samedi 25 décembre 2010

L'église : « ...tant que vous en aurez besoin. »

En cette nuit de Noël, il ne restait plus beaucoup de places libres dans l'église Notre-Dame-de-Lourdes. Cette année encore, on pouvait y assister à la traditionnelle messe de minuit précédée d'un joyeux concert donné par la chorale de Saint-Armand. Une messe peu conventionnelle à la façon sympathiquement fruste d'Éloi Giard, à la fin de laquelle nous avons eu droit aux voeux du maire et du représentant de la Fabrique, M. Robert Trempe. Et ce dernier d'ajouter : « Prenez le temps cette semaine de lire la lettre que vous adresse aujourd'hui la Fabrique, et d'y réfléchir; vous la trouverez dans vos bancs... »
(...)

« Cette église vous accueille cette nuit comme elle le fait les jours où sont célébrés les baptêmes, les funérailles et les diverses célébrations liturgiques. Elle vous accueille aussi pour des concerts ou d'autres manifestations culturelles.

Noël 2010
Crèche de l'église Notre-Dame-de-Lourdes


« Elle est aussi votre lieu d'accueil si un sinistre survient dans notre municipalité.

« C'est un bâtiment qui a plusieurs raisons d'être et qui tient à coeur « aux gens de la place ». En effet, c'est avec votre aide, vos encouragements, vos dons ou votre participation comme bénévole que nous tentons de la garder belle et accueillante.

« Par exemple, nous avons refait les portes, réparé temporairement le perron qui sera réaménagé. Une rampe d'accès pour personnes handicapées sera construite et la cheminée réparée. Une main courante permet maintenant de descendre au sous-sol (repeint il y a quelques années) par l'intérieur de façon plus sécuritaire. Les réservoirs d'huile ont été solidifiés. Et derrière l'église, il y a ce puits que nous avons fait creuser. Et tout près, le charnier et la croix du cimetière refaits il y a quelque temps.

« Encore une fois, rien de cela n'aurait été possible sans votre support et votre implication. Sans votre présence.

« Pourquoi évoquer tout cela cette nuit? Parce que l'église s'est faite belle encore une fois pour vous rappeler qu'elle vous accueille, comme elle continuera de le faire tant que vous en aurez besoin.

« Joyeuse fête dans votre église...

Carmen Larocque, présidente
Fabrique de la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes
Il s'agit là d'une lettre importante à mes yeux. Ce n'est pas d'hier que l'avenir de nos églises me préoccupe; or, je sens ici une ouverture à réfléchir collectivement à cette question... et, qui sait, à en faire l'objet d'un débat public...

Sans leurs églises et leurs cimetières, Saint-Armand, Philipsburg et Pigeon Hill auraient-ils une âme? Sans leurs églises et leurs cimetières, les gens de Saint-Armand, Philipsburg et Pigeon Hill auront-ils encore à la fois ce sentiment d'appartenance et cet esprit d'indépendance qui les caractérisent?

C'est un non sens que nos églises soient presque abandonnées. À l'origine, avant de désigner un lieu de culte, le mot 'église' désignait un lieu de rassemblement.
Église : Du lat. vulg. eclesia, lat. chrét. ecclesia (empr. au gr. εκκλησια « assemblée de citoyens ») - Selon le dictionnaire du CNRTL
S'il est évident que le besoin de prier-ensemble n'est plus là, celui de se rassembler, du vivre-ensemble est toujours là. Mais quand et où à Saint-Armand? 'Nos' églises ayant perdu leur vocation cultuelle, la communauté à qui elles appartiennent ne pourrait-elle pas les affecter à des usages socio-culturels et en confier l'animation à des groupes de citoyens dynamiques? Je pense, par exemple, à une galerie d'arts visuels (groupe d'artistes), à un centre dédié à l'histoire locale (groupe interculturel d'aînés), à une chapelle oecuménique (groupe interreligieux), à une salle de concerts (groupe de mélomanes)... Mais qui en prendra l'initiative?

mercredi 27 octobre 2010

Accueil annonciateur?

Ce jour marque l'installation des panneaux de bienvenue sur les principales routes qui mènent à Saint-Armand (les routes provinciales). On y a mis le temps, mais c'est une plutôt belle réalisation.

Le choix de la gare toute pimpante ceinturée de son larmier d'antan comme emblème de notre municipalité surprend un peu. J'avais fait le même constat lors de la parution de la première édition de « La Voie municipale » qui arbore aussi ce symbole. À moins qu'il s'agisse là d'un choix annonciateur de la restauration prochaine de l'ancienne gare pour lui assurer un bel avenir? Je le souhaite vivement, sans quoi on pourrait n'y voir que vaine nostalgie passéiste...

MISE À JOUR : 2 novembre 2010
Vérification faite auprès des membres du Conseil municipal dont c'était l'assemblée mensuelle hier soir, il s'agit vraiment d'un symbole annonciateur de la restauration prochaine de l'ancienne gare, d'un symbole qui constitue en même temps un engagement. L'un d'eux confirme même que la question sera discutée lors du prochain budget... Wow!

dimanche 24 octobre 2010

Si j'avais 1 million de $

Vous savez ce que je ferais immédiatement et sans hésiter, si j'avais 1 000 000 $?

J'achèterais l'ancien domaine des Frères de l'Instruction chrétienne (actuellement en vente pour 495 000 $) et avec l'autre demi-milion, je le transformerais collaborativement pour en faire le Centre international de l'eau, dont la principale vocation serait la recherche, l'interprétation et la formation sur les cyanobactéries. Ça deviendrait un levier de développement économique et durable formidable pour toute la région -- imaginez les retombées -- en même temps qu'une ressource inestimable pour tous les citoyens du Québec, du Vermont et d'ailleurs qui sont aux prises avec le problème des algues dites bleues, qui pourraient trouver là, dans un seul endroit -- et pas n'importe lequel, regardez-moi ce décor --, toute l'information à jour, les meilleurs spécialistes et les ressources nécessaires pour faire revivre leur lac comme revivrait alors la baie Missisquoi et son bassin versant devenus à la fois laboratoires et modèles à suivre.

