!

    Dans le magazine Québec-Pêche, Patrick Campeau raconte une autre de ses histoires de pêche, cette fois de pêche au GPS dans la baie Missisquoi. C'est à lire si la pêche technologique vous intéresse :
    Lors d'une excursion de pêche sur le lac Champlain, j'ai fait un test avec un de mes copains sceptiques du fonctionnement des GPS. J'avais localisé sur la carte bathymétrique, un îlot sous-marin, qui était en plein milieu d'une immense baie. J'estimais que ce dernier mesurait approximativement 10 mètres par 7 mètres. La baie en question devait mesurer 4 kilomètres par 10 kilomètres...


  • L'église de Pike-River est bel et bien à vendre

    Une décision crève-coeur mais nécessaire, avoue la présidente de la fabrique, Marthe Lareau. Selon la dame, la paroisse connaît son lot de problèmes depuis quelques années. "Ça fait trois ans que ça dégénère. Les paroissiens ont été mis au courant de la situation par écrit, mais ça n'a rien changé. Il a bien fallu prendre une décision, souligne-t-elle. C'est dommage. Le seul endroit qu'il nous reste pour nous rassembler, c'est ici." (Église cherche preneur, par Isabel Authier, dans La Voix de l'Est, édition du 25 février 2005)


  • Le ministre Mulcair n'oublie pas la baie Missisquoi

    Le ministre Mulcair a repoussé les arguments de l'UPA (de la Gaspésie et des Îles) et cité des exemples de pollution agricole ailleurs au Québec. « Lorsqu'un chien boit de l'eau dans la baie Missisquoi et qu'il meurt, ce n'est pas une fiction, et ça, c'est la réalité et c'est la pollution d'origine agricole qui est la source du problème », a notamment mentionné le ministre. Mulcair croise le fer avec les agriculteurs de la Gaspésie, radio-canada.ca, 23 février 2005


  • ... la gestion de l'eau par bassin versant dans Le Coopérateur agricole

    Nathalie Fortin fait le point sur la gestion des bassins versants du Québec dans un article en ligne du Coopérateur agricole (février 2005) intitulé Penser globalement, agir localement. On y apprend que parmi les organismes qui en assurent la gestion, trente-trois ont été identifiés comme prioritaires, dont la Corporation Bassin versant Baie Missisquoi. C'est une bonne source de renseignements pour mieux connaître le mandat, la composition, le budget et le mode de fonctionnement de la CBVBM.

    À la lecture de l'article, on comprend également mieux les limites de leur pouvoir d'intervention jusqu'à maintenant : « Le ministère de l'Environnement modifiera, au cours de cette année, le Règlement sur les exploitations agricoles pour intégrer à ses normes la gestion par bassin versant. Les producteurs pourront s'engager de deux façons pour que cette gestion globale de l'eau se concrétise localement : en tant que membre d'un organisme de bassin versant, pour participer à l'élaboration des orientations et des objectifs de restauration ou de conservation des rivières; ou comme acteur de l'eau, en réalisant les actions inscrites dans les plans directeurs de l'eau. »



  • ... de Conservation baie Missisquoi dans L'Avenir & Des Rivières

    Pierre Leduc, président de Conservation baie Missisquoi, fait part à la journaliste Mylène Grenier des projets de son organisme pour 2005 : Des projets sur la table pour Conservation baie Missisquoi. Il y est question notamment d'un support auprès des agriculteurs de la région qui auraient besoin d'aide pour dépasser les normes environnementales : « En faisant une bande-riveraine plus large, ils perdent de l'argent parce qu'ils ne peuvent plus faire de la culture. On travaille sur une formule au niveau de la taxation pour que les agriculteurs ne perdent pas au change. » On trouve également dans cet article un aperçu des réalisations de Conservation baie Missisquoi en 2004, année du 15e anniversaire de fondation de l'organisme.

    Malgré tout le travail effectué pendant ces quinze années, il reste beaucoup à faire pour dépolluer la baie d'ici 2009 (selon l'engagement pris par nos gouvernements). Imaginons un instant quelle serait la situation sans l'implication des membres d'un organisme comme CBM : un gâchis irréversible! Un constat de Pierre Leduc est cependant inquiétant : « L'un des problèmes, c'est qu'on a de la misère à avoir un programme spécifique à une région parce qu'avec le gouvernement, il faudrait que ça soit valide à l'échelle du Québec ». Moi qui croyais que la baie Missisquoi était une priorité pour le ministère de l'Environnement. Des promesses, des promesses... JT


  • ... de Saint-Armand/Philipsburg dans Le journal Les Professions d'ici

    Agréable surprise : Le journal Les professions "L" d'ici, édition février 2005, récidive avec un deuxième cahier spécial sur Saint-Armand et Philipsburg. Cette fois avec des photos d'actualité (pêche blanche), la petite histoire surprenante de l'hôtel Lafayette et intrigante du Nigger Rock ainsi qu'une visite géologique de nos carrières (par Gilbert Beaulieu). Aussi, des propos historiques fort intéressants sur les origines de Philipsburg (par Ginette Gendreault). L'équipe de ce jeune journal fait un travail inestimable pour faire connaître la petite et la grande histoire de nos cantons tout en faisant la promotion des commerces et des industries de la région. Une bonne main d'applaudissements!



  • ... de la baie Missisquoi dans Géo plein air

    Dans le magazine Géo plein air, numéro de février 2005, Denis Lord signe un article intitulé : Baie Missisquoi : vers une remise à flots. « Le lac Champlain n'est plus le paradis récréatif qu'il était. À qui la faute? », se demande le journaliste. Rejoint par courriel, Denis Lord résume ainsi son article : « C'est un papier sur la déphosphorisation de la baie, avec des entrevues avec Chantal D'auteuil, Jean-Roberge Boucher, Denis Paradis, Nathalie Jaume et une couple d'autres. » Les photos sont splendides, à croire que la baie est encore un 'paradis'... On ne sait jamais : peut-être qu'en 2009...

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