vendredi 22 mai 2009

Un portrait qui devrait nous faire réfléchir et agir collectivement

« D’une superficie de 82,9 km2, le territoire de Saint-Armand est situé dans la région physiographique des Basses-terres du Saint-Laurent et est composé d’un relief de plaine propice à l'agriculture par la présence de sols particulièrement fertiles. L’altitude la plus basse est de 31 mètres et la plus élevée de 117 mètres.

« La municipalité de Saint Armand se situe dans le bassin versant de la baie Missisquoi. D’ailleurs, la baie Missisquoi se situe sur le territoire de Saint-Armand et constitue le plus important plan d’eau de la MRC Brome-Missisquoi. Les autres cours d’eau et plans d’eau d’importance de la municipalité sont la rivière de la Roche, le ruisseau Groat, le ruisseau Meigs et l’étang Streit.

« Selon l’Inventaire des terres du Canada (1988), le potentiel des sols pour les activités agricoles passe de très bon à faible. Plus, précisément, 3,9 % des sols offrent un très bon potentiel pour les activités agricoles (classe 1 et 2), 54,4 % des sols sont de classe 3 et offrent un bon potentiel, 19% des sols sont à potentiel moyen soit de classe 4 et 5, 16,5 % des sols sont de classe 7 soit à faible potentiel et 6,2 % des sols sont organiques. Tel qu’illustré à la carte Potentiel des sols, les sols les moins propices pour les activités agricoles (sols de classe 7 et organiques) se localisent principalement dans la partie ouest de la municipalité à proximité de la baie Missisquoi.

« Le couvert forestier de la municipalité de Saint-Armand correspond à environ 3 650 hectares soit 43,6 % de sa superficie totale. La carte forestière illustre que la surface boisée de la municipalité est composée à 57,5 % de feuillus, à 36,3 % de mélangés et à 6,2 % de résineux. Les peuplements dominants sont l’érablière rouge, l’érablière à feuillus tolérants et les feuillus sur station humide. Les érablières de quatre hectares et plus occupent 31,8 % du couvert forestier de la municipalité de Saint-Armand.

« Depuis les vingt dernières années, la population permanente de la municipalité de Saint-Armand connaît une baisse. Entre 1986 et 2006, la population permanente a connu une décroissance démographique de l’ordre de 8,6 % et de près de 8 % entre 2001 et 2006. Ce phénomène s’explique en grande partie par le vieillissement de la population et l’exode des jeunes. [...] La population de Saint-Armand était davantage vieillissante que celle de l’ensemble de la MRC Brome-Missisquoi et de la province. En 2006, les 65 ans et plus représentaient plus de 18,5 % comparativement à 16,8 % pour la MRC et 14,3 % pour l’ensemble du Québec. Notons également que plus d’une personne sur deux étaient âgée de 45 ans et plus.

« En 2006, la municipalité comptait 340 familles soit une baisse de près de 9 % par rapport à 2001. De ces familles, 10,3 % étaient monoparentales. Sur le plan linguistique, la population de Saint-Armand avait, en 2001, à 56,4 % pour langue maternelle le français et à 30 % l’anglais.

« En 2006, c’est le groupe des 25-34 ans qui avait atteint le plus haut niveau de scolarité avec 36,4 % de ceux-ci qui avaient complétés des études universitaires. Ils étaient aussi davantage scolarisés si l’on compare, pour ce même groupe, au niveau régional (15,1 %) et provincial (32,1 %). À l’inverse, c’est le groupe des 15-24 ans qui était le moins scolarisé car près de 68 % d’entre eux avaient un niveau de scolarité inférieur au certificat d’études secondaires.

« Entre 1991 et 2001, la municipalité a vu sa valeur foncière augmenter de près de 95 %. En 2008, la valeur foncière totale de la municipalité était de près de 146 millions de dollars ce qui correspond à une augmentation de 42,2 % par rapport à 2001. La valeur moyenne des logements était de 154 796 $ en 2006 soit 27 603 $ de moins que la moyenne provinciale et 38 381 $ de moins que la moyenne régionale. Enfin, la population était propriétaire à près de 90 %, ce qui est supérieur à l’ensemble de la MRC et de la province.

« Une partie des sources d’emplois sont localisées dans la municipalité, mais également dans la Ville de Bedford. En 2006, la très grande majorité de la population active (70,4 %) travaillait dans une industrie du secteur tertiaire, 11,2 % travaillait dans une industrie du secteur secondaire et 17,6 % dans une industrie du secteur primaire. Il y avait davantage de travailleurs dans les secteurs primaires et secondaires à Saint-Armand que pour l’ensemble du Québec et de Brome-Missisquoi.

« Le taux d’activité en 2006, c’est-à-dire la portion de la population active âgée de 15 ans et plus, était de 64,1 % comparativement à 63,6 % et 64,9 % pour la MRC Brome-Missisquoi et l’ensemble du Québec. Le taux de chômage dans la municipalité était inférieur (4,7 %) à celui de la MRC (5,1 %) et du Québec (7 %). Un peu plus de 27 % des gens travaillaient à domicile en comparaison à 11,3 % pour la MRC et 6,7 % pour l’ensemble du Québec. Le revenu médian des familles de Saint-Armand était, en 2006, de 48 654 $ soit plus de 10 000 $ de moins que la moyenne provinciale et 5 344 $ de moins que la moyenne régionale. »

N.B. - Ces données figurent au Plan d'urbanisme de la municipalité de Saint-Armand, chapitre 2, « Portrait de la municipalité », p. 14-16, un document public dont j'ai obtenu copie sur CD à l'Hôtel de ville, moyennant certains frais. J'ai souligné en rouge les éléments qui, selon moi, devraient faire l'objet d'une réflexion et d'une action collective, et sur lesquels je reviendrai.

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