J'ai bien le droit de rêver!
Et vous avez bien le droit d'en rire...

jeudi 5 août 2010

Alerte citoyenne

Hier soir, c'était la soirée de consultation sur le Plan d'urbanisme de la municipalité de Saint-Armand. J'ai eu trop de mes dix doigts pour compter le nombre de citoyens et de citoyennes présents. Il est vrai que c'était la reprise de la consultation de l'an dernier... Deux préoccupations liées au zonage ont été exprimées : la catégorie attribuée à la pointe à l'extrême nord-est, en bordure de la baie Missisquoi, et celle dont fait l'objet le secteur où sera construit l'échangeur sud lors du parachèvement de l'autoroute 35.

Ouverture en 2016 (travaux à partir de 2013),
selon l'échéancier du ministère des Transports du Québec

Je me permets d'insister sur ce dernier point puisqu'il s'agit de ma propre intervention. Le secteur du futur échangeur sud est étiqueté Zone mixte, donc ouvert au développement commercial. Je trouverais insensé que les éléments patrimoniaux qui s'y trouvent, notamment les deux églises fondatrices de Philipsburg, soient éventuellement 'écrasés' par des constructions et un aménagement commercial à tous crins.
« Le secteur de Philipsburg est le plus ancien site de peuplement de la MRC et donc le berceau de la colonisation de Brome-Misssiquoi. L’ensemble est principalement structuré autour de la rue Montgomery et composé de grandes villas, d’églises et d’un noyau résidentiel. (Plan d'urbanisme de la municipalité de Saint-Armand - Projet, p. 26)
Les ensembles patrimoniaux adjacents à l'autoroute 35
sont-ils menacés de disparaître de notre paysage identitaire?

Or, c'est ce qu'il risque d'arriver si aucune restriction réglementaire n'est faite puisqu'il s'agira alors de la première sortie après le poste douanier, donc idéale pour les 'Tim Hortons' de ce monde... J'ai suggéré au Conseil municipal qu'il crée un groupe de travail pour étudier la question et faire les recommandations qui s'imposent pour protéger ce site unique sur notre territoire. Reste à voir si nos élus ont les mêmes préoccupations.
Mise à jour (24 octobre 2010)
Dans l'édition d'octobre-novembre du journal Le Saint-Armand, Guy Paquin nous fait part du point de vue de notre maire, Réal Pelletier, à ce sujet. Il y est fait mention d'un projet approuvé par les maires de la MRC visant à faire « de Saint-Armand la porte d'entrée privilégiée des touristes attirés par notre région », un centre d'interprétation de la région qui serait administré par et aux frais du ministère du Tourisme. Si vous êtes sérieux, Monsieur le Maire, voilà une belle occasion d'impliquer les citoyens dans l'élaboration de ce projet (par la formation d'un groupe de travail, par exemple) et d'informer la population au fur et à mesure de son avancement...

lundi 2 août 2010

C'était il y a 60 ans...

Le restaurant Lakeside et le garage Guthrie à Philipsburg vers 1950.
Merci à Robert Surprenant de nous avoir envoyé cette précieuse carte postale.

samedi 31 juillet 2010

Rétablissement de la tortue molle à épines dans le lac Champlain

Communiqué
Québec, le 29 juillet 2010 – Pour la première fois au Québec, des spécialistes de la faune assistent à l'éclosion d'œufs de tortues-molles à épines en laboratoire au Zoo de Granby et au Zoo Ecomuseum. Une remise en milieu naturel est prévue par la suite dans le secteur du lac Champlain. [...] La tortue-molle à épines est une espèce menacée au Québec. La démarche de rétablissement s'inscrit dans un plan d'intervention mis en œuvre depuis 1997 par le MRNF et ses partenaires, le Zoo de Granby, le Zoo Ecomuseum, Environnement Canada, l'Organisme de Bassin Versant de la Baie Missisquoi, Conservation de la nature et Amphibia-Nature.

jeudi 29 juillet 2010

Saint-Armand-la-haute ou Saint-Armand-la-basse?

Lors de la dernière séance publique du Conseil municipal, le 5 juillet dernier, j'ai posé pour la xième fois la question : « Peut-on savoir où en sont les démarches pour l'implantation d'Internet haute vitesse sur tout le territoire de Saint-Armand? » Réponse cette fois-ci : « Il y a une bonne et mauvaise nouvelle dans ce dossier. La mauvaise : les demandes de subvention aux deux niveaux de gouvernement ont été refusées, faute de fonds disponibles; nous devons donc abandonner la proposition que nous avait faite Xitel. La bonne : nous avons une autre option, celle de profiter du plan de la MRC qui lance un appel d'offres justement ces jours-ci pour implanter Internet haute vitesse partout où ce n'est pas disponible sur son territoire... »
Vérification faite sur le site de la MRC, il faudra attendre encore au moins trois an :
Le présent appel de proposition a pour objet de rendre accessible le service internet haute vitesse (IHV) aux endroits décrits (portes non desservies) dans un délai maximum de 24 mois suivant la signature du protocole d’entente avec le Ministère des Affaires Municipales et de l’Occupation du Territoire (MAMROT).
Dépôt des propositions : 3 août 2010. Si nous sommes chanceux, le protocole d'entente (lire l'obtention de la subvention) devrait suivre dans un an; pas avant puisque, selon le maire de Saint-Armand, il n'y a plus de fonds disponibles cette année dans le programme Communautés rurales branchées. À Saint-Armand, il y a bel et bien deux classes de citoyens depuis quelques années : les 60 % de privilégiés de l'ouest qui ont accès à la haute vitesse et les 40 % de l'est qui doivent se contenter du « dialup » ou basse vitesse par téléphone, tout en payant les mêmes taxes foncières et souvent plus cher leur fournisseur Internet pour un service cent fois plus lent... Après six ans de démarches infructueuses et parfois coûteuses, le Conseil municipal de Saint-Armand baisse les bras et s'en remet à la MRC. Qu'en pensent les citoyens? J'aurais bien aimé que notre maire donne suite à son intention mainte fois répétée de consulter la population à ce sujet... Peut-être aurait-il pu alors nous expliquer comment il se fait que des fonds provinciaux seront disponibles pour la MRC mais pas pour la municipalité de Saint-Armand. 'Si la tendance se maintient', dans quelques dizaines d'années, le dernier pouvoir démocratique local qu'il nous reste -- le pouvoir municipal -- aura complètement disparu au profit des MRC. Le pouvoir sera alors entièrement entre les mains des plus grosses villes qui continueront à privilégier, devinez qui? et au détriment de qui?

mercredi 21 juillet 2010

Vous avez dit PDZA?

« Bonjour M. Trudeau,

Suite à votre demande voici le blog en ligne… Agriculture Brome-Missisquoi.

Nous débutions notre réflexion pour cette option… vous avez permis d’accélérer notre démarche! Merci

C’est avec grand plaisir que nous offrons ce lieu d’échange aux citoyens de la MRC, en plus de toutes les autres démarches de consultation et de concertation entreprises jusqu’à ce jour, dans le cadre de ce PDZA.

Nous attendons avec impatiences vos commentaires et suggestions! Veuillez noter que nous publiciserons le blog dans les chroniques à venir.

Vous pouvez consulter également le site de la MRC où vous trouverez tous les documents importants [concernant le plan de développement de la zone agricole (PDZA)]….

Le document final du diagnostic et celui du plan d’action préliminaire suivront sous peu!

Bonne lecture & bonne journée. »

Nelly Santarossa
MRC Brome-Missisquoi

mardi 6 juillet 2010

Pour le 165e de Saint-Armand...

... restauration réussie du monument rappelant l'année officielle de fondation de la municipalité. L'église Notre-Dame-de-Lourdes (en arrière plan), quant à elle, célèbre cette année son 132e anniversaire; mais le bâtiment lui-même date de 1927. Quant à l'ancienne gare, elle a été construite en 1864, il y a donc 146 ans.

dimanche 20 juin 2010

Drôle de façon de 'favoriser un rapprochement'!

" Que la chose soit intentionnelle ou qu'elle résulte d'une simple maladresse de la part de Monsieur Pelletier, nous lui demandons de cesser de proférer des propos de nature à semer le doute dans l'esprit de la population au sujet de l'intégrité et de la rigueur de cette publication communautaire. Cela a assez duré. Il faut que ça cesse! "

Vous avez lu comme moi ce dictat de La Rédaction du Saint-Armand dans un article intitulé « Diffamation! », paru en page 3 de l'édition juin-juillet 2010 du journal.

Loin de moi de vouloir en ajouter sur le fond de la question. L'histoire remonte à la publication d'un autre éditorial de La Rédaction, publié en 2007 celui-là, et intitulé La culture du secret. J'avais alors exprimé sans détour dans La tribune armandoise ce que je pensais de ce « tissu d'insinuations malveillantes prenant tantôt la forme d'affirmations ex cathedra, tantôt la forme de questions tendancieuses dont certaines frôlent le procès d'intention ». Relisez l'article et jugez vous-même...

L'ironie du dernier éditorial de La Rédaction, c'est qu'il nous cite du même souffle le libellé d'une résolution adoptée lors de la dernière assemblée annuelle des membres : « Il est résolu que le CA du journal prenne les moyens pour favoriser un rapprochement entre celui-ci et le conseil municipal dans le respect des autonomies de chacune des parties. « Et l'équipe de rédaction d'en remettre en conclusion : « La collaboration plutôt que l'obstruction, la clarté plutôt que les demi-vérités. Ceux qui croient qu'il en est autrement sont de mauvaise foi ou sont floués par les affirmations gratuites de Monsieur Pelletier. »

Drôle de stratégie de la part du CA du journal pour amorcer un rapprochement avec le Conseil municipal... Et cela au moment où ce dernier entreprend un sérieux virage pour améliorer ses communications avec les citoyens!



Diffamation : Action qui a pour but de chercher à porter atteinte à la réputation ou à l'honneur de quelqu'un par des écrits ou des paroles. (TLF)

vendredi 11 juin 2010

Solidarité transfrontalière

Bonjour,

« Le ministère de l'intérieur américain le Homeland security vient de faire connaître son intention de fermer le poste frontière de Morses lines sur la route 235. Un groupe de citoyens de Saint-Armand et de Franklin au Vermont s'oppose à cette fermeture et veut mobiliser les utilisateurs de ce service public pour en assurer la sauvegarde.

« Nous nous retrouverons samedi prochain à la ferme Bouchard sur la 207, un peu à l'ouest de l'intersection avec la 235, pour faire signer une pétition qui sera remise aux autorités compétentes.

« Nous aimerions vous inviter à faire un détour lors de vos randonnées de samedi pour venir participer à notre mobilisation.

« N'oubliez pas votre passeport.

Charles Benoit


« Impensable! », dit le maire de Saint-Armand (La Voix de l'Est)



« Ici la campagne est encore plus belle qu'au Québec, plus sereine surtout. La même campagne, oui, sauf que du côté québécois, une fébrilité trouble le fond de l'air. La même campagne, oui, mais qui n'attend, au Québec, que le moment de n'en être plus une, une campagne qui préfère tellement les touristes aux vaches. Le nord du Vermont, non. Que des vaches. Que des fermes, presque toutes laitières. »



Discours de Michael Ignatieff sur le sujet lors de son passage à Saint-Armand.

jeudi 20 mai 2010

En primeur et en couleurs

C'est en ce 20 mai 2010 que démarre le projet auquel nous travaillons depuis plusieurs mois, un projet qui consiste à offrir différentes activités proposées et organisées par et pour le monde de Saint-Armand. À partir d'aujourd'hui en effet, Armandois et Armandoises sont bienvenus à la Station communautaire. En primeur pour les lecteurs et lectrices de J'aime Saint-Armand!, voici le bulletin d'information annonçant le projet et ses différents volets. Bienvenue!

Dernier épisode

Elle était bien discrète, la caisse populaire de Saint-Armand-Ouest. Seule une plaque sur la porte avec l'inscription « CAISSE POPULAIRE » en indiquait l'emplacement dans l'ancienne gare. Et cette plaque était demeurée là malgré la fermeture du centre de services en 2007 décrétée par les administrateurs de la caisse Desjardins de Bedford. Trois ans plus tard, la plaque était toujours là, comme si on n'arrivait pas encore à croire à cette fermeture...

Mais hier, non sans un pincement au coeur, j'ai demandé au conseiller municipal Clément Galipeau de l'enlever parce que le 410 chemin Luke, c'est maintenant le local du projet communautaire 2010, et que bientôt une nouvelle enseigne y sera apposée avec l'inscription « STATION COMMUNAUTAIRE - COMMUNITY STATION ».

vendredi 7 mai 2010

Une Armandoise devenue princesse !

« Véritable aventurière en crinoline, Agnes Eliza Joy a grandi dans le comté de Missisquoi, à quelques encablures de la frontière américaine ! Nous sommes au milieu du 19e siècle. D'abord écuyère de cirque en Nouvelle-Angleterre, puis actrice à New York sous le nom d'Agnes LeClerq, elle épouse à Washington le prince prussien Félix de Salm-Salm...

« Dans ses Mémoires, publiés à Detroit en 1877 sous le titre Ten Years of My Life, il n'y a pas la moindre allusion à son enfance au Canada. Je la soupçonne d'avoir trouvé plus glamour de venir au monde au pays de l'Oncle Sam qu'à Saint-Armand, P.Q.

[...]

Micheline Lachance, Une princesse à Saint-Armand!
L'auteure en a fait un des principaux personnages de son dernier roman paru récemment aux éditions Québec Amérique : Filles tombées, Les fantômes de mon père. On peut en lire un extrait dans L'actualité.com.

Photo : casaimperial.org


Et, pour connaître un peu mieux cette princesse armandoise :

mardi 4 mai 2010

Un autre pas vers une meilleure communication municipale, mais...

C'était lundi dernier la séance régulière du Conseil municipal, ce rendez-vous citoyen où Saint-Armand se forge mois après mois à coups de consensus et de résolutions par les élus à qui nous avons confié démocratiquement le mandat et les moyens d'assurer localement notre bien-être collectif. N'ayez crainte, je n'aborderai pas ici les 40 points à l'ordre du jour... Seulement deux ou trois...
  • Dire d'abord ma déception face à la façon dont on a présenté le rapport financier sans possibilité d'y réagir, ne serait-ce qu'en posant une question pour y comprendre quelque chose. Aucune copie mise à la disposition des citoyens, lecture par le vérificateur d'une série de montants parmi lesquels des nombres à sept chiffres... Puis, la conclusion : des surplus de... Tout est beau... Merci, bonsoir, à l'an prochain! Prochain point : paiement des honoraires du vérificateur. Approuvé. Prochain point : mandat pour la vérification 2010. Même comptable. Approuvé. Prochain point... Aucune réflexion, ni question ni remise en question, aucun retour sur les priorités (ont-elles été réalisées?), les prévisions (ont-elles été dépassées?) et les objectifs (ont-ils été atteints?), aucune comparaison avec l'année précédente et l'année qui vient... Ce n'est pas sérieux! Je ne dis pas que c'est mal géré; je dis que ce n'est pas sérieux de bâcler ainsi l'information budgétaire à laquelle ont droit les citoyens payeurs de taxes. J'ose espérer que nous en saurons plus dans la prochaine édition de la Voie municipale.

  • Souligner aussi qu'un autre pas vient d'être franchi qui devrait améliorer la communication entre élus et citoyens. Après le lancement de la Voie municipale, c'est maintenant la relance du site Web officiel de la municipalité. Le mandat a été confié à François Boulianne, spécialisé en design graphique qui habite à Saint-Armand. Bravo! Je te souhaite tout le soutien dont tu auras constamment besoin pour relever ce défi. Un défi que tu trouveras passionnant si tu aimes Saint-Armand.

  • Et puis parler de ce que je qualifierais de rendez-vous manqué avec le comité des communications du conseil municipal. Profitant de la période des questions, j'ai ramené les deux préoccupations que j'avais manifestées il y a quelques mois lors de l'annonce de la création du comité municipal des communications : Serait-il possible d'y adjoindre de simples citoyens? Serait-il possible que ses réunions soient publiques et ouvertes aux échanges entre élus et citoyens? Et j'ai eu droit lundi soir à une réponse claire et nette de la part de notre maire, Réal Pelletier : « Il n'en est pas question! Je n'en vois pas l'utilité. » Cela accompagné d'un discours sur la confidentialité qui ne m'a franchement pas du tout convaincu. Mais, démocratie locale exige : je respecte cette décision.
Mais il faudra bien un jour que nous ayons à Saint-Armand un lieu, un temps, un espace au moins virtuel pour se parler entre citoyens et élus en dehors des campagnes électorales. J'aurais souhaité que les réunions du comité des communication soient ce forum; nos élus viennent d'en décider autrement. Unanimement. Tant pis. Nous devrons continuer à nous rabattre sur la période des questions mensuelle -- c'est à 21 heures chaque premier lundi du mois, si cela vous intéresse -- pour poser nos questions, faire des suggestions et émettre publiquement nos opinions de citoyens payeurs soucieux du bien public. Continuer à nous rabattre sur la période des questions et avoir toujours la même bizarre impression que chaque deuxième ou troisième intervention que nous faisons est de trop parce qu'elle gruge indûment le temps qui doit être consacré aux vraies affaires inscrites à l'ordre du jour...

Les réunions du comité des communications se tiendront à huis-clos : soit. Pour les raisons x, y et z : soit. Mais puis-je vous suggérer, membres du comité des communications, d'organiser périodiquement une soirée citoyenne entièrement consacrée à des échanges et suggestions sur ce qui pourrait améliorer le mieux-vivre-à-Saint-Armand?

Qui sait? Il pourrait en découler des recommandations citoyennes dignes de faire partie de l'ordre du jour d'une prochaine séance du Conseil municipal...


dimanche 25 avril 2010

Hommage à l'un des nôtres

Le Centre d'action bénévole de Bedford et des environs rendait récemment hommage à Michel Saint-Denis pour son engagement dans la FADOQ de Bedford et région -- dont il est maintenant le président -- en lui décernant le titre de Bénévole de l'année. On lui doit notamment d'avoir organisé la première dégustation des vins nouveaux de la Route des vins de Brome-Missisquoi et d'en avoir fait un tel succès qu'elle deviendra un événement annuel.

« Bénévole pour la vie »

Huguette Lavigueur et Michel Saint-Denis


Michel Saint-Denis est aussi le président de la Fondation des Amis du Manoir du Sanctuaire de Saint-Armand.

lundi 19 avril 2010

La couleur de l'information locale

« Deux pas en avant pour Le Saint-Armand, mais un pas en arrière pour l'information locale... » Voilà ce que je me suis dit après avoir parcouru la dernière édition de notre journal.

Un grand pas parce que, maintenant en couleur, il ne pourra plus passer inaperçu dans notre courrier ni dans les commerces et places publiques où il est mis gratuitement à la disposition des résidants des villages environnants. Sa couleur témoigne aussi de sa bonne santé financière : il a donc les moyens d'assurer sa pérennité et sa capacité de Voir plus loin. Bref, avec la parution de son 41e numéro, Le Saint-Armand prend du galon. Bravo!

Grand titre à la une : COULEUR LOCALE .
Couleur locale? J'en doute.

J'ai parcouru ses pages avec intérêt, mais en même temps, j'ai eu un drôle de feeling. Le Saint-Armand aurait-il baissé les bras et décidé de se délester de l'information municipale? Certains signes ne trompent pas : la disparition de la chronique Vie municipale et le ton quelque peu récriminatoire des éditoriaux de Jean-Pierre Fourez face aux choix de la Municipalité de publier son propre bulletin d'information et de gérer elle-même son site Web... Si c'est là la nouvelle orientation de notre journal, sa nouvelle couleur, c'est un bien petit pas pour l'information locale.

« Pas d'avancement, pas de progrès! », disait le père Ovide. Je dirais plutôt : « Pas d'opposition, pas de progrès! » Pas d'opposition (visible) à la table du Conseil, un parti d'opposition volatilisé depuis les dernières élections, une assistance aux assemblées publiques qui se compte de plus en plus souvent sur les doigts de la main... Et voilà maintenant que notre journal capitule et abandonne son rôle de tribune locale des opposants...

« Longue vie à la Voie municipale qui deviendra peut-être la véritable Voix municipale », écrit l'éditorialiste avec une pointe manifeste d'ironie... « Nous attendons avec impatience les numéros 2, 3, 4...! » Et, plus loin en page 5 : « Le Comité des communications préfère avoir recours à un webmestre engagé par la Mairie. Histoire à suivre... »

De mon côté, j'attends avec impatience les numéros 42, 43, 44... du journal Le Saint-Armand qui a de plus en plus tendance à Voir plus loin (trop loin peut-être?) et à oublier que ce n'est pas tout de penser globalement, mais qu'il faut aussi agir localement... pour qu'il y ait progrès.

Quant à la Voie municipale...

Au début de l'année, j'ai applaudi en apprenant la formation d'un Comité des communications au sein du Conseil municipal. Mais j'ai aussi proposé, profitant de la période des questions, que ce comité soit composé d'élus et de citoyens non élus, et qu'il tienne ses réunions publiquement. On m'a alors répondu que mes suggestions seraient discutées... Un Comité des communications univoque et qui siège en catimini met en péril sa propre crédibilité et ne peut qu'alimenter le cynisme et la méfiance pourtant maintes fois dénoncés par nos élus eux-mêmes...

samedi 3 avril 2010

Un vendredi-saint oecuménique à Saint-Armand

Ce vendredi de la Semaine Sainte, 2 avril, en après-midi, les chrétiens de la région étaient invités à participer à une marche oecuménique du pardon et à la célébration de la Passion en s'arrêtant à chacune des églises et chapelle de Philipsburg. Thème : La Croix et une Création nouvelle.
13 h 30 Église Unie de Philipsburg (près de la Légion)
14 h 00 Église anglicane St. Paul (rue Montgomery)
14 h 30 Chapelle du manoir Philipsburg (rue Allen)
15 h 00 Église St-Philippe (rue Champlain)

Photos des églises : Inventaire des lieux de culte du Québec

Événement rassembleur riche de signification, s'il en est un, que nous avons rarement l'occasion de vivre ici...



lundi 29 mars 2010

Prix 'Mérite du français' à un citoyen de Saint-Armand

Après Marc Favreau (1997), Gérard Poirier (1998), Gilles Vigneault (1999), Andrée Lachapelle (2000), Marcel Dubé (2001), Marie-Éva de Villers (2002), Kim Yaroshevskaya (2003), Clémence DesRochers (2004), Richard Desjardins (2005), Fred Pellerin (2006), Robert Lalonde (2007), Chrystine Brouillet (2008), c'est Raôul Duguay qui vient de se voir décerner le prix Mérite du français dans la culture pour 2009. Il a reçu ce prix dans le cadre de la Francofête 2010, pour laquelle il avait composé cette année la Dictée Québec-France intitulée Une langue tout en mouvement.

Le Mérite du français dans la culture est remis tous les ans par l'Union des artistes (UDA), l'Union des écrivaines et écrivains du Québec (UNEQ) et la Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC), en collaboration avec l'Office québécois de la langue française.

Plus d'infos à ce sujet

jeudi 25 mars 2010

La « voie municipale »

Au premier abord, le nom surprend : Voie municipale. Puis on comprend : nos élus changent de voie, prennent une nouvelle voie. D'entrée de jeu, le mot du maire confirme cette perception : « Cette publication se veut un lien privilégié entre votre Conseil et vous tous. [...] un premier pas vers une meilleure communication entre tous les intervenants intéressés par les affaires municipales. »

Je comprends mal cependant le choix des éléments graphiques associés à la Voie municipale. Certes, c'est un beau clin d'oeil à la voie ferrée qui jadis donnait tout son sens à la gare, toute coquette sous son larmier dans les années 1910 où St. Armand Station était un arrêt obligé sur le trajet Boston-Montréal... Mais aujourd'hui en 2010, la voie routière de Saint-Armand, c'est le chemin Saint-Armand qui relie physiquement le monde de Saint-Armand, de Philipsburg à Pigeon Hill... Non?

Mais la Voie municipale, c'est d'abord « des informations pertinentes quant au travail [du] Conseil et ses réalisations, une place aussi pour l'évolution des dossiers en cours, l'écho des divers comités, sans négliger pour autant notre réalité économique, culturelle et communautaire. » Or, les nouvelles contenues dans ce premier numéro se lisent d'un trait, rédigées avec la concision des gazouillis de Twitter**; et c'est là une grande qualité. Elles nous laissent quand même sur notre appétit surtout concernant « l'évolution des dossiers en cours » : Internet haute vitesse pour tous les Armandois, par exemple, pour ne nommer que celui-là.

Cela dit, je crois sincèrement qu'avec cette publication et la prise en charge prochaine de la mise à jour et du développement de son site Web, le Conseil municipal de Saint-Armand est sur la bonne voie « vers une meilleure communication ».

Et, oui, Monsieur le Maire, j'ai pris plaisir à lire cette nouvelle publication.

** Il n'y a encore aucun gazouillis sur Twitter correspondant à «Saint-Armand». Ce lien réfère à «St-Armand», où il est notamment fait mention de St-Armand Key et de St-Armand Circle en Floride.

lundi 22 mars 2010

Tout un concert dans nos murs!

Les concerts Hors les murs des finissants du Conservatoire de musique de Montréal avaient lieu le samedi 20 mars, à 19 h 30 et le dimanche 21 mars, à 14 heures, à l’église Notre-Dame-de-Lourdes. Nous avons pu entendre les prestations de Sasha Djihanian, soprano, Yannick Gagné, corniste, Clara Chartré et Victor Fournelle-Blain, violonistes et Alex Héon-Goulet, flûtiste, accompagnés au piano par des professeurs du Conservatoire.

Au programme du concert du samedi : des oeuvres de Dvorak, Brahms, Schubert, Strauss, Poulenc, Beethoven, Sibelius et Bazzini. Celui du dimanche : des pièces de Saint-Saëns, Morel, Strauss, Bach, Jolivet, Ravel, Mozart, Smetana, Puccini et Gounod.
Petit aperçu de ce que nous avons pu entendre samedi soir (c'était la dernière oeuvre au programme, une prestation époustouflante) :


La ronde des lutins d'Antonio Bazzini (1818-1897)
Victor Fournelle-Blain, au violon et Claire Ouellet, au piano.
Enregistrement personnel
C'était la quatrième édition de l'événement et, encore cette année, je n'ai pas regretté de m'y être rendu samedi soir. Certes, l'église Notre-Dame-de-Lourdes n'a pas le clinquant et le décorum de la Place des Arts, mais l'endroit est sympathique, accueillant et... incite au recueillement, ce qui permet de profiter pleinement de la musique dite classique.

Assister à l'un ou l'autre de ces concerts Hors les murs, c'est plus qu'une expérience musicale.

C'est d'entrée de jeu profiter de la sensibilité culturelle du présentateur et père de l'événement, Robert Trempe : il sait comme pas un, avant et après chaque prestation, nous faire découvrir et apprécier chaque pièce musicale et le jeu des artistes.

Et puis, c'est se laisser surprendre par des jeunes passionnés de musique qui ont consacré des heures et des heures et des heures à acquérir la maîtrise qui de sa voix, qui de son violon ou d'un cor anglais pour en tirer toute la virtuosité recherchée par des compositeurs universellement célèbres comme Brahms, Schubert et Sibelius... immortalisés par leurs oeuvres chaque fois qu'elles sont interprétées. Il faut voir ces jeunes se recueillir à quelques pas devant nous pour ne faire qu'un avec leur instrument comme si ce dernier était devenu le prolongement de leur souffle ou de leurs doigts pour nous transmettre une gamme vibrante d'émotions impossibles à traduire en mots...

Assister à ces concerts, c'est enfin, pour les amoureux de belle musique, avoir une occasion d'être ensemble, de découvrir ensemble, d'écouter ensemble, d'apprécier ensemble, d'applaudir ensemble, d'échanger ensemble...


Robert Trempe et Richard Tremblay, organisateurs; Danielle Boucher, responsable des concerts et des communications et conseillère pédagogique au Conservatoire; Raffi Armenian, directeur du Conservatoire de musique de Montréal

Merci à Richard Tremblay et aux membres du comité organisateur ainsi qu'à la direction du Conservatoire de musique de Montréal d'avoir amené ces concerts dans nos murs. Merci aux commanditaires, dont Archambault pour le splendide piano de concert.

Merci surtout, Sasha Djihanian-Archambault, François Laurin-Burgess, Clara Chartré et Victor Fournelle-Blain pour votre musique : nous vous souhaitons une belle carrière. Et merci aux pianistes-orchestres, Esther Gonthier, Danielle Boucher et Claire Ouellet.

Si j'avais un souhait à formuler pour la prochaine édition, ce serait de demander aux membres du comité organisateur d'attirer plus de jeunes à ces concerts inestimables. Comment? Une idée, comme ça : distribuer des billet gratuits dans les écoles environnantes avec la mention : « Entrée gratuite pour un élève accompagné d'un adulte ».

Photos : Isabelle Messier








lundi 1 mars 2010

Médaille d'or à un vin blanc de Saint-Armand

La Médaille d’OR à un vin blanc de chez-nous Le Vignoble québécois Le Domaine du Ridge sera à l’honneur ce printemps à la SAQ après que son vin blanc le «Vent d’Ouest» ait remporté la Médaille d’Or, dans sa catégorie, lors d’une compétition de dégustation à l’aveugle de centaines de vins internationaux disponibles à la SAQ.

« Nous sommes enchantés par ce prix, dit Denis Paradis, propriétaire vigneron du Domaine du Ridge. Nous remportons le plus beau prix qui soit : celui du public. Ça signifie que notre Vent d’Ouest est le préféré de 275 dégustateurs amateurs québécois qui l’ont goûté à l’aveugle. C’est tout un cadeau pour nous de voir notre Vent d’Ouest remporter une médaille d’Or à l’International. »

Le Vent d’Ouest est l’un des produits « pionniers » du Domaine du Ridge. Ce vin blanc sec et subtilement fruité est produit depuis maintenant près de 12 ans à Saint-Armand. Il a acquis au fil des ans une réputation enviable qui en fait un choix prisé par des milliers d’adeptes. Il est disponible à la propriété ainsi qu’à la SAQ .

L’attribution des médailles par le public sera suivi les 27 et 28 mars du Week-end du Goût qui aura lieu au Fairmont Le Château Frontenac de Québec. Le Domaine du Ridge y sera. Les amateurs pourront alors goûter le TOP 100 des Prix du public dans le cadre d'un salon des vins.

Le Domaine du Ridge est situé sur la Route des Vins à moins d’une heure de Montréal. Parmi les plus importants vignobles au Québec, le Domaine du Ridge s’est distingué ces dernières années en remportant de nombreuses distinctions pour ses produits.

Vous pouvez suivre les activités du Domaine du Ridge et communiquer avec nous en visitant : www.domaineduridge.com. Vous pouvez devenir membre du «Domaine du Ridge» sur Facebook. Pour de l’information concernant le concours Les prix du public : www.prixdupublic.com

Pour nos amis... spécial jusqu'au 15 mars 2010 : 144$ pour 12 bouteilles.

Texte : Denis Paradis, Vigneron - 450 248 3987

Atelier d’écriture à Saint-Armand

Le journal Le St-Armand avait convié ses collaborateurs et lecteurs à participer à un atelier d’écriture journalistique le 27 février dernier au Centre communautaire de Saint-Armand en Montérégie. Au total, 27 personnes ont répondu à l’appel afin d’en apprendre davantage sur la manière de rédiger des textes journalistiques.

L’atelier était animé par le directeur général de l’Association des médias écrits communautaires du Québec, Yvan Noé Girouard. Ce dernier a pu explorer avec les participants les différents genres journalistiques au moyen d’exercices pratiques basés sur un événement s’étant déroulé le week-end précédent.

Les collaborateurs et lecteurs du journal Le Saint-Armand
ayant participé à l’atelier.

(Photo : Videline Ribeiro)


Les participants ont pu ainsi relater dans une nouvelle une course automobile s’étant déroulée sur la surface glacée du Lac Champlain. Cet événement ayant d’ailleurs suscité un questionnement écologique, le sujet était idéal pour la rédaction d’un texte d’opinion.

D’autres sujets relatifs à l’écriture furent également abordés lors de cette journée : les critères de qualité en journalisme communautaire, le style, l’éthique journalistique et la mise en page.


Source : site Web de l'Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ)

dimanche 21 février 2010

Course Invitation sur la glace à Phillipsburg sur le Lac Champlain.

Reportage de Michel Saint-Denis,
saintdenis0070@gmail.com,

François Rémillard, de Saint-Armand, promoteur de l’événement, invitait tous les amateurs de courses sur glace à Phillipsburg samedi le 20 février dernier. Plusieurs pilotes de glace se sont présentés pour cette première au lac Champlain.




Les dirigeants étaient heureux de voir l’engouement des gens présents à l’une des cinq courses au Québec organisées par monsieur Rémillard et par la Fédération du Sport Automobile du Québec.


Le nouveau prototype de l’Université de Sherbrooke et plusieurs autres voitures à deux et quatre roues motrices participaient à cette course. Ces véhicules ont fait le ravissement des amateurs de vitesse sur glace.

Les pilotes Henry et Jean-David Alder, tous deux de Saint-Armand, ont accepté l’invitation de FSAQ de participer à cette course sur la Lac Champlain. Après l’événement, les participants ont été invités à devenir copilote pour un circuit de trois tours de piste.

Le maire de Saint-Armand, Réal Pelletier, nous a dit qu’il se préparait pour l’an prochain.

Monsieur Dominic Dionne, de Saint-Armand, a vécu cette expérience. Il était fort surpris de la vitesse des bolides : «Ouf, oui, j’ai eu très peur, j’ai vécu une expérience intense, je croyais que l’on allait déraper et faire une embardée à chaque courbe.

Mais les manœuvres habiles du pilote de glace Henri Alder, avec son bolide transformé, nous ont gardés sur piste durant toute l’épreuve.

«Je recommande cette expérience à tous les amateurs de sensations fortes, mais jamais après le repas, à déconseiller, vous verrez vous-même. Je garde un excellent souvenir d’avoir été le copilote d’Henry Alder.»


Captation vidéo (sur You Tube) : première partie
Captation vidéo (sur You Tube) : deuxième partie
Attention! Haute vitesse...

mercredi 3 février 2010

Qu'en est-il de la fierté armandoise?

Les gens d'ici sont pour la plupart, pris individuellement, fiers d'habiter à Saint-Armand. Mais collectivement, cette fierté est plutôt discrète : c'est une fierté qui ne s'affiche pas ou si peu. Elle donne même certains signes de détérioration...
Un exemple? Maintenant que je prends mon courrier dans la boîte aux lettres communautaire près de l'ancienne gare, il me faut passer devant le grand panneau d'interprétation municipal détérioré; et de le voir dans un tel état m'attriste. À un point tel qu'il est maintenant impossible d'en lire le contenu et qu'on ne peut que deviner ce que représentent les photos délavées... On avait pourtant mis là cette installation pour faire la promotion de Saint-Armand! Août 2009 : reporté en septembre Septembre 2009 : reporté à une séance ultérieure...

mercredi 27 janvier 2010

Pourquoi les municipalités devraient-elles participer au financement des activités culturelles?

MONSIEUR RONALD LÉGER, ÉDITEUR DU BLOGUE LE BEDFORDOIS SÈME LA CONSTERNATION CHEZ TOUS CEUX QUI VEULENT ENTREPRENDRE DES INITIATIVES POUR DÉVELOPPER DE NOUVEAUX PROJETS POUR LA COMMUNAUTÉ.

Intéressant de lire la lettre de François Renaud, citoyen de Saint-Armand, à monsieur Léger. En acceptant d’investir pour obtenir la tenue d'événements culturels, les conseillers municipaux font enfin preuve d’une vision optimiste et audacieuse...

lundi 25 janvier 2010

« À l'ombre de élus »

Lu dans La Voix de l'Est, édition du 23 janvier 2010
Directrices municipales : ces femmes à l'ombre des élus

[...] Seulement sur le territoire couvert par La Voix de l'Est, on compte une dizaine de petites villes dirigées par des femmes.

À l'ombre des élus municipaux, ce sont elles qui abattent le gros du travail une fois les décisions entérinées par le conseil. Un rôle central, crucial qu'on leur accorde surtout en raison de leur rigueur et de leur polyvalence toutes féminines. Mais pas toujours reconnu à sa juste valeur.

« C'est en effet un poste 'multi-tâches', admet la dg et secrétaire-trésorière de la municipalité de Roxton Falls, Julie Gagné. Il n'y a pas de formation qui existe pour ça. Moi, par exemple, j'étais technicienne en gestion de bureau. J'ai appris sur le tas. On a aussi des formations, des colloques, des congrès de l'Association des directeurs généraux du Québec. Et j'ai une belle équipe. »

[...]

« C'est beaucoup de stress. On dirait que les gens n'ont pas toujours conscience de l'ampleur de nos responsabilités, souligne pour sa part Dominique St-Pierre, dg et trésorière à la Ville de Saint-Pie depuis 2001. Ça demande du leadership et une grande implication. C'est un job difficile physiquement et mentalement. Ça prend un caractère fort pour ne pas se laisser atteindre. Il ne faut jamais rien prendre personnellement. »

[...]

Devant l'ampleur de la tâche de plus en plus lourde en raison des nombreuses exigences gouvernementales, elles oublient bien souvent de compter leurs heures. Surtout quand se pointe la fin de l'année, et le début de l'autre, avec les budgets, les états financiers, la planification et la mise à jour des projets...

[...]

Et ajoutez à cela l'obligation de répondre à plusieurs patrons (les membres du conseil municipal) qui peuvent changer aux quatre ans! « Je vous dirais que ça prend environ six mois d'adaptation. C'est vrai qu'il faut repartir du départ avec les nouveaux-venus, mais ça amène aussi un vent de changement », fait remarquer Mme St-Pierre.

« On est toujours pris en sandwich entre les élus et les employés. Ça demande du temps et de la patience », note pour sa part Marie-Claude Choquette, en soulignant le degré de responsabilités qui accompagne ce poste. « Mais je vois beaucoup plus de côtés positifs que négatifs. C'est plein de variété et de défis. On apprend chaque jour. La clé dans le monde municipal, c'est d'avoir la passion. »

Isabel Authier, Texte intégral
L'article ne cite pas notre directrice générale, Mme Jacqueline Chisholm; reste à savoir si elle se reconnaît dans ce portrait...

mardi 12 janvier 2010

'Vites' et moins 'vites'

Les assemblées publiques du Conseil municipal ont repris leur train-train d'avant les élections, laissant la plus grande place aux 'affaire ordinaires'.

Hors le dépôt du « projet de règlement concernant la rémunération du maire et de conseillers » et l'adoption du « règlement concernant l'imposition de la taxe foncière et des tarifs de compensation pour les services », deux seuls sujets ont fait l'objet de discussions : le refus de la municipalité de Notre-Dame de payer une facture pour une intervention de notre service de sécurité incendie sur son territoire et l'achat de buts pour les patinoires.

Parmi les 'petites vites' dans ce train-train, il y a le dépôt des rapports : rapport des comptes payés et à payer, rapport du chef pompier. Ceux-là ont fait l'objet de quelques questions autour d la table. Quant aux rapports de l'inspecteur municipal et de l'inspecteur en bâtiment, n'en parlons pas : leur contenu est rarement dévoilé, encore moins discuté publiquement. Le rapport des activités de la S.Q. et celui de la MRC quant à eux sont chaque fois vite classés. Sans question. Sans discussion. La MRC et la SQ grugent pourtant une bonne partie du budget de la municipalité...

Et puis, il y a les projets qui impliquent la collectivité. Ils sont généralement relégués à la fin de l'ordre du jour. Hier, le Conseil renouvelait sa contribution à la 4e édition de la série Conservatoire hors les murs, ces concerts classiques qui ont lieu chaque printemps à l'église Notre-Dame-de-Lourdes. C'est le joyau des activités organisées par le Carrefour culturel de Saint-Armand.

Un nouveau projet était également présenté hier (dans la section Affaire extérieure!) : L'international de Saint-Armand : Rythmes et musiques du monde. Dans son intervention, le promoteur, Michel Saint-Denis, nous a appris qu'il voulait donner à cet événement qu'il prévoit annuel la même portée que le regretté FEFIMOSA. Les conseillers se sont dits ouverts à étudier le projet pour lequel une contribution municipale de 5 000,00 $ est demandée. J'ai déjà affirmé que la revitalisation de Saint-Armand passe par des projets rassembleurs et mobilisateurs, même s'ils 'dérangent'. Mais qu'en pensent nos élus? L'accueil qu'ils feront à ce projet nous le dira...

Quant à la période des questions, j'en retiens qu'il faudra encore être très très très patients à l'est du village de Saint-Armand pour voir l'arrivée dans notre campagne d'Internet haute vitesse! Le dossier est maintenant entre les mains de la MRC qui prépare une demande de subvention au MAMROT pour l'implantation de la haute vitesse sur tout son territoire...